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Commentaires

fred

il est de notoriété publique que le parti radical est plutôt un parti fermé sur lui même, où il faut montrer patte blanche pour y entrer. Un changement de stratégie est en vue ?

samia

c'est vrai que le parti radical n'est pas très connu. Pourtant il a eu je crois des présidents de la république dans d'autres républiques. C'est dommage. C'est bien qu'il bénéficie maintenant de l'image du populaire borloo.

claire

c'est quoi le "solidarisme" ?

gas

il devient sobre franck dana maintenant... un peu trop non ? c'est l'ouverture vers le politiquement correct ))

mouss

"(Devedjian défendeur de l'ouverture, c'est mon rabbin qui défend le cassoulet)"

gas

c'est du politiquement correct ça ?

michel

et le passage assez brutal de borloo de bercy à l'écologie ? Qu'en pense son parti ? Il parrait qu'il l'a quand même mal vécu, malgré le titre de ministre d'état.

farid

et pour leur communication, le parti radical, il pourrait prendre franck dana comme responsable de la propagande, non ?

hervé

pour Claire, et les autres :


Mais la grande oeuvre de Léon Bourgeois, grand érudit et franc-maçon éminent c’est le solidarisme.


DES ORIGINES DU MOT SOLIDARITE
Le solidarisme est une doctrine issu du mot « solidarité » dont l’introduction ne date que du début du XIXe siècle :

La fréquence de l’usage actuel du terme « solidarité » ne doit pas nous faire oublier le caractère relativement récent de son acception actuelle. Le droit romain avait établi les obligations « in solidum » des créanciers (chacun pouvant agir pour tous) et des débiteurs (chacun étant responsable de tous) mais l’ancien droit français avait traduit le terme de « solidité ».

C’est seulement le Code civil de 1804 qui officialise le terme en énumérant dans le chapitre consacré aux obligations les divers cas de solidarité entre créanciers et débiteurs.

Ce concept juridique à l’origine va être introduit dans le vocabulaire philosophique, social et économique par Simond de Sismondi en 1819 dans ses « Nouveaux principes d’économie politique » [1] en premier lieu, puis par le pré-socialiste Pierre Leroux qui revendique dès 1841 cette innovation terminologique [2] :

« J’ai le premier emprunté aux légistes le terme de solidarité pour l’introduire dans la philosophie, c’est à dire selon moi, dans la religion. J’ai voulu remplacer la charité chrétienne par la solidarité humaine. »

On peut cependant douter de sa « paternité », tant la généalogie puis le parcours de ce terme est complexe, épousant parfois des visions totalement opposées : on trouve le concept de solidarité chez les socialistes utopiques comme Fourier mais aussi chez les traditionalistes contre-révolutionnaires : c’est ainsi que l’on trouve une branche solidariste au sein du Front national représentée par son ancien bras droit décédé, Jean-Pierre Stirbois, et son épouse membre du comité de direction Marie-France.

Il n’en reste pas moins que c’est bien à partir des années 1840 que l’idée de solidarité s’impose vraiment en sciences sociales.


LE SOLIDARISME DE LEON BOURGEOIS
C’est en 1896 que Léon Bourgeois publie une série d’articles dans « La Nouvelle Revue » qu’il regroupe ensuite dans un recueil dénommé « La Solidarité » [3]. Il complète ensuite cette ouvrage en 1902-1903 par « Esquisse d’une philosophie de la solidarité » [4] et « Applications sociales de la solidarité » (oeuvres tirées d’une série de conférences-débats à l’ Ecole des hautes études sociales). Ces trois ouvrages constituent la clé de voûte de sa doctrine : le « solidarisme ».

Léon Bourgeois part du postulat qu’il existe des solidarités inévitables issues de la division du travail, de l’hérédité, à l’histoire, ce qui le mène à affirmer que chacun est redevable de sa situation aux autres hommes, passés et présents, et plus généralement à la société qu’ils composent :

« L’homme ne devient pas seulement au cours de sa vie débiteur de ses contemporains ; dès sa naissance, il est un obligé. L’homme naît débiteur de l’association humaine. » [5]

Cette idée de « dette sociale » est bien la pierre angulaire du solidarisme, l’homme se doit de restituer ce qu’il a reçu sur une base contractuelle.

Ainsi des applications sociales doivent sous-tendre cette idée de « dette sociale », en premier lieu un enseignement gratuit à tous les degrés car la connaissance est une oeuvre collective à laquelle chacun doit avoir accès ; ensuite un minimum d’existence garanti (un dividende universel) ; enfin une assurance contre tous les risques de la vie sur une base mutualiste.

Cette dette sociale doit être complétée par une morale laïque assurant la liberté de tous les individus qui forment la communauté nationale.

paul

le parti radical ne se range t'il pas trop du coté de l'ump ? Rentrer dans les rangs ainsi risque de leur faire perdre leur spécificité et leur personnalité.

jenny

c bizarre, en effet. Je n'ai rien vu au sujet de ces univ d'été dans les médias. Pourtant borloo est un ministre populaire et influent... curieux.

mary

vulgaires militants UMP ?

sympa... les jeunes concernés appécieront.

kamel

alors ? Borloo à la mairie de paris ? ira ou ira pas ?
C'est peut être un peu tard maintenant? D'autant plus qu'il semble plongé à corps perdu dans le grenelle de l'environement... reste donc matignon... ou l'élysée !

laure

faut pas oublier que le PRV est associé à l'ump. C'est donc pour eux aussi que sarko tire les ficelles.

maurice

mouaih... l'association parti radical/ump, c'est surtout une histoire de sous, non ? Comme borloo n'a rappelé à devedjian dimanche "n'oublie pas notre chèque"...

titi

En complément... voilà qu'on en parle un peu du PRV (article le point) :

Le Parti radical cherche comment se faire entendre
17/09/2007-11h36 - Nicolas Bastuck - Rubrique coordonnée par Valérie Peiffer - © Le Point.fr

Au Parti radical (*), on a le sens de l’humour et de l’autodérision. « Avant, nous avions besoin d’une cabine téléphonique pour loger nos militants. Au train où ça va, il nous en faudra bientôt deux ! », sourit Cathy, membre de la fédération du Rhône, venue participer comme six cents autres délégués à l’Université d’été des « Valoisiens », ce week-end à Nancy. Associé à l’UMP, le mouvement avait placé sa rentrée sous le signe de « l’ouverture » et des « nouvelles frontières radicales ». La réconciliation avec les « frères ennemis » du Parti radical de gauche (PRG), 35 ans après le schisme du programme commun de la gauche (1972), a dominé les débats. Il ne fut même question que de cela, dans les discours et les coulisses. « Rien ne justifie que nous ne travaillions pas ensemble pour faire bouger la France », a lancé dimanche Jean-Louis Borloo, co-président du mouvement, alors que son alter ego, André Rossinot, en appelait à « un déplacement des clivages et des affrontements archaïques ». Le maire de Nancy est allé jusqu’à évoquer une « convention conjointe » sur l’Europe, sur les institutions et sur la laïcité, peut-être même avant les municipales.

Invité aux travaux, le secrétaire général de l’UMP, Patrick Devedjian, a enjoint aux « Valoisiens » de faire « le premier pas » en direction du PRG, afin de « repousser encore plus loin les frontières ». À l’heure où Nicolas Sarkozy bouscule les « lignes » politiques en prônant « l’ouverture » à gauche, le Parti radical se cherche un nouvel espace. « Le chef de l’État ayant réalisé une sorte d’enjambement du Parti radical pour aller plus loin que lui, nous devons trouver les moyens de nous faire entendre », décrypte Michel Thiollière, sénateur-maire de Saint-Etienne. La possibilité d’accords entre le PS et le MoDem inquiète. Et Jean-Marie Bockel, ministre d’ouverture emblématique, a annoncé, ici-même à Nancy, la constitution de sa propre formation politique.

Du côté du Parti radical de gauche (PRG), qui tenait concomitamment son université d’été à Ramatuelle, l’ambiance est moins à l’ouverture. « Le PRG est toujours de gauche, surtout il n’a pas vocation à rallier la majorité, a déclaré son président Jean-Michel Baylet. La fusion n’est pas à l’ordre du jour, mais rien ne nous empêche de dialoguer au sein de la famille radicale. » Elisabeth Boyer, secrétaire nationale du parti des radicaux de gauche, qui avait fait le déplacement en Lorraine dans le cadre d’un « échange de délégations », n’a pas dit autre chose en expliquant : « Il faut ouvrir le débat sur les idées.» Certains militants valoisiens se montrent eux-mêmes dubitatifs. « On s’entend bien avec eux [les membres du PRG] mais ils sont de gauche. Avant de négocier quoi que ce soit, il nous faut des élus, en masse ! », considère Baptiste, venu de Lyon.

(*) Le Parti Radical compte un peu moins de 10 000 adhérents, 25 parlementaires (députés et sénateurs) et détient quelques grandes villes comme Nancy, Saint-Etienne, Valenciennes et Montélimar.

jo

pour ceux qui n'y connaissent rien en parti radical :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_radical_valoisien

voilà, très instructif.

alfred

et la soirée jazz ? C'était bien ? Pas très jeune quand même non ? Nous à l'ump on a des soirées mireille mathieu et enrico matias...

pierre

les univ d'été du parti radical de droite et de gauche qui tombent en même temps, c'était une coincidence ou c'était un premier pas vers le rassemblement ?

claude

et les univ du modem aussi, le même we... une concurence médiatique sans doute, largement gagnée par bayrou qui a eu son discours en direct sur toutes les chaines infos.

franck


retrouver cet article sur agoravox :

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29351

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