LE BLOG DE FRANCK DANA

Borloo et Kubica ont un point commun

Can_kubica_r_2 Le miraculé Robert Kubica après une effroyable sortie de piste au Grand Prix F1 du Canada 2007, le même soir que celle de Borloo. Le polonais s'en sort miraculeusement indemne. Le ministre aussi.

J'ai souvent comparé la Formule 1 à la politique. Peut être parce que ceux sont mes deux passions. Et je ne cesse de trouver des parallèles dans ces deux disciplines de funambules où tout va très vite.

Lorsque l'abominable, mais néanmoins chevronné, Fabius tente une manoeuvre d'intimidation sur Borloo, plus habitué aux courses d'endurance qu'aux virages à 300 km/h, il sait très bien ce qu'il fait : Pousser son adversaire à la sortie de piste. Et ça n'a pas manqué, Borloo ne voit pas venir le dépassement, et se laisse déborder sur sa gauche. Lorsqu'il s'aperçoit enfin de la manoeuvre, c'est trop tard, plus le temps de freiner et c'est la violente sortie de piste... Un tonneau qui dure une semaine et qui envoie quelques uns de ses coéquipiers directement dans le mur. Une fois le calme revenu, on s'attend à trouver le malheureux futur ex ministre de l'économie en petits morceaux, condamné à finir ses jours sur une chaise de l'Assemblée... mais non ! C'est mal connaitre le champion et son incroyable instinct de survie politique qui en fait la bête noire de ses détracteurs. Borloo en est ressorti renforcé, et c'est tant mieux. Prêt à en découdre de nouveau avec quiconque le défiera en duel. Avis aux amateurs...

Prenons un autre exemple, le cas François Bayrou.

Campagne présidentielle, Bayrou améliore ses temps au tour au fur et à mesure que les semaines passent. Il est dans le rythme des favoris, et crée la surprise. Sa modeste écurie a trouvé le bon réglage pour sa machine, savant mélange de motricité idéologique (on s'adapte en fonction des autres) et d'adhérence médiatique. Bayrou est presque sur le podium, en troisième position à mi course, il est en passe d'être le pilote (le politique) qui comptera dans le championnat (l'élection). Seulement dans l'euphorie, c'est l'erreur technique. En sortie de virage du 1er Tour, au lieu de cliquer sur le bouton droit qui lui aurait permis de passer à la vitesse supérieur, il clique sur le bouton gauche et regresse d'un rapport. A cette vitesse, ça ne pardonne pas, c'est le tête à queue immédiat. Bayrou se retrouve à piloter sa machine à contre sens, et ne semble pas s'en apercevoir... Aux dernières nouvelles, le pilote béarnais est en arrêt au stand, mais il n'y a plus de mécaniciens pour ravitailler en idées. Ils ont tous intégrés l'équipe championne du monde, qui a décidé de lancer une OPA sur toutes les écuries en compétition... Bein oui, ce sera plus facile de gagner si toutes les voitures vous appartiennent.

Et que dire de la vieille écurie du Front National ?

L'équipe qui fait peur, imprévisible, capable de mener une course sans que personne ne s'en aperçoive. Cette saison, le FN semblait être à la pointe de la technologie (des idées) et les nouveaux écussons sur les voitures lui apportaient une touche inquiétante de modernité. Plus cool, plus zen, plus décontractée, la machine Le Pen allait donner une démonstration de savoir faire politique. Personne, ou très peu de personnes, n'avaient remarqué la fuite d'huile (d'électeurs) dans le moteur. Il y a eu à l'évidence sabordage, mais qui s'en plaindra. Le Pen terminera à l'agonie en milieu de peloton. Pas de doute, la course est définitivement terminée pour lui.

Le championnat est fini. L'entre saison de cinq ans sera le théatre d'un gigantesque mercanto, de nombreux pilotes ont déja changé d'écurie, d'autres vont même créer la leur. Les changements dans le réglement se profilent , on recherche des sponsors et du soutien, on remotive les troupes.

Le championnat 2012 va très vite arriver, et le champion en titre en est déja le grand favori.

20 juin 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (19)

WEST WING passe à l'Est...

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Qui ne connait pas encore cette fantastique série américaine qui raconte le quotidien de l'équipe exécutive à la Maison Blanche ?

Le Président Démocrate Jed Bartlet, mélange subtil de Bill et d'Hillary Clinton à la fois, entouré de son équipe de conseillers en politique et en communication. Son David Martinon à lui (la belle CJ dans la série) et ses points presse quotidiens, son Henri Guaino (Sam dans la série) et sa plume magique, et surtout son Claude Guéant (le fantastique Léo), son "chef of staff", celui qui d'une main de fer parvient à résoudre toutes les crises.

Tous les détails de la vie politique américaine y sont représentés, dans une suite de fictions tellement réalistes que l'on a l'impression d'y être. La lutte pour le pouvoir, le communautarisme et ses conséquences vicieuses, la gestion au quotidien où chaque décision touche des millions de personnes, la justice et le social dans un pays où le Marché est maître, les crises internationales (la fameuse "situation room" dans les sous sols de la Maison Blanche), et le grand discours annuel du Président devant les parlementaires (discours de l'union).

A voir, et à revoir... moi je ne m'en lasse pas.

Et je ne crois pas être le seul... hein Mister Président à nous ?

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Autre chose qui n'a rien à voir (si, un peu quand même...)

Je ne cesse d'entendre, depuis que je fréquente le milieu un peu baré de la politique, des "Chacun choisit son camp", "C'est la guerre", "Celui là je veux sa tête", "t'es avec nous ou contre nous"... j'en passe des meilleurs et surtout des pires.

Je pense que dans un Parti Politique, quelqu'il soit, comme dans un Gouvernement, le salut vient de l'ouverture, de la conciliation et du rassemblement. La lutte pour le pouvoir fait bien sûr partie de la règle du jeu, mais elle ne doit pas être l'activité principale de chacun. Notre pays ne va pas bien, ses habitants ne vont pas bien.

Les solutions ne viendront pas des guéguerres internes et stériles, mais au contraire de l'union dans la réflexion.

Le rassemblement, l'ouverture et le dialogue doivent maintenant s'imposer.

Surtout lorsque l'on s'appelle le Parti Radical, et que l'on défend depuis plus d'un siècle l'humanisme et les valeurs de la République.

Alors moi j'assume. J'appelle à cette union et je cherche à être concilliant avec tout le monde. La concilliation n'entraîne pas la négation de ses valeurs, bien au contraire.

A bon entendeur...

31 mai 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (24)

Charles VI

Carteelectorale200_2

C'est fantastique ce petit morceau de papier cartonné.

Respectons-le, car il nous est envié dans pas mal de pays à travers le monde. Respectons-le car il donne à chacun d'entre nous la possibilité d'être un acteur de notre République. Respectons-le car il nous proccure cette fantastique émotion que celle de voter. Vous savez, le moment précis où vous êtes dans l'isoloir et que vous glissez le papier portant le nom du candidat choisi dans la petite envellope bleue. Puis juste après, ce type que vous n'avez jamais vu et qui devient votre complice du moment en prononçant ces mots "a voté"... C'est un moment unique, et je suis fier de l'avoir partagé avec 40 millions de personnes hier et il y a deux semaines.

Alors bien sûr, respectons en le résultat.

Nos institutions sont quand même bien foutues.

Bon, mise à part l'épisode navrant et ridicule de la course aux 500 signatures, qui a vu galérer un désormais retraité qui pesait 5 millions de voix, alors qu'un parfait inconnu qui a fini le suffrage à 0,4% les a eues facilement... Je crois qu'il va falloir changer ce système pour la prochaine fois.

Mais ce système à deux tours, c'est la garantie d'une démocratie respectée.

Le premier tour, c'est pour donner son opinion. Par exemple, il était essentiel qu'une grande force de centre émerge entre les deux appareils d'état que sont le vieux PS et l'UMP new age. Et saluons le Bayrou d'avant le 22 avril pour avoir représenter cette force. J'ai bien précisé le Bayrou d'avant le 22 avril, car après, il s'est un peu perdu sur sa gauche et a cruellement manqué de respect à ses électeurs de centre droit. Prendre position pour l'héritière de Mitterrand, celui qui a laissé pourrir notre pays et une bonne partie de ses habitants, en y installant une monarchie participative, ce n'était pas vraiment ce que l'on attendait de lui. Bayrou est un homme de droite depuis toujours, cette pseudo alliance avec une gauche qui vit encore sur les acquis de 1981 n'était pas à son honneur. Espérons qu'il rectifie le tir.

Le second tour, c'est pour choisir un Président.

Président de la République Française... Ce statut m'a toujours fasciné. Autant un ministre, un député, un maire, sont des personnalités qui parraissent plus ou moins talentueuses, le plus souvent de grands travailleurs, parfois courageux. Mais le Président, c'est une autre dimension... C'est mon coté "vieux républicain". Détail amusant, Mitterrand et Chirac seront toujours pour moi une image à la TV, mais Sarkozy, lui, je l'ai vu en vrai. Il est le premier Président qui ne soit pas pour moi une image abstraite... c'est con, mais j'avais envie de le dire.

En fait, ce n'est pas si con que ça... Car l'homme que j'ai vu à plusieurs reprises dans des réunions, et à qui j'ai même serré la pogne, cet homme n'est plus. Entre hier soir et le 16 mai prochain, il va prendre une autre dimension, une nouvelle stature, une nouvelle hauteur, et cela jusqu'à la fin de sa vie.

Il va être Président de la République, héritier direct de Charles 1er. Avec ce coté moderne en plus qui devrait nous permettre d'avancer enfin dans le bon sens.

Et moi j'ai confiance... malgré les réserves qui ont été les miennes sur le candidat de ma famille politique, j'ai tout de même confiance. Car le statut de Président de la République, Président de tous les français, solidaire de son peuple dans l'adversité, a toujours été respecté.

Et c'est sûr qu'il le sera toujours... c'est comme ça, c'est nos institutions.

Vive la République, vive la France et vive notre nouveau Président.

07 mai 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (18)

La République est en nous.

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Bon.

Aujourd'hui j'ai 34 ans.

Et comme cadeau d'anniversaire, j'ai une demande particulière : Un bon Président de la République.

Un bon Président, c'est avant tout un Président qui sache respecter les valeurs fondamentales de notre République. Un bon Président, c'est celui qui défendra la liberté d'expression autant qu'il défendra la liberté d'entreprendre. Un bon Président, c'est celui qui traitera à égalité chacun d'entre nous, sans aucune distinction de couleur, de religion ou de sexe. Un bon Président, c'est celui qui saura nous rassembler dans une fraternité Républicaine qui serait notre moteur pour avancer tous dans la même direction : L'intéret de la France et de son peuple.

Le bon Président saura être dynamique pour relancer le pays, mais pas trop. Ce n'est pas vraiment son rôle, mais plutôt celui de son premier ministre. Lui, devra plutôt veiller aux bons fonctionnements de nos institutions, il est garant de la République. Il doit rassurer ses concitoyens et assurer la cohésion sociale dans chaque parcelle de notre pays. Personne ne devra être oublié, aucune communauté ne sera favorisée, reconnue, montée l'une contre l'autre, car un bon Président ne connait qu'une communauté : La communauté Française.

Un bon Président n'aura pas peur du monde qui nous entoure, et il doit être le tampon entre le monde et le peuple français. Il saura faire entrer la France dans la marche de l'économie mondiale, mais en préservant impérativement son modèle social. Juste peut être quelques mises au point.

Un bon Président ne se fachera avec aucun de nos voisins, avec aucun de nos alliés. Il saura être ferme lorsque l'intéret de la France est en jeu, mais il agira toujours pour la bonne marche de notre planète. Un bon Président n'aura pas d'ennemis, mais que des amis. Ce qui fera de lui le porteur idéal de la parole de la paix, où qu'il aille. Le peuple français devra être fier de la façon dont son Président est perçu partout dans le monde.

Ce Président respectable et respecté dans chaque partie de notre pays, comme dans chaque partie de notre planète, ce sera... pas pour cette fois ci. Le casting n'a pas été à la hauteur de la tache.

Alors commencez à vous cotiser pour mes 39 ans. Je mérite un bon Président...

19 avril 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (13)

Instinct de Survie (suite)

Prenons un peu de hauteur sur cette campagne présidentielle.
Ce n'est pas que je la trouve inintéressante. Au contraire elle commence à l'être. Grâce essentiellement à l'incertitude sur les résultats du premier tour, la personnalité bien marquée des quatres principaux candidats, du jeu de chaises musicales autour d'eux, des soutiens improbables, voir inexplicables. Des débats (enfin !) autour de thèmes (presque) majeurs... bref, bien malin qui peut aujourd'hui deviner qui seront présents au second tour.
A titre personnel, ma position ne me permet pas vraiment de participer activement à ce débat. En tout cas, pas comme je le souhaiterais. Pris entre la logique d'un Parti Radical que je respecte et dont je suis fier d'appartenir, et une réèlle appréhension envers le candidat choisi, je préfère prendre du recul. En tout cas, écrire différement.
Voici alors un sujet de réflexion sur un thème complètement absent de la présidentielle (et pour cause, la place des Juifs dans le monde n'intéressent pas forcément les foules).
J'en profite aussi pour signaler que la place de la France dans le monde, et l'évolution du monde lui-même, ont été complètement oubliés par ceux qui se veulent être futur(e) représentant(e) de notre pays sur la planète. Et ça, c'est beaucoup plus grave. Pire, le seul qui a une vision profonde à ce sujet... c'est Le Pen ! (discours incroyablement réussi de Lille).
L'été dernier, j'ai écrit un article intitulé "Instinct de Survie" sur la nécessité pour le peuple juif d'avoir un pays souverain, vivant en paix et en sécurité (si possible auprès d'un état palestinien ami).
Voici donc un petit film qui complète mes précédentes réflexions et qui donne à réfléchir :

Lettre ouverte au monde entier
Vidéo envoyée par Tazda

03 avril 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (19)

La Guerre Froide n'est pas finie

Forte heureusement, il y a eu cette tempête de décembre 1999. Des milliers d'arbres arrachés par des vents d'une violences inouïe, un stock de bois dont on va bientôt avoir besoin. Car s'il y a bien une chose qui nous pend au nez, c'est que la Russie nous coupe un jour définitivement le gaz.

Et on l'aura bien cherché.

Retour sur les évènements : En septembre dernier, notre candidat à l'élection présidentielle, que Dieu le bénisse pour sa grâce et sa supériorité infinie (c'est une prière obligatoire, sinon on nous retire la carte de l'UMP et on nous colle un contrôle fiscal), relance une petite guéguerre froide, sans doute emprunt de nostalgie pour sa famille venue du froid. Nicolas nous affiche donc sa rancune personnelle envers l'URSS, sombre patrie qui causa moultes problèmes à son papa. Et pour aller au bout de sa logique, il se jeta directement dans la gueule du loup Bush, pour s'excuser de l'arrogance de la France et pour jurer fidélité au pays du grand capital. Soumission illustrée, on s'en rappelle, par une incroyable photo truquée. (c'est dommage que je ne sache pas dessiner, moi je sais comment Sarko s'est débrouillé pour avoir la même taille que Bush... )

Ces évènements m'ont inspiré les articles "Mad Sark" et surtout "Nicolas à Moscou", façon pour moi d'expliquer qu'entre la Russie d'aujourd'hui et la France, le pays communiste n'est pas du tout celui que l'on croit. Le pays des libertés non plus d'ailleurs.

J'aurais pu en rester là, et me concentrer sur cette passionnante campagne électorale (C'est bon de savoir que Ségolène a un morceau d'appart à Boulogne, que Dominique Voynet a acheté une maison dans le trou du cul du pays et que Marie Georges Buffet loue un F3 dans le 93... vraiment, le débat démocratique est au top). J'étais même prêt à aller m'entasser au milieu des 25 000 fans (70 000 selon le ministère de l'intérieur, 110 000 selon la mairie de Bordeaux) du Sarkoshow de dimanche, me disant qu'il était peut être temps de faire comme Juppé et de me réfugier derrière le plus fort, bien qu'à moi il ne m'ait toujours rien promis. Vous avez noté au passage que c'est Monseigneur Lustigier qui écrit maintenant les discours de Sarkozy, ce dernier ayant voulu se rattraper d'avoir empêcher ses fidèles de se rendre à la messe dominicale ( mais franchement, c'était un beau discours).

J'aurais pu évoquer la présence de seulement quelques minutes de MON Président à moi, Jean Louis Borloo, au sacre du ministre de l'intérieur, démontrant que les négociations entre la droite dure et la droite sociale ne sont pas terminées. J'aurais pu philosopher sur l'aspect "lénifiant" de ce congrès, à l'image de ce parti  (comme j'aime le dire, premier parti politique bolchévique de droite), mais d'autres l'ont déja fait. J'aurais pu enfin me féliciter d'être parmis les quelques 5000 militants (2% de 250 000 votants) qui ont résisté aux pressions internes.

Mais je préfère me pencher sur ce qui est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (je ne sais pas ou je vais trouver tout ça).

Les faits sont les suivants : Tôt le matin, une cinquantaine de policiers, dont des agents d'Interpol, interviennent dans trois des plus grands hôtels de la station : Le Byblos, Le Lana et Les Airelles, tous des 4 étoiles luxe. Leur cible : le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov, 41 ans - 89e fortune mondiale en 2006 selon le magazine américain Forbes avec 7,6 milliards de dollars - mais aussi son entourage, de charmantes jeunes femmes en provenance de Russie et d'autres hommes d'affaires de Moscou venus passer le Nouvel An russe dans la très sélecte station savoyarde. Au total, 26 personnes sont interpellées et conduites à Lyon au siège du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) où elles sont placées en garde à vue.

Heureusement, tout le monde a été relaché rapidement.

Le même jour, Nicolas Sarkozy donne sa dernière conférence de presse en tant que ministre de l'intérieur. Après une véritable orgie de chiffres, il se lance dans son sport favori : Les questions des journalistes. Tout se passe plutôt bien, la conférence touche à sa fin, lorsque Nicolas, impayable, se tourne vers une petite journaliste bonnasse, et donc ne peut s'empêcher de lui donner la parole. Manque de chance, c'est une russe. Le ministre de l'intérieur est questionné sur l'arrestation du milliardaire, il n'a pas l'air au courant, se renseigne auprès de ses sbires après avoir lancé la première phrase qui fache : "Je ne sais pas chez vous, mais chez nous, le ministre de l'intérieur n'est pas au courant de toutes les arrestations". Puis ne sachant toujours pas quoi répondre, pris au piège, Sarkozy dit ensuite "En voilà un qui voulait faire plaisir à ses amis". Je rappelle que dans cette affaire, on parle quand même de proxénétisme....

Proxénétisme... n'importe quoi !

Soit on découvre la vie : "Quoi ?! Y'a des femmes qui couchent avec des hommes pour se faire payer des sacs Vuitton ?!! Quelle horreur !"  Soit on est dans l'hypocrisie la plus totale. Car à ce petit jeu, on pourrait mettre aussi en garde à vue l'ensemble de l'Assemblée Nationale, une grande partie du Gouvernement, et toute la Nomenklatura de notre pays. En taule aussi les saoudiens du 8ème arrondissement de Paris, tant qu'on y est. Impossible de faire liste exaustive. Enfin quoi ! On n'est pas des enfants. Tout le monde sait que dans un milieu de gens fortunés, il y a toujours une brochettes de petites meufs qui cherchent au mieux le prince charmant, au pire un agréable moment tous frais payés. Je ne dis pas que j'approuve, mais on ne changera pas le monde. Un film a même été fait sur ce sujet : "Hors de Prix" avec Audrey Tautou et Gad Elmaleh.

Cette affaire est une fois de plus une attaque anti russe... peut être la fois de trop.

Nicolas Sarkozy a beau faire semblant d'être surpris, j'ai du mal à croire que l'on arrête la 89ème fortune de la planète sans en avertir le ministre de l'intérieur. Et même, sans son accord. La presse et les médias russes d'ailleurs ont mis sur le dos de Sarkozy cette nouvelle attaque anti russe, et de nombreux députés de la Douma parle d'une nouvelle manipulation anti Poutine du candidat UMP.

Il ne faut pas se voiler la face : Si Sarkozy est élu, il y aura une véritable confrontation diplomatique avec la Russie, les français vivant là bas risquant d'en être les premières victimes.

Autre dommage collatérale, les stations touristiques : Demandez aux commerçants et aux hoteliers de Courchevelle se qu'ils pensent de tout ça : Une catastrophe pour eux. Avec la perspective de perdre une clientèle qui dépense des millions d'euros par jours. Car nulle doute que la prochaine fois, Mikhaïl Prokhorov ira dépenser sa fortune en Suisse, ou en Italie. C'est l'économie de toute une région (que l'on peut étendre jusqu'à la Cote d'Azur) qui est menacée.

Encore une fois, autant d'irresponsabilités de la part d'un type qui veut être Président de la République ne rassure pas.

Nicolas Sarkozy se plait à rallumer une guerre froide qui n'a pas lieu d'être. L'amitié en la Russie et la France, tout comme l'amitié entre les Etats-Unis et la France, est un acquis de longue date.

Acquis qui sera totalement remis en question si le président soviétique de l'UMP s'installe à l'Elysée.

19 janvier 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (21)

Rien à foutre des SDF ! Redif...


ENFIN !

Le débat est enfin lancé et peut être même que cette fois-ci, il aboutira sur du concret.
C'est avec beaucoup d'espoir que je vois mes idées défendues par d'autres dans un excellent coup médiatique.

Voici un texte que j'ai écrit sur ce blog en Avril 2006.



Ceux qui me connaissent ne peuvent pas sérieusement me traiter de gauchiste.
Je me situe politiquement plutôt à droite, surtout économiquement.
Et je suis de ceux qui clament la religion du travail et de l'ambition.
Je ne peux que déplorer le discours stupide et démago des gaucho-socialo névrosés qui empêchent notre pays d'avancer dans le bon sens depuis trop longtemps.
Tous ces idiots dangeureux qui entretiennent la lutte des classes en présentant le patron comme un salaud et en manipulant ceux qui (à juste titre) ont peur de l'avenir.
Et je ne dis pas celà parce que  je suis un ancien chef d'entreprise mais parce qu'il s'agit juste à mon avis de bon sens.
Bref, tout ça pour dire que je suis de droite et fier de l'être.

Et pourtant...

Pourtant qu'est ce que c'est que cette société qui affiche un dédain, un mépris, un "j'en ai rien a foutisme" total et totalement immoral envers ces pauvres gens qui sont tombés du train en marche!

J'en sais quelque chose, on peut passer en un rien de temps de la lumière à l'obscurité, de la gloire à la déroute, de la richesse à la pauvreté.
Il ne faut que très peu de temps pour que votre banquier vous lâche, votre propriétaire vous foute dehors, vos amis vous trahissent, votre femme vous quitte et votre famille vous ignore.
Juste un faux pas, une erreur, une mauvaise appréciation.
Et très peu de personnes sont à l'abris d'une tornade.

Alors en quoi ces hommes et ces femmes sont-ils inférieurs à nous ?

On les ignore, on ne les regarde pas, on baisse la tête lorsqu'ils réclament de l'aide, on ne baisse pas la vitre de sa voiture même pour dire un simple bonjour, on marche presque dessus dans la rue.

Et surtout, surtout, surtout...
Aucun (mais alors aucun !) gouvernement n'a pris le problème des SDF au sérieux. Rien à foutre !
Ils ont une carte d'électeur ? Non ? Tant pis...
Que Dieu bénisse les Restos du Coeur, nous on a autre chose à faire.
L'élite refuse de (re) intégrer les SDF comme ils ont refusé d'intégrer les immigrés.
Je crois qu'on l'aura bien cherché la guerre civile...

Je propose la création d'un Ministère de l'Exclusion.

Son action: Ramasser les gens dans la rue pour leur réapprendre à vivre.
Il ne s'agit pas seulement d'aide et d'assistanat.
Il ne s'agit pas seulement d'héberger pour la nuit et de servir la soupe.
Ce Ministère aura une vraie mission de réintégration dans la vie.
On s'habille bien, on présente bien, on se cultive, on comble certaines lacunes par des formations, on apprend à se connaitre, à reprendre confiance en soi, à assimiler ses erreurs et à dévelloper ses projets. Et le tout bien sûr dans des centres adaptés pouvant accueillir à l'année hommes, femmes, familles. Avec confort et dignité.

ATTENTION !!
Ce n'est pas gratuit !
Il y a obligation en échange de résultats !
Une fois l'ex SDF réintégré, il laisse sa place à un autre.
Avec l'espoir qu'un tel programme soit un jour caduque.
Il  ne s'agit surtout pas de créer une société d'assistanat qui ne serait bon pour personne.

Financer un tel projet ?
C'est un investissement à moyen terme.
Les personnes qui s'en sortiront grâce à ce programme seront de futurs contribuables modèles.
Et pourquoi pas de futurs entrepreneurs.
L'Etat récupérera ses billes et fera même des bénéfices.

J'ai beau être de droite et penser qu'il faut investir dans la personne plutôt que dans la finance.
Avoir enfin un pays plus fort par un peuple plus fort.
En parallèle à la nécessaire économie de marché.


27 décembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (16)

Nicolas à Moscou

Non... il n'a pas le choix Nicolas.
Il est obligé d'aller s'excuser auprès de Vladimir pour avoir été méchant avec lui sans aucune raison.
Nicolas n'aime pas s'excuser.
Mais tout en rouspétant, il se décide à être un grand garçon responsable.
Demande de visa (facillement obtenu, comme pour tout le monde), aéroport et hop...
... direction Moscou.

La sensation d'entrer dans un autre monde est toujours étrange.
Les codes visuels ne sont pas les mêmes.
Et la première impression donnée par l'aéroport de Moscou n'est pas très encourageante.
C'est un peu triste, une foule compacte vous empêche d'avancer, la douanière qui tamponne votre visa ne vous addresse pas un sourire et des types bizarres viennent vers vous en hurlant "Taxi ?".
Nicolas a déja envie de rentrer dans son beau pays bien plus accueuillant.

Mais il a promis de faire ses excuses à Vladimir.
Alors il continue.

La très large autoroute qui part de l'aéroport ne semble mener nulle part.
Et le chauffeur de taxi a la tête du type qui va vous découper à la machette.
Recroquevillé sur la banquette de la Lada Break année 1983, Nicolas n'est pas déçu.
C'est comme ça qu'il voyait la Russie.
Comme d'habitude, il sait qu'il avait raison.

C'est alors que vient à lui sa première surprise... l'embouteillage.
"Tiens ? Y'a beaucoup de voitures en Russie ?".
Pendant les 2h30 qu'il faudra pour rejoindre le centre ville (30 minutes sans trafic), Nicolas va observer le paysage , le regard fixé derrière la vitre de la Lada. Des centres commerciaux immenses et des batiments entiers de concessionnaires automobiles longent l'autoroute. Puis cette curieuse réflexion : Une voiture sur quatre est un 4X4 de luxe, et il y a plus de Mercedes et de BMW au m2 qu'il n'en avait vues avant. Même à Neuilly.
"Pffft... tous des mafieux !" se dit Nicolas.

Le taxi arrive enfin sur Tverskaya, l'avenue principale de Moscou.
Un seul mot vient à l'esprit de Nicolas.
"Gigantesque !".
Une avenue large comme trois fois les Champs-Elysées, qui traverse deux rangées d'impressionnants buildings, et cela sur plusieurs kilomètres. Et là c'est un défilé de magasins, restaurants, hôtels et banques, qui feraient passer notre "plus belle avenue du monde" pour une impasse d'un quartier nord de Roubaix.
(Au passage, bonjour à tous ceux de Roubaix qui ne se sont pas encore pendus)

Tverskaya termine sur la Place Rouge.
C'est beau ! C'est magnifique ! et c'est... très grand.
A droite, le Kremlin jusqu'à perte de vue.
A gauche, l'hôtel Metropol dans lequel Nicolas a réservé une chambre.
Il a cassé sa tirelire, c'est l'un des plus beaux hôtels de Moscou.
Et des (très) beaux hôtels à Moscou, il y en a beaucoup.
Une fois dans sa chambre, Nicolas appelle Vladimir; Et là, mauvaise surprise.
Son "ami" russe ne peut pas le voir avant demain.
Mais que va bien pouvoir faire Nicolas pendant 24h dans Moscou ?
Contrarié, Nicolas se dit qu'il va sortir un peu.
il y a bien un ou deux endroits sympas dans le coin quand même...

Nicolas appelle un ami français dont on lui a donné les coordonnées.
Un type qui a eu l'idée bizarre de venir s'installer à Moscou.
Et il parait qu'il y en a beaucoup des comme lui.
Surement des dérangés.

La soirée s'organise, Nicolas doit s'y préparer.
Mais il est déja 20h ! Pas de panique lui dit on.

Les magasins sont ouverts jusqu'à 22h tous les jours.
Et toutes les marques que l'on connait (et que l'on ne connait pas) y sont présentes.
Des grandes chaînes de prêt à porter aux boutiques de luxe, en passant par les marques les plus branchées. Ici les boutiques sont ultra modernes et l'on y trouve des nouveautés qui ne sont même pas encore sorties en France.
Les centres commerciaux sont immenses et pleins à craquer de clients.
D'ailleurs le russe, et surtout la russe, s'habille.
Ici, peu de vulgaire Jean/pull, mais souvent de véritables défilés de mode dans les rues.

En marchant dans les rues pourtant bondées, Nicolas remarque l'incroyable propreté des lieus. Partout, des agents municipaux se tiennent prêts à ramasser le moindre papier par terre. Nicolas pense à Bertrand, qui a rendu Paris tout pourri.

Nicolas trouve sans problème sa tenue pour ce soir.
Mais il trouve qu'il a une mauvaise tête.
Il est 21h, mais l'un des salons "Tony and Guy" ou "Jean Claude Biguine" (entre autres) accueillent encore les clients avec le (joli) sourire.

22h, Nicolas rejoint ses nouveaux amis.
Pour les restaurants, c'est l'embarras du choix.
Le très chic "Café Poushkine", le tendance "Galerya" et son incroyable ambiance, les nombreux restaurants italiens, et les très nombreux japonais.
(le sushi est devenu le plat national).
Finalement ce sera le "Ayst".
Comme le "Galerya" et beaucoup d'autres, ce restaurant cultive le style jet set.
Nicolas réfléchit, il ne voit pas d'équivalent parisien à certains restaurants moscovites.
Et partout du monde, du monde et encore du monde.
Qu'est ce que c'est vivant !

Pendant le diner, Nicolas apprendra quelques trucs intéressants sur la Russie.
D'accord tous les russes ne vivent dans le luxe et ne fréquentent pas ce genre d'endroit.
Mais il y en a beaucoup, de plus en plus, ceux qui saisissent leur chance d'exploiter les nombreux marchés qui s'ouvrent dans le pays.
Ici le business peut être florissant et tout est encore possible.
Et penser encore qu'être riche à Moscou veut dire être mafieux est d'une grande stupidité.

"Et pour ceux qui n'ont pas encore eu leur chance ?" S'interroge Nicolas.
Le niveau de vie du russe moyen est très correct.
Le salaire (officiel) est encore bas ( 15 000 roubles par mois, soit environ 450 euros)
Mais les avantages sont nombreux.
Le russe est propriétaire de son appartement et de sa datcha, offertes par l'Etat après la chute du communisme. Le téléphone local est gratuit, l'essence et le gaz ne coutent pas grand chose, ainsi que les cigarettes, alcool et nourriture.
De plus, beaucoup font des extras dans les marchés le week end.
Ou s'improvisent chauffeur de taxi (En Russie, n'importe qui peut faire "Taxi").

Un grand gaillard costaud interpelle Nicolas :
"Les russes vivent bien mieux que beaucoup de français ! C'est pour ça que Poutine est super populaire ici ! Il a redonné de la fierté au peuple russe ! Nous aussi on va demander la nationalité russe ! C'est pourri la France ! "
Vue la taille du type, Nicolas préfère ne pas relever.
Même s'il insiste: "On parle de liberté d'expression ! Mais en France, c'est quoi la liberté d'expression ? Qu'on fasse d'abord le ménage chez nous avant de donner des leçons !"

1h du matin.
Nicolas se retrouve dans la boite de nuit "Le First".
Et là... on entre dans une autre dimension.
Pour faire encore une comparaison idiote, une boite de nuit française peut être confondue avec une réunion de l'UMP par rapport à ce qu'il se passe ici.
Essayez d'imaginer un magazine, mélange de Vogue et de Playboy.
Et bien là... les filles ne sont pas en photo, mais partout autour de vous.
Comme souvent dans les moments de tensions ultimes, Nicolas a la migraine.
Un petit français entre deux grandes blondes lui lance "Nico ! Un shot de vodka ?".
Un autre ironise "Si tu continues à mater comme ça, tu vas choper un cancer des yeux !".
"Faut que je rentre !" se dit Nicolas, pensant soudainement à sa femme.
Le grand gaillard de tout à l'heure "Tu restes pas avec nous ? C'est con, les filles sont pas farouches ici, même toi tu peux en embarquer une et ça va te changer de la française sans saveur".

Nicolas sourit poliment "Je préfère rentrer".

Nicolas saute dans la première voiture qui passe, pour 100 roubles (3 euros) il aura même droit à un arrêt à l'un des supermarchés ouverts 24h sur 24, avant de rentrer à l'hôtel.
Tant d'émotions, ça creuse.

Le lendemain, c'est avec un autre regard de la Russie que Nicolas va rendre visite à Vladimir.
Bien sûr il s'excuse pour ses propos stupides.
Mais surtout, il aimerait bien rester encore quelques jours.
Il n'a vu qu'une infime partie de ce qu'il y a à voir ici.

Au fait... pardon !
J'ai oublié de vous présenter Nicolas.

Nicolas est un patissier connu à Neuilly (pourquoi ? Vous pensiez à quelqu'un d'autre).
Dernièrement, il a hurlé sur tous les toits que les gateaux russes, c'est de la merde.
Et qu'il préfère manger des cookies américains.
Vladimir, plus grand patissier de Moscou, n'a pas apprécié et a invité son ami Nicolas à se rendre compte sur place de sa connerie.

Nicolas est convaincu.
A partir de maintenant, il s'inspirera d'avantage des recettes russes.
Et surtout.
Il réfléchira un peu avant de parler de ce qu'il ne connait pas.

18 octobre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (24)

Mad Sark

Je suis entré à l'UMP en février 2006.
C'était à l'époque pour soutenir Pierre Lellouche dans les primaires en vue des municipales.
J'aime beaucoup Lellouche... franc, direct, grognon, lunatique, et ce petit coté juif tunisien sympathique et soupe au lait en même temps. On dirait mon père.
J'espère qu'il sera ministre des affaires étrangères ou de la défense en 2007.

L'UMP, pour moi, c'était la droite.
Ancien chef d'entreprise, fils d'ancien chef d'entreprise, c'est tout naturellement que mes idées se sont orientées vers une idéologie de droite.
Supprimer les 35h, alléger les charges sociales, ne plus surtaxer l'argent, mettre en place la flexibilité du travail, ouvrir les commerces le dimanche, rendre notre pays plus attractif pour les investisseurs au lieu de leurs faire peur.
Et d'une façon générale, faciliter la vie aux créateurs d'emplois.
Bref, tout pour relancer l'économie, l'emploi, donc la baisse de la précarité, la possibilité pour tous de tenter sa chance et d'espérer mieux que les 1500 euros par mois que la gauche nous souhaite à tous.

Et puis, il faut remplir les caisses des organismes de solidarité, pour ceux qui ne s'en sortent pas (et ça peut arriver à tout le monde).
Et si on ne crée pas de richesses...

Il est temps que la France devienne enfin libérale, au lieu de s'enfoncer petit à petit dans sa destinée de futur pays du tiers monde que lui promet la gauche.

Le discours de Sarkozy était vraiment séduisant.
Enfin un homme politique qui brisait les tabous et faisait les bonnes propositions.
Et surtout, enfin un candidat vraiment à droite.
Ce qui, pour les déçus de Chirac comme moi, relançait un peu l'espoir de ne pas être obligé d'aller vivre dans un pays plus moderne.

Fin juillet, j'achète son livre, que je lis tranquillement pendant mes vacances.
Livre qui me conforte dans mes positions : Sarkozy est l'homme de la situation.


Et puis... sont arrivées des choses pas jolies jolies.

D'abord la violence de Cachan et l'inhumanité de retirer toute dignité à des êtres humains.
Cachan qui relève plus du problème de logement dans notre pays que de celui de l'immigration.
Ces familles entières que l'on laisse vivre dans des conditions abominables, juste pour montrer l'exemple. "J'ai appliqué une décision de justice, j'ai fait mon travail, que le maire de Cachan se débrouille avec eux"... Ca fait peur un peu... Non ?

Ensuite la rencontre avec Bush, alias le plus grand looser du monde.
Celui qui a achevé notre planète en destabilisant tout le moyen Orient dans la guerre la plus stupide de l'histoire récente.
Celui qui a menti devant le conseil de sécurité de l'ONU.
Et surtout celui qui a permis à l'Iran de devenir super puissante.
Je n'arrive pas à comprendre quelle message voulait envoyer Sarkozy en s'affichant avec ce débile mental inculte et sanguinaire.
Avec en prime des propos sur l'arrogance de la France.
L'arrogance face à qui ?
Jamais notre pays n'a été aussi populaire que pendant la crise irakienne et le comportement magnifique de Chirac et de Villepin.
Ca fait de plus en plus peur... non ?

Et cette phrase désormais culte "Ca me fait doucement rigolé car ceux qui me critiquent sont ceux qui serrent la pogne (?) de Poutine" "Poutine qui a du sang sur les mains".
Propos quand même répétés plusieurs fois.
Ca y'est... vous la sentez la peur ?

D'abord j'aimerais savoir qui, sur cette planète, a plus de sang sur les mains que la famille Bush.
Ensuite, je conseille vivement à mon candidat de se rendre le plus vite possible à Moscou.
Histoire de voir à quoi ça ressemble... On en reparlera après.
Losrque je suis revenu de Moscou, mon sentiment était très clair : Paris est un village du Cantal en comparaison. Je peux même vous dire que l'on a un sacré retard sur eux.
Si le peuple russe pousse Poutine à se représenter en 2008, ce n'est pas pour rien.

Et puis surtout quel manque de diplomatie !!!
La diplomatie, rappelons le, est tout de même le fond de commerce d'un Président de la République.

Je sais pas vous, mais moi j'ai carrément la frousse là.

Car j'ai un vrai problème.
Mon candidat à l'élection présidentielle (c'est pas que l'on n'ait franchement le choix) est devenu fou.
Il chasse sur les terres du FN.
Et pire... il fait du Bush.
C'est quoi la prochaine étape ?

Alors moi qui suis de droite, tout simplement de droite, et quand je dis moi je sais que nous sommes nombreux, je fais quoi ?
Je ne veux pas devenir d'extrême droite et encore moins bushiste.
(j'aime beaucoup les Etats-Unis, mais faut pas déconner...)

Alors, je suis bien emmerdé.

Je pense que Sarkozy est parfait dans son rôle de ministre de l'intérieur.
Malgré quelques violences condamnables, il a su moderniser ce poste délicat.
Je pense aussi qu'il est un formidable patron de l'UMP.
Il a fait de son parti une machine puissante entièrement acquise à sa cause.
Et enfin je pense qu'il aurait été un excellent locataire de Matignon.

Mais pour être Président de la République...
Ce n'est pas rien, Président de la France. Il faut avoir une certaine hauteur.
Et pour reprendre les termes de Chirac "Il n'est pas fini".

Aller... ce n'est pas trop tard, Monsieur Sarkozy pour transformer notre peur en espoir.
Et par la force des choses, je vais voter pour vous, vous soutenir et continuer à vous défendre auprès de mes amis du Bondy Blog qui vous détestent.
(je ne vais pas finir à gauche quand même, et voter pour "jolies jambes")
Mais s'il vous plait, please, lorsque vous serez à l'Elysée, lorsque vous aurez enfin réaliser votre rêve de gosse, merci de mettre Borloo à Matignon histoire de rassurer tout le monde.

Parce que franchement, là, on a vraiment peur.

27 septembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (21)

5 ANS...


On a déja dit tout et n'importe quoi sur le 11 septembre 2001.
Alors ma petite opinion n'ajoutera rien de nouveau au débat.

J'ai juste l'impression que l'on est les spectateurs, et les victimes à la fois, d'un jeu sordide entre la famille Bush et la famille Ben Laden.
Et je ne peux pas croire que c'est le fruit du hasard que le Saoudien ait lancé son attaque alors que son "associé" Américain se trouvait à la Maison Blanche.
Enfin, on devient tous parano ces temps-ci.

Ce qui est bizarre, c'est que chacun se rappelle très exactement ce qu'il faisait ce jour là.
Chaque mémoire individuelle s'est fondue dans une gigantesque mémoire collective.

Ce qui est bizarre aussi, c'est que ce drame m'a fait pensé à un autre.
Le Titanic.
Ces hommes et ces femmes, avocats, financiers, modelés dans leur monde dans lequel ils se pensent intouchables et tout puissants, se retrouvent brutallement confrontés à leur propre mort.
Les puissants donc, qui vont mourir avec leur personnel de toutes origines travaillant dans ces gigantesques constructions. Ce mélange sociale et ethnique confronté à la même réalité.
C'est l'heure.
Après le crash du 1er avion, quoi qu'il puisse arriver, les personnes qui se trouvaient au dessus ne pouvaient plus échapper à la mort.
Comme dans le Titanic, entrain de couler inexorablement au milieu de nulle part.
Que peut-il se passer dans la tête à ce moment là ?


Quoi qu'il en soit, nous sommes entrés ce mardi 11 septembre 2001 dans une longue guerre.
Celle des extrémistes de tout bord contre les modérés.

12 septembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (13)

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