Ce n'est pas trop mon habitude de reprendre un article déja tout fait. Mais celui là, du Figaro.fr, résume en quelques lignes, le lavage de cerveau auquel on est tous confronté. Bien plus grave que les bourellets présidentiels, digne d'un numéro de l'émission "Le droit de savoir", le reportage de Paris Match trafiqué à la sauce propagande relève le profond malaise dans lequel sombrent les médias de notre pays, comme chacun le sait, grand pays de liberté d'expression...
Paris Match condamné pour une "photo arrangée"
C. M. (lefigaro.fr) avec AFP.
Publié le 03 octobre 2007
Actualisé le 03 octobre 2007 : 15h49
Légende de la photo : «Sur les portables, la musique du rap joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
DR
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Légende de la photo : «Sur les portables, la musique du rap joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
DR.
Le magazine devra payer une amende de 5.000 € pour avoir faussé la légende de la photo d’une enseignante de Clichy-sous-Bois.
En mars dernier, Mélanie Merlin, une enseignante d'économie-gestion originaire de Bordeaux, a la surprise de se reconnaître sur une photo de Paris Match dans un reportage intitulé "Retour à Clichy-sous-Bois". Sous la photo, où elle lit un livre dans un RER entourée de quatre jeunes hommes noirs, elle découvre la légende : "La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture, et n'en sort pas".
Peu de temps après, elle attaque l’hebdomadaire pour préjudice lié à son travail. "Je n’ai pas plus peur des jeunes dans le RER ou dans ma classe" affirme la jeune femme.
Mardi, Paris Match a été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à 5.000 euros d'amende pour avoir publié ce qui a été reconnu comme "une photo arrangée".
Outre l'amende, l'hebdomadaire devra publier "au même endroit, c'est-à-dire au milieu de la revue, une photo légendée de même format", précisant que Mélanie Merlin "qui est enseignante à Clichy-sous-Bois, n'a nullement peur de prendre les transports en commun".
Peu de temps après, elle attaque l’hebdomadaire pour préjudice lié à son travail. "Je n’ai pas plus peur des jeunes dans le RER ou dans ma classe" affirme la jeune femme.
Mardi, Paris Match a été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à 5.000 euros d'amende pour avoir publié ce qui a été reconnu comme "une photo arrangée".
Outre l'amende, l'hebdomadaire devra publier "au même endroit, c'est-à-dire au milieu de la revue, une photo légendée de même format", précisant que Mélanie Merlin "qui est enseignante à Clichy-sous-Bois, n'a nullement peur de prendre les transports en commun".