Tout d'abord, qui du magazine "Marianne" m'a piqué mon article sur l'Eurovision ?
Merci de m'envoyer un chèque à mon ordre en réglement du droit d'auteur.
(espèces acceptées).
Bon, ça c'est dit.
Sinon, la bonne nouvelle de la semaine, c'est que Ségolène Royale est de droite.
Elle a beau parlé de "projet socialiste", je ne vois pas ce qu'il y a de socialiste dans son projet.
D'ailleurs, je ne vois pas ce qu'il y a de projet dans le socialisme...
Pour rappel: Mise sous tutelle des allocations des parents qui n'assurent pas, encadrement par l'armée des enfants qui déconnent, valeurs de la famille, de la République, de la patrie, remise en cause des 35h... Du (presque) Sarko, mais en jolie.
Alors, deux solutions dans ce nouvel échiquier politique.
La première solution :
On file tout droit vers un fonctionnement politique à l'américaine.
Une présidentielle qui se jouerait entre le Républicain Sarkosy et la Démocrate Royale.
(c'est marrant non ? Démocrate Royale... Non ? ... Ok, je suis un peu crevé ces temps-ci).
De toute façon, à partir du moment où une femme (ou un homme) se dit admirateur de Tony Blair, elle n'est plus socialiste du tout (on peut donc la considérer comme... sauvée).
La politique à l'américaine ?
Pourquoi pas?
Je ne suis pas spécialiste (quoique , après avoir vu et revu tous les "West Wing"), mais je considère que la Démocratie fonctionne beaucoup mieux là-bas.
(Oublions un instant le débilissime Bush et sa bande de criminels).
Une multitudes d'associations (on parle de lobbies) défendent les intérets des minorités, et ça remonte jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir.
Sans parler des libertés individuelles nettement mieux respectées qu'ici.
(Pour en revenir à ma petite personne, je n'aurais pas eu tout ce mal à publier des livres politiquement incorrects de l'autre coté de l'Atlantique).
Lyne ma bien aimée vous en parlerait mieux que moi, elle a participé à la vie politique de New York pendant quelque temps.
La deuxième solution:
Marions-les !!
Enfin... politiquement François, t'enerve pas.
Je trouve qu'ils sont merveilleusement complémentaires.
En pronant les mêmes valeurs (cités plus haut), ils ont chacun un style différent.
Nicolas, l'homme, le viril, avec qui ça rigole pas (le genre "je vais te casser la gueule si tu continues à faire le con"). Nicolas, d'ailleurs trop porté sur le tout repressif (c'est son plus gros défaut).
Et à coté de lui, la douce Ségolène.
La femme, qui vous mène à la baguette, mais en faisant croire que c'est vous qui décidez.
Elle apaise, elle calme, elle met un peu de préventif dans sa sauce républicaine.
Bref, le couple idéal.
Et glamour (hein François ?).
Une sorte de base d'union nationale, qui est je pense la seule issue pour se sortir de la merde dans laquelle les générations Chirac et Mitterrand nous ont mise.
Pas bête, pas bête. Malheureusement, ça n'arrivera pas (le mariage).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juin 2006 à 23:01