La fin de l'identité française et du patriotisme est-elle une fatalité ?
C'est bien parti.
Pourtant, les choses sont simples lorsque l'on prend un peu de recul.
Une partie de la population, essentiellement des jeunes de quartiers dit "difficiles", refuse d'accepter qu'elle est tout bonnement française.
Et il faut mettre à leur actif que personne ne les a vraiment aidés à être français.
Même si cela n'excuse pas (du tout) leur comportement violent.
C'est pourquoi il est nécessaire d'ouvrir un dialogue avec les jeunes des quartiers difficiles afin de les inclure dans le débat démocratique.
Un travail de réflexion fait par les principaux concernés, pourrait servir de base aux futures réformes qui toucheront l'amélioration des conditions de vie dans les cités et l'intégration des jeunes dans la vie active.
Pour cela, il faut contacter les associations et organiser avec elles des forums sur le terrain, et sur un site internet crée pour l'occasion (le blog de Bondy montre le besoin de communiquer des jeunes de cités). Le but est de canaliser, puis d'interpréter les aspirations de ces jeunes.
Tous les thèmes doivent être abordés.
Politique, police, éducation, religion, travail... et surtout aucun tabou.
Oui oui, j'ai bien dis aller sur le terrain.
Ce qui a carrément effrayé ma petite soeur Flore... qui le connait bien, elle, le terrain.
"Tu vas pas aller là bas ?!... T'es fou !"
Mais, qu'est ce qu'il y a là bas de si effrayant ?
Car nous, on aimerait bien être ce trait d'union entre les dirigeants et les cités.
Au départ on était trois : Ma chère et tendre Lyne, Taïmyr (l'un des rares de la Courneuve qui milite ouvertement pour l'UMP), et moi-même.
Mais c'est pas gagné !
Car pour avoir une légitimité, une consistance et pouvoir faire remonter vraiment les propositions que nous pourrions récolter, nous aimerions que cela se fasse au sein de notre parti... l'UMP.
(en plus, peut être qu'un jour ce parti et son président arrêteront d'être bêtement caricaturés)
Mais pour le moment, ça semble un peu compliqué.
(je n'en dis pas plus).
A tel point que le grand Taïmyr nous a laisser tomber.
Aaaaaaaah... conflit d'intéret, quand tu nous tiens.
Bref, je ne désespère pas.
Persuadé du bien fondé de cette démarche.
Même si une fois la structure enfin montée pour appuyer ce projet, il y aura un sacré boulot.
Avec à la clé (révons un peu) la possibilté que deux peuples d'un même pays mais qui ne se comprennent pas, fassent enfin la paix.
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