Bonne année 2009 à tous.
Même si comme le dit mon amie Christine Berrou, c’est toujours marrant de souhaiter une bonne année à tous alors que certains d’entre nous allons peut être connaître les difficultés, la maladie, la mort… oui, elle est comme ça Christine, toujours réconfortante…
30 décembre 2008 dans billet d'humeur | Lien permanent
La question me taraudait l'intérieur du crâne depuis déja un bon moment.
Une question simple : Qu'est ce qu'on en a à foutre du Dalaï Lama ?
Non, vraiment... Mise à part que ce vieux monsieur a l'air particulièrement sympathique dans ses vêtements d'un autre âge et que la philosophie bouddhiste ferait du bien à tout le monde ces temps-ci, pourquoi donner autant d'importance à un ancien responsable d'une province chinoise ?
Pour rappel (très) succin, en 1951 des représentants du Dalaï Lama signent avec Pekin un accord qui fait du Tibet une province chinoise une bonne fois pour toute après plusieurs siècles de "Je t'aime, moi non plus". Accord remis en question par le Dalaï Lama lui même en 1958, probablement sous l'influence des américains qui jouaient à l'époque à une sorte de "Risk" géant avec tout ce qui ressemblait à du communisme. En d'autres termes, le Dalaï Lama est une relique de la guerre froide, qui comme sa légende le dit, est sans cesse réssuscité (du moins médiatiquement) quand ça arrange quelqu'un. Un petit peu comme un ancien satellite de l'URSS en quelque sorte, genre Géorgie cet été. Si Gorbatchev avait été encore en vie (il est ? ah pardon...), il se serait sévèrement inquiété de la reprise des hostilités Est/Ouest ces dernières années et aurait sûrement regrété de ne pas avoir gardé le pouvoir au Kremlin jusqu'à sa mort comme tout bon camarade. C'est vrai quoi, tout ça pour ça...
Revenons-en à Monsieur Lama.
Toujours pour situer historiquement le sujet du jour, il faut rappeler que le Président chinois actuel, Hu Jintao, fût le responsable politique chinois au Tibet en 1989 qui mit fin avec très peu de douceur à une grande manifestation tibétaine. Ce qui entraina (avec le massacre de Tiananmen) des représailles à la Chine sous la forme d'un embargo européen sur les ventes d'armes obtenu par... la France.
Vous suivez la boucle qui se boucle ?
20 ans après, les mêmes acteurs (ou leur succésseur, Sarko n'était que maire de Neuilly en 1989 et avait sûrement de très bons rapports avec son traiteur chinois) se retrouvent de nouveau au centre d'un emballement médiatique autour... de rien cette fois-ci. Pas de massacre, pas de représailles, et une Chine devenue en plus capitaliste et partenaire économique de l'occident. Donc pourquoi notre sympathique relique de la guerre froide est-il toujours d'actualité ?
Pour une histoire de liberté et de Droits de l'homme ?... Non, ne soyons pas aussi naïfs. Tout le monde s'en fout de ça. Même l'insupportable Robert Menard a laissé tomber le concept en devenant vassal médiatique et lucratif d'un petit pays (le Quatar) pas vraiment réputé pour sa liberté de la presse. Quant à Rama Yade, on dit même aujourd'hui que son poste est "une erreur" (aïe, ça fait toujours mal une exécution politique). Donc le coup des Droits de L'homme... à d'autres.
Pour une histoire économique ? C'est déja plus probable. Le Tibet regorge de richesses naturelles (pétrole, gaz, gisements miniers) et sa croissance économique frôle les 12%. Evidement, ça fait des envieux, la Chine étant l'unique exploitant du lieu, contrairement à nous qui nous sommes faits doublés en Corse par exemple.
Pour une question stratégique ? C'est l'explication la plus logique. Le Tibet est un bouclier naturel face à l'Inde qui n'est pas super copain avec la Chine par tradition. Rajoutons à ça qu'une indépendance ou même un traitement de faveur du Tibet risque d'entrainer l'éclatement entier de la République populaire de Chine, d'autres provinces voudront probablement suivre l'exemple. Ce qui arrangerait pas mal de monde.
Les questions de rivalités entre la Chine et l'Occident sont nombreuses et diverses, même si l'essentiel tourne autour de l'économie. Et l'on peut comprendre l'utilisation de notre bon vieux Monsieur Lama (au passage, un vrai moine bouddhiste n'est pas censé faire de la politique) comme symbole d'une guerre froide qui finalement ne s'est jamais vraiment arrêtée. Ce qui est plus difficile à comprendre c'est la particularité des relation franco-chinoises. Bush a reçu le Dalaï Lama, Merkel aussi, ainsi que Brown et plein d'autres dirigeants plus ou moins occidentaux. Alors pourquoi cette réaction aussi violente vis à vis de Sarkozy ? Juste pour une petite entrevue de rien du tout qui n'a duré que quelques instants.
Est-ce peut être à cause de cet incroyable lobby tibétain, encore plus puissant que les juifs et les maçons réunis ? C'est possible. La preuve par cette triste journée d'avril et le passage lamentable de la flamme olympique qui a couvert de honte notre pays pour de siècles.
Ou alors est-ce tout simplement le résultat de la diplomatie française depuis 20 ans... Un pas en avant, deux en arrière. On condamne, on s'excuse, on se prostitue, on recondamne, on s'excuse de nouveau, on se prostitue... Mise à part Chirac qui semble être le seul à avoir compris la Chine, et avait donc le respect de son homologue chinois, les dirigeants français n'ont pas saisi un truc : Dans la culture chinoise, le comportement de la France est assimilé à un comportement faible. Un comportement de femme qui fait sa mijorée et qui baisse sa culotte en même temps. On fout le bordel au passage de la flamme olympique et on envoie Raffarin pour s'excuser. Sarkozy met sous conditions sa venue au JO et y va quand même alors que les conditions ne sont pas remplies. Le symbolique Dalaï Lama vient en France, Sarkozy envoie sa femme par peur des représailles. Puis le rencontre quand même par suprise 6 mois plus tard en coup de vent (on a tous remarqué qu'il n'a gardé la fameuse écharpe que quelques secondes). Rien de franc, rien de direct, surtout rien de ferme. La Chine est un pays qui ne comprend que la fermeté. Lorsqu'elle a un faible devant elle, elle le piétine. Lorsqu'elle a un fort (les Etat-Unis, la Grande Bretagne) elle le respecte. Et le hasard faisant bien les choses, nous sommes à la tête de l'Union eurpoéenne ces temps-ci. Piétiner la France, c'est piétiner l'Europe, groupement politique et économique qui fait peur à la Chine. Voilà pourquoi la France a été la seule à subir les foudres de Pekin.
Aujourd'hui Bernard Kouchner a eu raison. Le concept des Droits de l'Homme n'a rien a faire dans la jungle des relations internationnales. Il faut de la fermeté et imposer le respect mutuel. En plus le business ne s'en portera que mieux. Et un jour, lorsque la France parlera avec la Chine en la regardant dans les yeux, peut être que ce grand et magnifique pays se remettra alors en question sur des points essentiels comme justement la liberté et les droits humains. Pas seulement des Tibetains, mais de chaque Chinois (n'oublions pas que la Chine est un pays de plus de 1,5 milliard d'habitants, vaut mieux pour tout le monde qu'il reste stable politiquement parlant). Alors notre sympathique relique de la guerre froide n'aura plus valeur de symbole et pourra enfin gouter au repos de l'esprit.
10 décembre 2008 dans billet d'humeur | Lien permanent
Au lendemain de ce qui reste la fin de la première campagne de Paris
Save Paris, nous avons voulu dresser ce que l'on pourrait appeler un
bilan provisoire de cette incroyable aventure.
Un parcours qui est parti d'une idée de Line sur un message précis (dénoncer la politique paillette par la politique paillette) et qui s'est terminé dans une vraie campagne électorale.
Après une campagne médiatique réussie, le site parissaveparis.fr a reçu plus de 150 000 visites !
Ainsi que des milliers de messages de soutien.
Voir notre bilan
http://www.parissaveparis.fr/
Sur le plan politique.
Impossible
en si peu de temps de changer notre image bling bling et d'expliquer
aux habitants du 8ème notre réel engagement auprès d'eux.
Nous ne vous cachons pas que le résultat nous déçoit un peu.
2 ou 3% nous aurait convenu…
Mais il s'agit tout de même de 109 personnes qui ont voté pour nous et que nous avons envie de remercier un par un.
Mais en toute honnêteté… quelle aventure !
Voir notre parcours
http://www.parissaveparis.fr/
La partie politique de l'opération reste pour nous un grand souvenir : Celui d'être aller au bout de notre concept, au bout de nous même.
Un bon score dimanche dernier aurait été la cerise sur le gâteau d'un parcours qui a largement dépassé nos espérances.
De la cerise, nous n'avons eu que le noyau.
Mais ce noyau, nous voulons le planter et en faire plus tard un arbre.
Car avec autant de soutiens, de personnes fantastiques derrière nous (ou plutôt avec nous), nous ne pouvons nous arrêter là.
Alors nous vous disons… à très bientôt !
14 mars 2008 | Lien permanent
L'accueil sur le terrain que nous réservent les habitants
du 8ème est incroyable.
Nombreux
partagent notre avis sur les dérives de ce monde politique dans lequel plus
personne ne croit.
Nous sommes une vraie chance de faire bouger les lignes et les certitudes.
Notre campagne décalée est populaire, citoyenne et
engagée.
Le ton surprend, mais le fond
convainc.
Plus que jamais
nous avons besoin de vous !
1. Relayez notre campagne à tous vos contacts.
Qu'ils aillent sur notre blog de campagne, notre
groupe Facebook.
Qu'à leur tour ils relayent notre
mouvement à leurs propres contacts.
Nous avons besoin de 2000 voix
pour marquer d'une pierre blanche ces municipales
2008.
2000
!
2. Aidez-nous financièrement !
Même si nous avons eu la chance d'avoir de belles voitures prêtées gracieusement pour servir notre campagne décalée, le reste coûte très cher.
Faîtes un don !
20 euros,
50 euros, 100 euros même.
Chaque aide de
votre part compte !
Merci
!
Et
n'oubliez pas "Think different, think Paris, think
Line"
http://www.parissaveparis.fr/
04 mars 2008 dans Actualité | Lien permanent
Qui sommes-nous ?
Notre liste Paris
Save Paris est composée de jeunes parisiens de toutes sensibilités,
à la fois déçus et amusés par le milieu de la politique et son virage brutal vers
une peoplisation outrancière.
Pour donner le ton à cette initiative, nous avons pris comme mascotte la reine mondiale des paillettes et du people dans notre communication : Paris Hilton.
Mais derrière l'aspect ludique de notre mouvement se cache une vraie volonté de redonner aux parisiens leur fierté perdue.
Notre mouvement a déjà été relayé par de nombreux médias.
Et notre site www.parissaveparis.fr a été visité par plus de 150 000 personnes.
Persuadés que l'enthousiasme, la bonne humeur, l'émulsion et un réel effort collectif peuvent apporter un mieux vivre à notre quartier, nous avons décidé de poursuivre notre logique jusqu'au bout.
C'est-à-dire jusqu'à composer une vraie liste municipale.
Nous sommes candidats dans le 8ème arrondissement de Paris pour ces Municipales 2008.
Pourquoi le 8ème
arrondissement ?
Le 8ème arrondissement est l'arrondissement symbole de Paris.
Des Champs Elysées à
la Concorde, du Parc Monceau à la Gare Saint-Lazare, notre arrondissement
présente toutes les facettes de notre capitale. A la fois pole économique,
touristique et cadre de vie.
Et qui d'autre pourrait mieux dynamiser ce merveilleux quartier que notre tête de liste Line Stambouli ?
Pour y avoir grandi et étudié, elle connaît le 8ème arrondissement par cœur.
Les colistiers
Line Stambouli, Jonathan Behar, Esther Maarek, Franck Dana, Déborah Guedj, Jonathan Silberman, Aude Giraud, Matthieu Gibbson, Carine Ouahrirou, Raphaël Melki, Prune Vidal, Alain Baranes-Baldocchi et Alexia Azria-Levy.
Notre programme
Il reprend l'esprit de notre opération Paris Save Paris, visible sur notre site www.parissaveparis.fr
Avec entre autres la Bentlib', le Conception Day, le Pack Bonnebouf' ou les Taxis Roses.
Ou d'autres propositions pour l'éducation, l'économie, l'écologie, la santé, la propreté du quartier.
Un blog de campagne sur l'adresse www.parissavaparis.fr sera installé mercredi 27 février 2008.
Des Happenings sont déja prévus, comme "le Pique Nique de la Blonde" le dimanche 2 mars 2008 au Parc Monceau à 15h30.
Une soirée au club "Sens" jeudi 6 mars 2008.
Et bien d'autres encore... nous vous tiendrons informés.
Notre ambition principale est de redonner de la vie au 8ème arrondissement, et par lui à tout Paris.
En Effet, la vie nocturne et
l'esprit de fête, symboles de la bonne santé et du prestige d'une grande ville,
sont à Paris dans une agonie profonde.
Notre jeunesse n'exclut pas notre expérience.
Nous sommes une chance hystérique de faire bouger enfin les choses.
Nous appelons à voter pour l'avenir.
A voter pour nous.
L'équipe de Paris Save Paris
26 février 2008 dans Actualité | Lien permanent
Voici un exposé que j'ai tenu en conférence Jeudi 14 février 2008, à l'ENA devant l'association "Histoire du Radicalisme", présidée par Monsieur Marcel Ruby, vice Président du Parti Radical.
Conférence Histoire du Radicalisme.
Jeudi 14 février 2008.
Chirac… le Dernier Président Radical ?
Jacques Chirac… Il est l’animal politique par excellence, à l’origine de
nombreuses vocations, d’autant de meurtres politiques, et dont une partie de
lui-même loge toujours dans le Palais de l’Elysée.
Au cours de ce qui reste à ce jour la plus
impressionnante carrière politique de l’Histoire récente, Jacques Chirac n’a
pourtant jamais approché le Parti Radical Valoisien. Du moins… pas directement….
Nous verrons toute à l’heure de quelle manière il a joué
un rôle pour nous.
D’abord son parcours politique.
Il est connu certes, mais il mérite que l’on s’y attarde
un peu.
Le jeune Chirac tombe amoureux du Gaullisme pendant la
période trouble de la guerre d’Algérie. En fait, on verra plus tard qu’il pense à ce
moment là tomber amoureux du Gaullisme. Le Général, qui comprend alors que l’intérêt de la France
est de se retirer de sa colonie, devient un exemple politique pour Chirac…
Comprendre l’intérêt de la France.
Telle est la croyance profonde du jeune Chirac.
Soulignons que son escapade algérienne laissera de lui
deux images fortes :
D’abord, il est l’un des rares officiers français à avoir
laissé de bons souvenirs aux algériens qu’il a croisés. Par son humanisme et
par son respect.
Ensuite, cela fait de lui le dernier Président de la
République à avoir défendu son pays sur le terrain. Il n’y en aura plus après
lui.
La carrière fulgurante de Jacques Chirac démarre en 1962.
Entrée au cabinet de Pompidou, puis un passage à la Cour
des Comptes, puis le premier ministre le pousse à se jeter dans le grand bain
électoral : Les législatives.
Symboliquement, il ira battre un communiste, chez lui, en
Corrèze.
Gagnant ainsi l’admiration de ses pairs, et surtout gagnant son ticket pour le gouvernement.
Le bulldozer de Pompidou (son surnom) devient son secrétaire d’état à
l’emploi en 1967. Le premier du genre dans un gouvernement.
Chirac aussi y fait sa rupture.
Au contact de celui qui devient son père spirituel,
Chirac rompt avec le Gaullisme en même temps que Pompidou. Ce dernier ayant été remercié par de Gaulle, Chirac
restera son antenne au sein du gouvernement.
Avant d’en devenir l’un des principaux ministres, une
fois Pompidou à l’Elysée.
(Il n’aura pas Matignon à cause de son jeune âge…)
Des portefeuilles qui seront à sa charge, c’est dans
l’agriculture que Chirac est le plus à l’aise. Cette passion de l’homme qui nourrit d’autres hommes,
dans un partage de nourriture à travers le monde, est un sentiment qui l’anime
durant cette fonction.
Les agriculteurs ne se trompent pas sur sa sincérité, et
Chirac obtient toute leur ferveur.
Chaban Delmas hors jeu, Valery Giscard d’Estaing remporte
l’Elysée en 1974.
Jacques Chirac devient son premier ministre.
Matignon sonne pour Chirac le départ d’une longue, très
longue campagne présidentielle.
Il s’empare petit à petit de l’UDR, le parti de la
droite.
Parallèlement à cette montée en puissance politique, il
va claquer la porte au nez de Giscard avec lequel les relations ont très vite
dégénéré. Nous sommes en 1976.
Chirac a alors besoin d’un appareil politique fort pour
ses ambitions élyséennes.
Il crée le RPR en 1977 et dans la foulée s’empare de
l’Hôtel de Ville.
Devenant ainsi le premier Maire de Paris.
Chirac se lance, il se présente aux présidentielles de
1981.
Il ne passe pas le premier tour. Mais il en profite pour se venger de Giscard en soutenant
officieusement Mitterrand... Avec le succès que l’on connaît.
Après cette défaite, Chirac n’est pas abattu
politiquement.
Bien au contraire.
En 1983, il est réélu Maire de Paris en remportant les 20
arrondissements.
Ça laisse rêveur… Et il devient tout logiquement premier ministre de la première
cohabitation en 1986.
1988, le premier ministre Chirac affronte le Président
Mitterrand pour les présidentielles. De ce duel au sommet, le leader socialiste sortira
vainqueur… une nouvelle fois.
En 1989, la carrière politique de Chirac est de nouveau
sauvée par Paris.
Et encore 20 arrondissements sur 20 ! On mesure aujourd’hui l’exploit…
Vient ensuite l’épisode de la seconde cohabitation entre
Mitterrand et la droite. En 1993, après l’effondrement de la gauche aux
législatives.
Balladur premier ministre, sa garde rapprochée avec un
certain Sarkozy, et la trahison de tout ce petit monde à son égard. Les meilleurs experts voient en la candidature de
Balladur aux présidentielles de 1995 la fin de la carrière politique de Jacques
Chirac. On connaît le dénouement de ce vaudeville comme seule la
politique sait en produire.
Chirac Président en 1995, acteur malheureux de la
cohabitation entre 1997 et 2002.
Ressuscité le 21 avril 2002 lorsque son premier ministre
Jospin ne passe pas le premier tour.
Chirac ne quittera l’Elysée que le 16 mai 2007, après 12
ans d’un règne mitigé.
Voilà pour ce qui est du résumé du parcours de notre
ancien Président.
Dont malheureusement les médias et l’inconscient
collectif n’ont retenu que de sombres affaires financières et un sentiment
d’immobilisme et d’inaction.
Je fais partie de ceux qui pensent que l’Histoire rendra
à Jacques Chirac ce que les médias lui ont pris. La grandeur.
Revenons alors à notre question du jour.
Et le Radicalisme dans tout ça ?
On peut voir dans certaines actions politiques de Jacques
Chirac des inspirations radicales.
Chirac a milité contre le colonialisme. Jeune, il fût porteur de valise pour l’ANC de Nelson
Mandela.
Il a été le premier chef d’état occidental à parler du
colonialisme comme un crime contre l’Humanité.
Il a même en tant que Maire de Paris refusé que notre
capitale soit associée aux célébrations des 500 ans de la découverte des
Amériques par Christophe Colomb.
Il fût également le premier Président de la République à
reconnaître la faute de l’Etat français sous l’occupation nazi (en 1995).
Il a été l’électron accélérateur de l’écologie en France,
mais aussi au niveau international. Avec sa fameuse phrase « Notre maison brûle et nous
regardons ailleurs ». Il ensuite fait entrer La Charte de l’Environnement dans la
Constitution de la Vème République.
Très actif dans la construction européenne et la mise en
place de l’euro, il a tout de même été le premier, et presque le seul, à
respecter le chemin démocratique au sujet de la constitution Européenne.
L’Europe a peut être perdu une bataille dans le référendum de 2005. Mais la démocratie sous Chirac a gagné…
Chirac a crée un super ministère de l’emploi, de la
cohésion sociale et du logement. Le premier du genre, confié à Borloo en 2005.
Une continuité de son fameux thème de la « fracture
sociale » sur lequel Jacques Chirac a toujours travaillé depuis… 1967 et
son premier strapontin gouvernemental. La fracture sociale est restée le thème de réflexion de
Chirac tout le long de sa carrière.
Notons à ce sujet que Chirac est l’inventeur de l’ANPE et
des allocations chômage. Une idée tout directement inspirée du Solidarisme.
Le 30 juin 1975, Chirac fait passer une loi d’obligation
nationale de solidarité. 30 ans plus tard, sous le Gouvernement Villepin, il
invente le concept d’égalité des chances.
Chirac a toujours su imposer la laïcité (on se rappelle
de l’affaire du voile à l’école), et a combattu le communautarisme.
Et surtout… il a toujours préservé l’union nationale. Chirac n’a jamais dressé une catégorie de français contre
l’autre.
« La France n’est jamais plus forte que lorsqu’elle
est pour tous ».
De cet état d’esprit est née la « HALDE », la
lutte contre les discriminations.
Antiraciste républicain, Chirac a été l’un des seuls
politiques de haut niveau à avoir toujours dit non à le Pen.
Mais c’est dans la personnalité même de Jacques Chirac
que l’on doit chercher une réponse à notre question du jour.
Comme la philosophie du Radicalisme, qui a demandé des
centaines d’ouvrages pour être expliquées, la personnalité de Jacques Chirac
est d’une complexité rarement atteinte chez un homme.
On parle du « mystère Chirac » comme l’on parle
du « mystère Radical ».
Une grande complexité vis-à-vis de la religion d’abord.
De culture catholique, Chirac s’est tourné ensuite vers
le Bouddhisme. Puis le Judaïsme, sans bien sûr penser à quelconque
conversion. Et malgré cela, comme je l’ai déjà dit, son plus grand
combat a été de préserver la laïcité.
Chirac est de l’aveu de tous une personne d’une grande
compassion à la souffrance des autres. En témoignent ses nombreuses actions pour les enfants
handicapés (en Corrèze). Ou l’adoption la petite Anh Dao, réfugiée d’un boat
people.
Sa fibre profonde est sans aucun doute à gauche.
Son grand-père, Louis, militant journaliste, Radical dans
l’âme, proche des idées de Léon Blum et Franc Maçon décomplexé, a laissé une
empreinte indélébile au petit Jacques.
Son père Abel, plus franchement Radical et anti
gaulliste, également.
Et lorsque Michel Rocard entraîne le jeune Chirac dans
ses premières réunions politiques, c’est à la SFIO (l’ancêtre du PS).
Chirac n’est pas vraiment un militant de gauche, même si
le dimanche, Place St Sulpice, il vend l’Humanité à la criée.
Par contre, il milite contre le nucléaire et signe le
Traité de Stockholm… ce qui lui vaudra quelques problèmes à son arrivée en
politique plus tard.
Jacques Chirac a été un homme de gauche qui a évolué dans
un monde de droite. Et tenter d’y appliquer ses idées.
Tout comme le Parti Radical Valoisien est un parti de
gauche qui évolue aujourd’hui dans un monde de droite. En essayant d’y imposer ses valeurs.
Et puis, tout comme le Parti Radical, Jacques Chirac
assoit une grande partie de sa personnalité sur la culture.
L’ancien Président s’est toujours amusé de cette
réputation d’analphabète buveur de bière qui lui colle aux baskets. Sa façon à
lui de rouler les médias dans la farine.
Car le moins que l’on puisse dire, c’est que la culture
de Chirac est impressionnante.
Dès le plus jeune âge, trouvant les cours rébarbatifs, il
sèche l’école pour se consacrer à l’Art.
Adolescent, il apprend le Sanscrit, puis le Russe.
Et à 20 ans, le jeune Chirac traduit « Eugène
Onéguine » de Pouchkine.
Sa passion pour l’Art se transforme en fascination pour
les civilisations. Russe, indienne, africaine, chinoise, sud américaine… il
n’est jamais rassasié.
Grâce à sa position politique, il se fait envoyer des
rapports de fouilles archéologiques par le Président Chinois, lance des
recherches sur le berceau de la civilisation avec Kadhafi, organise des
discours à l’Elysée devant des archéologues, et n’hésite pas à créer un
incident diplomatique avec l’Espagne en défendant publiquement l’art sud
américain face au colonialisme.
Lorsqu’il est à l’Elysée, son bureau est un fantastique
musée d’art.
Et nombreux sont les chefs d’états étrangers qui
restèrent scotchés face à ses connaissances dans les domaines les plus pointus.
En tant que Maire de Paris, son amitié avec Pierre
Seghers a vu naître la Maison de la Poésie.
Mais que recherche donc Jacques Chirac dans cette passion
des œuvres d’art du monde entier ?
Tout comme le Parti Radical, Chirac cherche dans la
culture et l’Art les secrets de l’Histoire.
Voilà l’occupation de Jacques Chirac durant toute sa vie. Et aujourd’hui encore… une obsession. L’évolution de l’humanité.
Et j’ai envie d’ajouter ceci.
C’est peut être parce qu’il a trop passé de temps à
analyser l’évolution de l’humanité, qu’il n’est pas arrivé à diriger
concrètement le pays comme il avait pourtant les capacités de le faire.
Etre tourné sans cesse vers le passée, même lorsque
l’idéologie possède les clés pour changer le présent, empêche inexorablement à
préparer l’avenir.
Et le Parti Radical Valoisien en est avec Chirac l’autre
illustre exemple de ses dernières années.
La personnalité de Jacques Chirac et l’identité du Parti
Radical sont semblables.
Un profond humanisme, une réflexion assidue sur l’homme
et son évolution.
Une culture universelle. Républicains jusque dans les
entrailles.
Mais aujourd’hui Jacques Chirac est à la retraite
politique.
Et malgré des convictions que j’estime justes, il n’a pas
réussi à préparer l’avenir de notre pays. Un mauvais entourage ayant souvent brouillé son jugement.
Aujourd’hui, le parti héritier de Jacques Chirac n’est
pas l’UMP.
C’est le Parti Radical Valoisien.
Et je ne pense pas que ce soit par coïncidence que
Jacques Chirac ait fait de Jean Louis Borloo un ministre incontournable de son
quinquennat. Et une personnalité politique majeure. De ce fait, Jacques Chirac a sauvé le Parti Radical, qui
n’aurait pas pesé lourd sans son nouveau président.
En conclusion, je dirais que :
Jacques Chirac n’a pas été un bon Président Radical.
Il s’est souvent perdu et s’est parfois laissé influencé
dans la mauvaise direction. Même s’il restera probablement le dernier grand Président
Républicain à l’Elysée.
Mais sa personnalité ne laisse aucune ambiguïté : Il est un Radical.
Je dirais même un Radical mondialiste, universel. Qui par l’intermédiaire de Jean Louis Borloo, nous
demande de poursuivre le flambeau.
Rechercher comme il a toujours voulu, et comme nous
l’avons toujours voulu au Parti Radical, la solution intermédiaire entre le
libéralisme et le communisme. En préservant les valeurs de la République et le respect
de l’homme.
Chirac et le Parti Radical partagent la même idéologie.
Mais c’est au Parti Radical, à nous, de la mettre enfin en pratique.
15 février 2008 dans politique | Lien permanent
Il faut avouer une chose... il y a des gens barrés.
Mais du barré génial, c'est toujours bon à prendre.
Respectons la logique.
La politique est devenu people, le Président de la République se trouve à la une de Public et Voici toutes les semaines, le Bling Bling est passé des rappeurs de banlieues à l'Elysée, la nouvelle première dame de France est une chanteuse bobo...
Et les municipales à Paris ?
A gauche, un Delanoë qui n'a fait que servir les jeux du cirque à son peuple pour lui faire oublier un Paris qui s'enfonce dans la saleté, la pauvreté et l'ennui.
A droite... une dame respectable mais pas franchement crédible niveau "Paris du futur".
Alors pourquoi pas Paris Hilton ?
Avec un programme complet, une association de bargeots nous démontre que tout est possible.
Ca ne vous rappelle rien ?
Alors rendez vous sur le site de Paris Save Paris pour Signer la pétition !
27 janvier 2008 dans Actualité | Lien permanent
Les mauvaises langues affirment que Staline y a eu droit.
Mais la vérité est ailleurs.
L'Histoire est en marche. Le monde change à une vitesse que nous, simples et simplets français, nous refusons d'admettre.
Il ne s'agit pas d'être pro ou anti Poutine, il s'agit de comprendre comment le monde fonctionne.
La Russie est une jeune démocratie.
Elle s'est libérée du drame du communisme depuis moins de 20 ans.
Nous, en France, combien de Républiques, d'Empires et de Révolutions avons-nous fait avant d'obtenir l'esquisse de Démocratie dans laquelle nous vivons ?
Il y a quelques jours, un grand journaliste de RMC osait enfin sortir la phrase qui est sur beaucoup de lèvres actuellement : Qui, des médias russes ou des médias français sont les moins libres ?
La réponse semble évidente... même si elle est difficile à admettre pour certains.
Alors acceptons l'Histoire et pour une fois apprenons des autres.
La Russie est dirigée par un homme qui préfère l'impopularité internationale à la démagogie.
Son but est de redonner à son pays la fierté perdue, dans l'efficacité.
Uniquement dans l'efficacité.
A nous la peoplisation... à eux l'efficacité.
Le résultat est là.
Alors que la France s'enfonce dans un système qui crée des travailleurs pauvres, la Russie a pris depuis longtemps le chemin de la réussite économique.
C'est juste une question de temps.
N'oublions pas la taille et le nombre d'habitants de ce pays.
N'oublions pas encore une fois de quel enfert la Russie revient.
Alors Monsieur Notre Président de la République.
Vous qui proclamiez refuser de sérer la pogne de Poutine avant de le connaître.
Vous qui avez appris l'ivresse (lol) du pouvoir à ses cotés lors du votre première grande sortie.
Libérez le Poutine qui est en vous.
Pas seulement dans son art de maîtriser l'information (...).
Mais dans son efficacité, son anti conformisme, son patriotisme.
Faîte de la France une priorité, il faut intaller un minimum de protectionnisme économique. Nous avons un avantage sur les autres, notre population. Sa richesse, sa diversité dans le talent.
Ne vous alignez sur aucune position géopolitique, créez les votre et imposez les.
Soyez ferme avec nos "partenaires" européens, nos cousins américains, nos clients lybiens (comme Poutine a été ferme et subtile à la fois avec l'Iran).
Et peut être que la prochaine couverture du Time sera pour vous.
Ca vous changera de Paris Match...
Extrait d'un entretien de la presse écrite avec Poutine:
Sur les relations avec les Etats-Unis :
"La Russie a démontré à plusieurs reprises par la politique menée pendant
les quinze dernières années qu'elle ne veut pas être simplement partenaire mais
aussi amie de l'Amérique. Mais parfois, on a l'impression que l'Amérique n'a
pas besoin d'amis, que les Etats-Unis ont besoin de vassaux qu'ils peuvent
commander."
Sur Anna Politkovskaïa :
"Vous savez que Politkovskaïa ne jouait aucun rôle dans la vie politique
russe. Insinuer qu'elle représentait un danger pour le pouvoir est une
absurdité. Je pense que son assassinat est tout simplement une provocation
contre le pouvoir. Personne n'a jamais parlé d'elle, une poignée de personnes
connaissait ses activités et à présent tout le pays et le monde en parle. C'est
une provocation intentionnelle, on a choisi une victime emblématique et on l'a
abattue, voilà tout."
Sur Kasparov et les arrestations lors des manifestations de l'opposition :
"Pourquoi, d'après vous, Kasparov, lorsqu'il a été arrêté, s'exprimait-il
en anglais et non en russe ? A mon avis, c'est parce qu'il s'adressait à
un public occidental. Quelqu'un qui veut être dirigeant de son pays doit penser
aux intérêts de son propre peuple et parler dans sa langue natale".
"Regardez les résultats, ils ne font même pas 1 % des suffrages. Sur le
plan politique, il n'y a aucune raison de s'en inquiéter. Je les vois comme un
instrument aux mains d'Etats étrangers visant à s'immiscer dans les affaires
intérieures de la Russie."
"En ce qui concerne les arrestations [lors de manifestations de
l'opposition], le fait est que les manifestants ne veulent pas simplement
exprimer leur opinion mais aussi être mis aux arrêts, provoquer le pouvoir pour
le pousser à agir avec cruauté. Ils veulent manifester là où on le leur
interdit. Je vous le dis en toute responsabilité : les autorités continueront
de réagir de cette manière."
Sur sa formation d'agent du KGB :
"On nous a toujours appris à être autodidacte, à analyser la réalité des
événements en cours, d'en tirer des conclusions et de réagir en
conséquence."
"Bien sûr, certaines choses de nos expériences passées peuvent nous
servir, d'autres ont disparu. Le plus important est que, à l'université comme
au KGB, on nous apprend à réfléchir de façon autonome, à collecter une
information objective, l'analyser et à partir de cela prendre des
décisions."
"Travailler dans le renseignement, c'est savoir travailler avec des gens
et avant tout les respecter."
Sur Gorbatchev, Eltsine et les années 1990 :
"Je ne crois pas que j'aurais été capable de faire comme Eltsine et
Gorbatchev qui ont voulu mettre fin au système soviétique que le peuple de
Russie ne pouvait plus supporter. Gorbatchev a fait le premier pas, et Eltsine
a achevé cette transformation historique, très importante pour la Russie et son
peuple. Gorbatchev et surtout Eltsine ont donné à la Russie la liberté."
"Mais les choses ont empiré [après la chute de l'URSS]. Ce fut une
désillusion tragique parce qu'au nom de la démocratie, on a commencé à tout
permettre ; au nom du marché, on a commencé à voler des millions et à enrichir
quelques individus ; on a permis la dilapidation et le vol d'énormes ressources
appartenant au peuple tout entier."
Sur la corruption :
"Nous n'arrivons pas à résoudre le problème de la corruption et à
contrôler la situation en la matière. C'est plus complexe pour une économie en
transition et un système politique en restructuration. Je dois franchement
avouer que le système de contrôle par la société civile des activités des
institutions d'Etat ne fonctionne pas."
Sur sa foi religieuse :
"Il y a des choses sur lesquelles je ne peux pas m'exprimer publiquement
parce que cela paraîtra comme de l'autopromotion ou une sorte de strip-tease
politique."
"J'ai une bible dans mon avion et je vole souvent. J'ai donc la
possibilité de lire la Bible."
Sur son statut de "leader national" :
"Je pense qu'il ne s'agit pas d'une catégorie administrative, ni même
politique. Cela n'est pas déterminé par le nombre de lignes téléphoniques mises
à votre disposition dans le cadre de votre fonction. C'est une charge morale
fondée sur la confiance du peuple."
22 décembre 2007 dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (0)
Et de 4 !
Sébastien Loeb a remporté son 4ème titre de champion du monde.
Le 4ème consécutif !
Pourtant, celui qui est considéré par ses pères comme le meilleur pilote de rallye de tous les temps est quasiment un inconnu dans son pays... la France.
Alors que Platini était l'idole de toute la jeunesse française, un autre grand champion faisait référence dans sa catégorie. Un as, un patron, un génie.
A l'époque, sa discipline faisait encore réver, mélange de glamour et de haute technologie.
Je parle bien sûr de Formule 1, et du seul pilote français à ce jour qui a été sacré champion du monde (4 fois !), Alain Prost.
C'était la belle époque du sport automobile. Loin du formatage d'aujourd'hui, des réglementations compliquées et des contraintes d'études de marché.
Les écuries pouvaient s'essayer à toutes les prouesses techniques, les pilotes avaient un caractère bien trempé (il faut dire qu'ils n'avaient pas l'âge de porter des couches culottes comme ceux de maintenant), et la lutte sur la piste se terminait le plus souvent dans les paddocks. Prost et Senna resteront la référence du duel acharné entre deux champions.
Le sacre d'Alain Prost fût la consécration d'une période bénite pour tous les amoureux du sport automobile de notre pays. Parfois, le tiers des participants d'un grand prix était français. Beltoise, Arnoux, Tambey, Laffite, Pironi, Jabouille... et Prost bien sûr. Voilà pour les meilleurs d'entre eux (j'en oublie sûrement).
Ensuite... plus rien. Le vide absolu. Panis et Alesi n'ont pas su prendre la relève. Et aujourd'hui, il n'y a même plus de pilote français en Formule 1.
Que s'est-il passé ?
Le cas de Sébastien Loeb confime malheureusement ce que je pensais.
Pourtant, le rallye possède toutes les qualités pour être une discipline populaire. Contrairement à la F1, beaucoup de passionnés peuvent s'essayer à la pratique du rallye. Il suffit d'avoir une petite voiture performante, et de s'inscrire à des étapes régionales. Ensuite, le talent fait le reste.
Sébastien Loeb aurait du alors bénificier de la popularité d'un Zidane. Ou au moins d'un Prost dans les années 80.
Mais non... aucune médiatisation. A peine quelques images le jour de son sacre.
Et en parrallèle, on apprend que 2500 nouveaux radars vont être installés sur les routes de France. Que la place de la voiture est de nouveau remise en question à Paris (même à droite !), que l'écotaxe va viser les grosses cylindrées au lieu de s'attaquer au vrais pollueurs automobiles (les camions, les diesels et les voitures les plus anciennes). Bref, que la politique anti voiture bat son plein.
Voilà le tort de Sébastien Loeb.
Etre un virtuose d'une discipline politiquement incorrecte.
Voilà également la raison de l'absence de pilotes français en Formule 1.
L'Automobile, objet de rêve, chef d'oeuvre pour passionnés, bijou de technologie, source de plaisir et de sensations, est un bouc émissaire.
Celle qui s'est retrouvée malgré elle politiquement incorrect est victime du politiquement mauvais.
Mauvaise formation des conducteurs, mauvaise orientation industrielle (20 ans de diesel, l'absence de micro car sur le marché mise à part la trop chère Smart), mauvaise aménagement des voieries, mauvaise politique des transports...
Passionnés d'Automibile, resistons à cette stupide pensée unique.
Et espérons qu'un jour, Sébastien Loeb fasse enfin réver la jeunesse de notre pays.
22 décembre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent
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