LE BLOG DE FRANCK DANA

Mes dons de voyance

Il y a des jours où on a envie de se la raconter un peu.

Même si l'épisode de cette semaine sur ma boite mail n'est pas vraiment glorieux... bref.

Je reviens sur mes romans.

Le premier, ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE, n'a toujours pas trouvé d'éditeur.

Ni même les deux suites UN NOUVEL ORDRE MONDIAL ! et COUP D ETAT.

Je ne désespère pas.

ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE a été écrit en 2002 et déposé peu de temps après.

Le contexte politique que j'avais alors imaginé pour accompagner l'action était le suivant:

Un Président de la République affaiblit par un Ministre de l'Intérieur ultra médiatisé et prêt à tout pour entrer à l'Elysée.

Ministre de l'Intérieur, qui utilise au maximum le problème des banlieues et de l'insécurité.

Des médias ultra complices de ce ministre.

Et enfin, un retour à Matignon de Alain Juppé (Albert Dupé dans le roman) qui se coltine le poste de premier ministre car le ministre de l'intérieur n'en voulait plus, soucieux de ne pas se griller pour les présidentielles.(et ça je crois que c'est pour bientôt)

Voilà, je vous jure que toute ressemblance avec la réalité n'est qu'une pure coïncidence.

Je devrais même réclamer mes droits d'auteur à Monsieur Sarkozy.

(que je soutiens d'ailleurs...)

J'espère que mes dons de voyance s'arrêteront là !!!

Sinon.... je n'en dis pas plus.

Mais l'action de ce roman démarre en septembre, avant l'année électorale.

05 mai 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

Projet en cours

"SILVERGATE"

C'est un projet de long métrage d'animation dont je suis l'auteur.

J'y collabore avec une bande de fous talentueux en techniques de création d'images 3D, 2D et je sais pas quoi encore (j'ai pas vraiment compris) que sont Didier, Tarik et leur bande.

Voici le Pitch :

Ernest Premier, Président du petit état Africain du Silvergate, doit s'exiler avec sa famille en plein milieu de la nuit. Direction Paris et une cité chaude de banlieue.

Qui a contraint ce vrai démocrate à fuir sans argent un pays qui lui était entièrement voué ?

Le ministre des affaires étrangères David Davout aimerait bien le savoir.

Et la journaliste satyrique Karla Uno s'en amuse bien.

Pourtant la règle du Mubutu était simple et permettait de protéger la principale richesse du Silvergate: La plante de tizoutou.

En attendant de le découvrir, Ernest Premier doit s'adapter à la vie dans une cité.

A moins que ce soit l'inverse.

VOILA !!

Je prie pour que ce projet aboutisse.

Il est temps que l'on puisse parler librement des relations politques franco-africaine, et de l'Afrique dont tout le monde se fout.

COPYRIGHT FRANCK DANA. DEPOT SACD.

29 avril 2006 dans projets | Lien permanent | Commentaires (1)

Rien à foutre des SDF !

Ceux qui me connaissent ne peuvent pas sérieusement me traiter de gauchiste.

Je me situe politiquement plutôt à droite, surtout économiquement.

Et je suis de ceux qui clament la religion du travail et de l'ambition.

Je ne peux que déplorer le discours stupide et démago des gaucho-socialo névrosés qui empêchent notre pays d'avancer dans le bon sens depuis trop longtemps.

Tous ces idiots dangeureux qui entretiennent la lutte des classes en présentant le patron comme un salaud et en manipulant ceux qui (à juste titre) ont peur de l'avenir.

Et je ne dis pas celà parce que  je suis un ancien chef d'entreprise (ruiné au passage) mais parce qu'il s'agit juste à mon avis de bon sens.

Bref, tout ça pour dire que je suis de droite (et même militant UMP) et fier de l'être.

Et pourtant...

Pourtant qu'est ce que c'est que cette société qui affiche un dédain, un mépris, un "j'en ai rien a foutisme" total et totalement immoral envers ces pauvres gens qui sont tombés du train en marche!

J'en sais quelque chose, on peut passer en un rien de temps de la lumière à l'obscurité, de la gloire à la déroute, de la richesse à la pauvreté.

Il ne faut que très peu de temps pour que votre banquier vous lâche, votre propriétaire vous foute dehors, vos amis vous trahissent, votre femme vous quitte et votre famille vous ignore.

(en ce qui me concerne, heureusement que ma famille était là...)

Juste un faux pas, une erreur, une mauvaise appréciation.

Et très peu de personnes sont à l'abris d'une tornade.

Alors en quoi ces hommes et ces femmes sont-ils inférieurs à nous ?

On les ignore, on ne les regarde pas, on baisse la tête lorsqu'ils réclament de l'aide, on ne baisse pas la vitre de sa voiture même pour dire un simple bonjour, on marche presque dessus dans la rue.

Et surtout, surtout, surtout...

Aucun (mais alors aucun !) gouvernement n'a pris le problème des SDF au sérieux.

Rien à foutre !

Ils ont une carte d'électeur ? Non ? Tant pis...

Que Dieu bénisse les Restos du Coeur, nous on a autre chose à faire.

L'élite refuse de (re) intégrer les SDF comme ils ont refusé d'intégrer les immigrés.

Je crois qu'on l'aura bien cherché la guerre civile...

Je propose la création d'un Ministère de l'Exclusion.

Son action: Ramasser les gens dans la rue pour leur réapprendre à vivre.

Il ne s'agit pas seulement d'aide et d'assistanat.

Il ne s'agit pas seulement d'héberger pour la nuit et de servir la soupe.

Ce Ministère aura une vraie mission de réintégration dans la vie.

On s'habille bien, on présente bien, on se cultive, on comble certaines lacunes par des formations, on apprend à se connaitre, à reprendre confiance en soi, à assimiler ses erreurs et à dévelloper ses projets. Et le tout bien sûr dans des centres adaptés pouvant accueillir à l'année hommes, femmes, familles. Avec confort et dignité.

ATTENTION !!

Ce n'est pas gratuit !

Il y a obligation en échange de résultats !

Une fois l'ex SDF réintégré, il laisse sa place à un autre.

Avec l'espoir qu'un tel programme soit un jour caduque.

Il  ne s'agit surtout pas de créer une société d'assistanat qui ne serait bon pour personne.

Financer un tel projet ?

C'est un investissement à moyen terme.

Les personnes qui s'en sortiront grâce à ce programme seront de futurs contribuables modèles.

Et pourquoi pas de futurs entrepreneurs.

L'Etat récupérera ses billes et fera même des bénéfices.

J'ai beau être de droite et penser qu'il faut investir dans la personne plutôt que dans la finance.

Avoir enfin un pays plus fort par un peuple plus fort.

En parallèle à la nécessaire économie de marché.

21 avril 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

Un communautarisme positif ?

La question peut faire mal, mais elle mérite d'être posée.

Il y a t'il un communautarisme positif ?

En d'autres termes, il y a t'il des avantages pour notre démocratie à ce que les communautés se regroupent afin d'affronter les difficultés de la vie ?

Franchement... j'en suis persuadé.

Non, je n'ai pas choper la grippe dieudonnaire (virus le plus grave qui ravage notre pays), mais je tente de prendre un peu de recul sur la situation explosive de notre société.

Pourtant, mes souvenirs d'enfance me font baigner dans l'utopisme le plus primaire encore aujourd'hui. C'était il y a quinze ans, vingt ans.

Moi ado juif et riche avec mes amis de toutes origines et statuts socials possibles et inimaginables.

Presque jamais de tension, jamais d'animosité, des juifs et des arabes qui déconnent ensemble sur le conflit qui les oppose, des noirs dans l'autodérision totale, des riches qui n'ont pas honte d'être riches et des moins riches qui savent qu'ils le deviendront à force de travail et de respect.

Bien sûr, il y avait déjà quelques excités qui nous faisaient un peu peur.

Mais c'était marginal à l'époque.

Ca peut paraître idiot ce que je vais dire.

Mais j'ai passé toute ma scolarité dans le collège lycée Henri Bergson dans le 19ème arrondissement, mon père me déposait devant tous les matins en Jaguar...

... et je n'ai jamais été inquiété par qui que ce soit.

En 2006, j'aurais terminé probablement comme Ie jeune Halimi.

Voilà pour le monde idéal (que j'ai idéalisé un peu, tout n'était pas rose non plus) de mon enfance.

Et j'aurais aimé que tout le monde grandisse dans ces conditions.

Seulement, il y a la réalité d'aujourd'hui.

Une tension entre les communautés qui s'est transformée en haine de l'autre, la violence, l'incompréhension générale et la discrimination de tous pour tous.

Si l'on aime pas l'autre, c'est qu'on ne le comprend pas. Qu'on refuse de le connaître.

Et si l'on refuse de le connaître c'est que l'on est soi-même focalisé sur ses problèmes.

Chaque communauté est persuadée qu'elle LA victime du système, sans chercher à comprendre les souffrances de la communauté voisine.

Alors c'est la guerre. La guerre de la victimisation.

Je te tue car je suis plus une victime que toi.

Résultat, une société française tirée par le bas et une guerre civile qui ne dit pas son nom.

J'en suis persuadé, le salut ne viendra que par le travail et la solidarité.

Alors pourquoi pas structurer la société pour que le travail et la solidarité s'organisent au niveau des différentes communautés.

Plus d'apriori et surtourt plus de discrimination à l'embauche.

Chaque corps de métier représenté dans chaque communauté, tous les talents s'expriment, toutes les voies ouvertes à tout le monde.

Et une fois que tout le monde se sera grandi par le travail, que les barrières sociales auront enfin sautées, je pense qu'il sera plus facile alors d'apprendre à vivre ensemble.

Sans frustration.

Ma thèse est encore sommaire.

Je la dévelloperai dans les prochains jours avec peut être même des propositions concrêtes.

Le communautarisme positif tout en gardant la République soudée.

Le communautarisme économique en évitant (et même en le combatant) le communautarisme culturel et religieux. Avec l'instauration de passerelles entre les communautés pour éviter l'effet ghetto. La mise en place d'un tel système est aussi difficile que dangeureux.

Mais pourquoi pas ?

16 avril 2006 dans politique | Lien permanent | Commentaires (14)

je me présente...

je me présente...

Bonjour,

Je suis un jeune auteur dont le contenu des romans semblent déranger, puisque les maisons d'éditions malgré leur enthousiasme préfèrent (pour le moment) ne pas se mouiller.

Pourtant, ma seule ambition est de divertir, tout en posant certaines questions sur le fonctionnement de notre pays.

Certe, mes romans (une trilogie de thriller politique "Ennemis de la République", "Un Nouvel Ordre Mondial !" et "Coup d'Etat") mettent en scènes des personnages connus, certe le style ne correspond à aucune case prédéfinie, certe ce n'est pas de la grande littérature, mais ces romans plaisent.

Tout simplement.

Nombreuses ont été les bonnes critiques de tout ceux qui ont lu mes manuscrits.

A commencer par "ça surprend !"

De toute façon, si j'avais été le seul à y croire, j'aurais laisser tomber depuis longtemps.

Mais au delà de ma petite personne, ce problème de romans difficiles à éditer parceque ne rentrant dans aucune case (et qui doit concerner j'en suis sûr beaucoup d'auteurs) pourrait lancer de nombreuses réflexions.

Mon Blog, je l'ai fait pour avoir enfin un espace de réflexion sans censure.

Des idées, des chroniques, des passages de mes romans.

Le premier étant une réflexion sur le saccage de la permanence d'un élu du peuple.

13 avril 2006 dans présentation | Lien permanent | Commentaires (0)

la démocratie en danger

Il est environ 1 h 30 du matin lorsque deux tags sont repérés sur la vitrine de la permanence du député de la quatrième circonscription de Paris, Pierre Lellouche.

« Non au CPE » et surtout un très poétique « Lellouche t’es louche ».

Le ton est donné.

Deux heures plus tard, 300 manifestants préfèrent une expression plus directe.

La permanence de l’élu UMP est complètement saccagée.

Aidés par un morceau de banc public, les « jeunes », comme la gauche les appelle tendrement, ont brisé toute la vitrine qui faisait office de façade de ce local situé rue de Maubeuge dans le 9ème arrondissement. Début de leur opération commando.

Chaque pièce de la permanence a été minutieusement massacrée et le mobilier jeté à l’extérieur.

Ils ont détruit ce qu’ils ont pu.

Enfin, les objets qui n’ont pas été fracassés ont été tout simplement volés !

A noter un acharnement particulier sur une photo représentant Pierre Lellouche et … Jacques Chirac.

Histoire de revendiquer ou même de justifier leur geste.

Pire, les autres manifestants, ceux qui ne participent pas au lynchage, approuvent joyeusement.

Ou alors s’attaquent à autre chose, comme l’abris bus situé quelques mètres plus loin.

Rassasiés après cette soif de haine, les casseurs poursuivront leur effrayante virée nocturne dans la capitale. Probablement à la recherche d’un autre symbole à détruire.

Mais justement, quel symbole était-il visé ?

A ce niveau, le débat tournant sur un CPE est plus que dépassé.

Surtout que l’un des premiers à réclamer le dialogue avec la rue, c’est bien Pierre Lellouche.

On peut alors évoquer l’hypothèse d’une attaque plus personnelle.

Un groupe proche de l’extrême gauche, refusant la modernité ? Refusant le changement et la politique d’avenir incarnée par Pierre Lellouche ? Ou voulant le punir pour son succès dans le dossier ITER ?

Il faut probablement voir dans cette action d’une violence inouïe un mal plus profond.

La plupart des manifestants anti-CPE réclament la démocratie.

Et c’est armés de cette noble revendication qu’ils se permettent les actes les plus barbares.

Mais c’est quoi la démocratie pour eux ?

Lorsque la permanence d’un député élu par le peuple est saccagée, la démocratie est en danger.

Lorsque des violences secouent le pays pour lutter contre une loi votée par les Parlementaires, la démocratie est en danger.

Lorsque des étudiants approuvent les casseurs, la démocratie est en danger.

Lorsque les pro-CPE n’osent pas prendre la parole pour éviter les représailles, sans parler des médias qui ne les évoquent presque pas, la démocratie est danger.

Lorsque les plus forts empêchent les plus faibles de reprendre les cours afin de ne pas louper leur année, la démocratie est en danger.

Lorsque le patron est sans cesse caricaturé en esclavagiste sans scrupule sans pouvoir se défendre, la démocratie est en danger.

A qui la faute ?

A tout le monde.

A ceux qui communiquent mal et à ceux qui refusent de comprendre.

La solution ?

C’est à chacun d’entre nous de prendre nos responsabilités.

Instaurer le dialogue avec celui qui n’est pas de notre avis, s’ouvrir aux autres, s’entraider, admettre que l’on est tous dans le même paquebot et que l’iceberg n’est plus très loin.

La solidarité pour éviter le naufrage.

La communication pour rétablir la paix civile.

Gardons en mémoires ces images terrifiantes de la permanence saccagée d’un élu du peuple

Et servons nous en pour construire l’avenir.

13 avril 2006 dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)

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