LE BLOG DE FRANCK DANA

La Guerre Froide n'est pas finie

Forte heureusement, il y a eu cette tempête de décembre 1999. Des milliers d'arbres arrachés par des vents d'une violences inouïe, un stock de bois dont on va bientôt avoir besoin. Car s'il y a bien une chose qui nous pend au nez, c'est que la Russie nous coupe un jour définitivement le gaz.

Et on l'aura bien cherché.

Retour sur les évènements : En septembre dernier, notre candidat à l'élection présidentielle, que Dieu le bénisse pour sa grâce et sa supériorité infinie (c'est une prière obligatoire, sinon on nous retire la carte de l'UMP et on nous colle un contrôle fiscal), relance une petite guéguerre froide, sans doute emprunt de nostalgie pour sa famille venue du froid. Nicolas nous affiche donc sa rancune personnelle envers l'URSS, sombre patrie qui causa moultes problèmes à son papa. Et pour aller au bout de sa logique, il se jeta directement dans la gueule du loup Bush, pour s'excuser de l'arrogance de la France et pour jurer fidélité au pays du grand capital. Soumission illustrée, on s'en rappelle, par une incroyable photo truquée. (c'est dommage que je ne sache pas dessiner, moi je sais comment Sarko s'est débrouillé pour avoir la même taille que Bush... )

Ces évènements m'ont inspiré les articles "Mad Sark" et surtout "Nicolas à Moscou", façon pour moi d'expliquer qu'entre la Russie d'aujourd'hui et la France, le pays communiste n'est pas du tout celui que l'on croit. Le pays des libertés non plus d'ailleurs.

J'aurais pu en rester là, et me concentrer sur cette passionnante campagne électorale (C'est bon de savoir que Ségolène a un morceau d'appart à Boulogne, que Dominique Voynet a acheté une maison dans le trou du cul du pays et que Marie Georges Buffet loue un F3 dans le 93... vraiment, le débat démocratique est au top). J'étais même prêt à aller m'entasser au milieu des 25 000 fans (70 000 selon le ministère de l'intérieur, 110 000 selon la mairie de Bordeaux) du Sarkoshow de dimanche, me disant qu'il était peut être temps de faire comme Juppé et de me réfugier derrière le plus fort, bien qu'à moi il ne m'ait toujours rien promis. Vous avez noté au passage que c'est Monseigneur Lustigier qui écrit maintenant les discours de Sarkozy, ce dernier ayant voulu se rattraper d'avoir empêcher ses fidèles de se rendre à la messe dominicale ( mais franchement, c'était un beau discours).

J'aurais pu évoquer la présence de seulement quelques minutes de MON Président à moi, Jean Louis Borloo, au sacre du ministre de l'intérieur, démontrant que les négociations entre la droite dure et la droite sociale ne sont pas terminées. J'aurais pu philosopher sur l'aspect "lénifiant" de ce congrès, à l'image de ce parti  (comme j'aime le dire, premier parti politique bolchévique de droite), mais d'autres l'ont déja fait. J'aurais pu enfin me féliciter d'être parmis les quelques 5000 militants (2% de 250 000 votants) qui ont résisté aux pressions internes.

Mais je préfère me pencher sur ce qui est peut être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (je ne sais pas ou je vais trouver tout ça).

Les faits sont les suivants : Tôt le matin, une cinquantaine de policiers, dont des agents d'Interpol, interviennent dans trois des plus grands hôtels de la station : Le Byblos, Le Lana et Les Airelles, tous des 4 étoiles luxe. Leur cible : le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov, 41 ans - 89e fortune mondiale en 2006 selon le magazine américain Forbes avec 7,6 milliards de dollars - mais aussi son entourage, de charmantes jeunes femmes en provenance de Russie et d'autres hommes d'affaires de Moscou venus passer le Nouvel An russe dans la très sélecte station savoyarde. Au total, 26 personnes sont interpellées et conduites à Lyon au siège du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) où elles sont placées en garde à vue.

Heureusement, tout le monde a été relaché rapidement.

Le même jour, Nicolas Sarkozy donne sa dernière conférence de presse en tant que ministre de l'intérieur. Après une véritable orgie de chiffres, il se lance dans son sport favori : Les questions des journalistes. Tout se passe plutôt bien, la conférence touche à sa fin, lorsque Nicolas, impayable, se tourne vers une petite journaliste bonnasse, et donc ne peut s'empêcher de lui donner la parole. Manque de chance, c'est une russe. Le ministre de l'intérieur est questionné sur l'arrestation du milliardaire, il n'a pas l'air au courant, se renseigne auprès de ses sbires après avoir lancé la première phrase qui fache : "Je ne sais pas chez vous, mais chez nous, le ministre de l'intérieur n'est pas au courant de toutes les arrestations". Puis ne sachant toujours pas quoi répondre, pris au piège, Sarkozy dit ensuite "En voilà un qui voulait faire plaisir à ses amis". Je rappelle que dans cette affaire, on parle quand même de proxénétisme....

Proxénétisme... n'importe quoi !

Soit on découvre la vie : "Quoi ?! Y'a des femmes qui couchent avec des hommes pour se faire payer des sacs Vuitton ?!! Quelle horreur !"  Soit on est dans l'hypocrisie la plus totale. Car à ce petit jeu, on pourrait mettre aussi en garde à vue l'ensemble de l'Assemblée Nationale, une grande partie du Gouvernement, et toute la Nomenklatura de notre pays. En taule aussi les saoudiens du 8ème arrondissement de Paris, tant qu'on y est. Impossible de faire liste exaustive. Enfin quoi ! On n'est pas des enfants. Tout le monde sait que dans un milieu de gens fortunés, il y a toujours une brochettes de petites meufs qui cherchent au mieux le prince charmant, au pire un agréable moment tous frais payés. Je ne dis pas que j'approuve, mais on ne changera pas le monde. Un film a même été fait sur ce sujet : "Hors de Prix" avec Audrey Tautou et Gad Elmaleh.

Cette affaire est une fois de plus une attaque anti russe... peut être la fois de trop.

Nicolas Sarkozy a beau faire semblant d'être surpris, j'ai du mal à croire que l'on arrête la 89ème fortune de la planète sans en avertir le ministre de l'intérieur. Et même, sans son accord. La presse et les médias russes d'ailleurs ont mis sur le dos de Sarkozy cette nouvelle attaque anti russe, et de nombreux députés de la Douma parle d'une nouvelle manipulation anti Poutine du candidat UMP.

Il ne faut pas se voiler la face : Si Sarkozy est élu, il y aura une véritable confrontation diplomatique avec la Russie, les français vivant là bas risquant d'en être les premières victimes.

Autre dommage collatérale, les stations touristiques : Demandez aux commerçants et aux hoteliers de Courchevelle se qu'ils pensent de tout ça : Une catastrophe pour eux. Avec la perspective de perdre une clientèle qui dépense des millions d'euros par jours. Car nulle doute que la prochaine fois, Mikhaïl Prokhorov ira dépenser sa fortune en Suisse, ou en Italie. C'est l'économie de toute une région (que l'on peut étendre jusqu'à la Cote d'Azur) qui est menacée.

Encore une fois, autant d'irresponsabilités de la part d'un type qui veut être Président de la République ne rassure pas.

Nicolas Sarkozy se plait à rallumer une guerre froide qui n'a pas lieu d'être. L'amitié en la Russie et la France, tout comme l'amitié entre les Etats-Unis et la France, est un acquis de longue date.

Acquis qui sera totalement remis en question si le président soviétique de l'UMP s'installe à l'Elysée.

19 janvier 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (21)

Rien à foutre des SDF ! Redif...


ENFIN !

Le débat est enfin lancé et peut être même que cette fois-ci, il aboutira sur du concret.
C'est avec beaucoup d'espoir que je vois mes idées défendues par d'autres dans un excellent coup médiatique.

Voici un texte que j'ai écrit sur ce blog en Avril 2006.



Ceux qui me connaissent ne peuvent pas sérieusement me traiter de gauchiste.
Je me situe politiquement plutôt à droite, surtout économiquement.
Et je suis de ceux qui clament la religion du travail et de l'ambition.
Je ne peux que déplorer le discours stupide et démago des gaucho-socialo névrosés qui empêchent notre pays d'avancer dans le bon sens depuis trop longtemps.
Tous ces idiots dangeureux qui entretiennent la lutte des classes en présentant le patron comme un salaud et en manipulant ceux qui (à juste titre) ont peur de l'avenir.
Et je ne dis pas celà parce que  je suis un ancien chef d'entreprise mais parce qu'il s'agit juste à mon avis de bon sens.
Bref, tout ça pour dire que je suis de droite et fier de l'être.

Et pourtant...

Pourtant qu'est ce que c'est que cette société qui affiche un dédain, un mépris, un "j'en ai rien a foutisme" total et totalement immoral envers ces pauvres gens qui sont tombés du train en marche!

J'en sais quelque chose, on peut passer en un rien de temps de la lumière à l'obscurité, de la gloire à la déroute, de la richesse à la pauvreté.
Il ne faut que très peu de temps pour que votre banquier vous lâche, votre propriétaire vous foute dehors, vos amis vous trahissent, votre femme vous quitte et votre famille vous ignore.
Juste un faux pas, une erreur, une mauvaise appréciation.
Et très peu de personnes sont à l'abris d'une tornade.

Alors en quoi ces hommes et ces femmes sont-ils inférieurs à nous ?

On les ignore, on ne les regarde pas, on baisse la tête lorsqu'ils réclament de l'aide, on ne baisse pas la vitre de sa voiture même pour dire un simple bonjour, on marche presque dessus dans la rue.

Et surtout, surtout, surtout...
Aucun (mais alors aucun !) gouvernement n'a pris le problème des SDF au sérieux. Rien à foutre !
Ils ont une carte d'électeur ? Non ? Tant pis...
Que Dieu bénisse les Restos du Coeur, nous on a autre chose à faire.
L'élite refuse de (re) intégrer les SDF comme ils ont refusé d'intégrer les immigrés.
Je crois qu'on l'aura bien cherché la guerre civile...

Je propose la création d'un Ministère de l'Exclusion.

Son action: Ramasser les gens dans la rue pour leur réapprendre à vivre.
Il ne s'agit pas seulement d'aide et d'assistanat.
Il ne s'agit pas seulement d'héberger pour la nuit et de servir la soupe.
Ce Ministère aura une vraie mission de réintégration dans la vie.
On s'habille bien, on présente bien, on se cultive, on comble certaines lacunes par des formations, on apprend à se connaitre, à reprendre confiance en soi, à assimiler ses erreurs et à dévelloper ses projets. Et le tout bien sûr dans des centres adaptés pouvant accueillir à l'année hommes, femmes, familles. Avec confort et dignité.

ATTENTION !!
Ce n'est pas gratuit !
Il y a obligation en échange de résultats !
Une fois l'ex SDF réintégré, il laisse sa place à un autre.
Avec l'espoir qu'un tel programme soit un jour caduque.
Il  ne s'agit surtout pas de créer une société d'assistanat qui ne serait bon pour personne.

Financer un tel projet ?
C'est un investissement à moyen terme.
Les personnes qui s'en sortiront grâce à ce programme seront de futurs contribuables modèles.
Et pourquoi pas de futurs entrepreneurs.
L'Etat récupérera ses billes et fera même des bénéfices.

J'ai beau être de droite et penser qu'il faut investir dans la personne plutôt que dans la finance.
Avoir enfin un pays plus fort par un peuple plus fort.
En parallèle à la nécessaire économie de marché.


27 décembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (16)

Radicalisons nous !

Cela n'a échappé à personne, mais nous sommes le 17 décembre 2006.

Dans 8 jours, nous (enfin, quand je dis nous...) fêterons la naissance du petit Jésus, dans deux semaines nous (moi aussi cette fois-ci) changerons d'année, dans trois semaines nous fêterons les Rois ( Gaspard, Balthazard, Chirac), dans deux mois nous fêterons les amoureux (gros taux de suicides ce jour là), et dans quatre mois nous voterons pour le candidat à l'élection présidentielle de notre choix.
Et c'est bien là le problème... "de notre choix"
Faites un petit sondage autour de vous, et je suis bien curieux de connaitre le pourcentage de personnes persuadées d'avoir trouvé LEUR candidat.

Mise à part pour les électeurs de Le Pen, qui eux savent pour qui voter, et se déplaceront en masse porter leur champion au second tour, il règne une confusion totale pour les autres, et surtout une véritable question existentielle politique.

Le PS ?
Les pauvres militants de ce qu'il reste du parti de Mitterrand se retrouvent avec la Madonne, la Vierge Marie (j'aurais bien fait un commentaire à ce sujet, mais il parait que ça ne se fait pas), bref comme l'a si bien dit je ne sais plus qui, l'image sans le son. Ségo est à mon avis une véritable insulte à l'image de la femme, sa popularité ne tenant qu'à son parraitre et non pas à ses idées (contradictoires à souhait).
Et même si Hollande tire les ficelles, nous sommes loin des compétences requises pour diriger la 5ème puissance mondiale.
Un DSK, ou même un Fabius, un Rocard, et surtout un Kouchner, auraient été plus adéquat.
C'est important le candidat d'en face, c'est celui qui va permettre aux débats d'être des débats de qualités grâce auquels les français pourront choisir en connaissance de cause. Et pour le moment, la seule certitude que nous avons de Ségolène Royal, c'est qu'elle appliquera un plan socialiste archaique, dérivé de la période Jospin, et qui plongerait notre pays dans une crise définitive.

La gauche anti libérale ?
Je passe sur des idées qui feraient hurler de rire Castro lui même s'il était encore en vie, les gauchistes se montrent plutôt comme une bande de rapaces qui s'acharnent sur le cadavre du Parti Communiste. D'ailleurs, la démonstration est faite que même eux ne le sont pas communistes, puisqu'ils passent leurs intérets personnels devant l'intéret collectif.

L'UDF ?
Pour le moment, Bayrou n'est bon que devant Claire Chazal, ce qui fait un peu mince pour être Président (quoi que...)

L'UMP ?
Que les choses soient enfin claires : Je suis un homme de droite.
Parce que je veux bien que l'on me traite de sale arabe, de sale juif (j'ai eu droit aux deux, et même sans aller voir un match du PSG pour ça), mais de gauchiste... ça fait mal.
Et j'ai un scoop terrible à qui veut l'entendre : On peut être fièrement ancré à droite sans être sarkozyste (et oui les jeunes... je sais, c'est pour vous beaucoup de remises en questions)

Dans ce paragraphe UMP, je vais dire "je", sachant que quand je dis "je", je sais, en toute humilité, que je représente une bonne partie de la droite républicaine.

Le problème avec l'UMP, c'est qu'ils sont partis beaucoup trop à droite.
Chercher l'électeur du Front national, comme le dit Sarkozy, c'est bien.
Il ne faut surtout pas l'isoler, il faut le comprendre, lui demander pourquoi, si c'est par conviction ou par désespoir. L'électeur du Front National est évidement un électeur comme un autre et il doit être écouté et surtout entendu.
N'oublions pas qu'il représente 1 électeur sur 5 (!)
Mais on ne va pas aller le chercher avec les idées du Front National, ça n'a pas de sens. Sarkozy a décidé de mener sa campagne sur le thème de l'immigration, en proposant entre autres un ministère de l'immigration (très bonne idée ceci dit, piquée à DSK d'ailleurs)
D'accord, réguler l'immigration, c'est important. Mais de là à en faire son principal cheval de bataille, ça devient dangeureux et ça apporte la confusion.
Mettez vous à la place de l'électeur du Front National.
Pourquoi voter Sarkozy, alors que Le Pen travaille sur ce terrain depuis déja 30 ans.
Pour récuperer l'électeur du FN, faut du neuf, et pas du FN bis.
Dernièrement, Sarkozy a commencé enfin à se retourner vers les jeunes de banlieues. Réalisant un peu tard qu'il s'agit d'êtres humains, et pire, d'électeurs. Mais j'ai bien peur, pour l'avoir entendu plusieurs fois, que la pensée du rappeur Rust, de voter plutôt Le Pen que Sarkozy ne se généralise.
Ce serait une terrible démonstration qu'un noir ou qu'un arabe est avant tout un français.

Et puis aussi difficile pour moi à digérer que le lepenisme, le bushisme.
Impossible de cautionner une attitude pro Bush, sachant le mal que cet homme a fait à notre planète.

Enfin, je passe sur la brutalité du personnage Sarkozy et le fonctionnement Stalinien de son (de mon !) parti, et même en m'arrêtant sur son formidable talent et une bonne partie des idées que je partage avec lui, je ne suis pas vraiment sûr d'être ravi de le voir s'installer à l'Elysée en mai 2007.

Alors... on est bien emmerdé.

Sauf, qu'il existe quelque part, un village républicain qui résiste encore à l'envahisseur populiste.
Un endroit où les gens de droite sont fiers d'être à droite, et surtout savent brillament conjuguer économie libérale et mesures sociales. Une petite île dont le chef est le ministre le plus aimé du gouvernement, et pour cause, il est presque le seul à obtenir de bons résultats. Et de bons résultats dans son domaine veulent dire amélioration de la vie pour beaucoup.
Ce village républicain, c'est le Parti Radical.
Et son chef, c'est le ministre de la cohésion sociale Jean Louis Borloo (associé à Monsieur André Rossinot, respectable pillier de la politique française).

Le Parti Radical est le plus ancien parti politique de France.
Il représente à ce titre la tradition républicaine et la sagesse.
Et pourtant, lorsque l'on écoute son message, on se dit surtout qu'il incarne l'avenir.
Loin de l'angélisme babadébile (et surtout déconnecté) de la gauche, loin de l'ultradroite communautariste et donc dangeureuse, le Parti Radical associe la réalité économique aux besoins sociaux. Le discours de Jean louis Borloo lors du congrès d'hier était on ne peut plus concret.
Arrêter de taxer bêtement le travail, alléger les charges des entreprises, former les jeunes uniquement à des domaines d'activité qui débouchent sur un travail, donner de l'indépendance aux établissements scolaires, poursuivre son plan de rénovation urbaine, je ne peux pas en quelques lignes exposer son programme pour relancer la consommation, la croissance et donc l'emploi, mais je mettrai ici ses principales propositions prochainement.

Et puis surtout, Borloo et le Parti Radical, c'est la mise en avant des valeurs humaines. L'humanisme dans les contraintes du monde réèl. Le sentiment que le seul qui peut nous sortir des difficultés, c'est avant tout nous même. Car nous avons tous en nous la capacité de relever la tête, autant faut-il regarder dans la bonne direction. Etre Radical, c'est s'aider soi-même en aidant les autres.
Et comme l'a dit hier Jean Louis Borloo :
Aimer son pays c'est le servir, ce n'est pas s'en servir.

Le congrés du Parti Radical a été une succession d'espoirs relancés, par le discours de Borloo, mais aussi par les trois tables rondes regroupant de nombreuses personnalités de toutes origines (dans tous les sens du terme), et les nombreux ministres présents ne s'y sont pas trompés.
Lorsque la Marseillaise a retenti à la fin, elle voulait vraiment dire quelque chose.
L'Union, la vraie.

Une déception ?
Bien sûr, une et une seule. Mais elle est de taille.
Nous n'avons pas eu droit à la dernière phrase que tout le monde attendait de Borloo : "Je suis candidat à l'élection présidentielle".

Si bien qu'il faudra, si les choses en restent là, se réunir (sous conditions tout de même) autour du candidat (auto)désigné de la droite.
Car le plus important reste que la droite remporte les élections de 2007, un retour de la gauche serait un véritable drame.

Et oui, il est à craindre, que n'étant pas super emballé par lui, je sois obligé de soutenir Sarkozy.

Enfin, on ne sait jamais.
Peut être que Jean Louis Borloo se décidera un jour à y aller et représenter la droite républicaine. En tout cas, il a un boulevard devant lui.

Car au fond de nous, on est tous des Radicaux.


17 décembre 2006 dans politique | Lien permanent | Commentaires (29)

14 février 2007

Nous sommes le 13 février 2007.

Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy se livrent un combat acharné pour accéder à l'Elysée.
La belle du Poitou a pris un sérieux avantage dans les sondages.
Plus douce, plus gentille (en apparence), plus proche du peuple, elle profite largement des erreurs de son principal adversaire, défenseur autoproclamé de la droite dure.
C'est alors qu'une nouvelle hallucinante traverse les couloirs de l'UMP.
Une nouvelle qui va bouleverser la campagne présidentielle.

Nous sommes le 14 février 2007.

Alors que le monde découvre avec stupeur ce qu'il croit être le tournant des présidentielles 2007, l'impensable va se produire. Tout le monde se souviendra longtemps de cette Saint Valentin.
En 24 h, la course à l'Elysée a changé de visage.

Voici le début d'une fiction politique que j'ai écrite.
Mais je ne me fais pas d'illusions.
Personne, ou très peu de monde, la lira.

Pourquoi ?

D'abord parce qu'aucune maison d'édition n'en voudra, et même si je trouve un moyen de diffuser ma fiction, je connais les risques à prendre dans un tel projet.

Car nous ne sommes pas aux Etats-Unis, ou en Grande Bretagne.
Chez nous, on ne plaisante pas avec le pouvoir. Et surtout, des hommes politiques ne peuvent pas devenir des personnages de fiction. Hors de question dans notre pays de sinspirer des coulisses du pouvoir pour écrire un roman. Publier une fiction politique comme celle là, et ce sont toutes les emmerdes du monde qui vont me tomber sur le coin de la gueule, et pire sur celle de mon entourage.

C'est dommage, moi j'écris juste dans le but de divertir. C'est sans prétention, juste du thriller politique inspiré de la réalité. Nos dirigeants embarqués dans des histoires rocambolesques. Un mélange d'action, de polar, de drame social, le parrallèle entre le haut et le bas de l'échelle, puis l'électrochoc lorsque ces deux mondes se rencontrent.

Ecrire sur le pouvoir, ce n'est pas forcément polémiquer ou se payer un tel ou un tel, c'est juste braquer son projeteur sur le petit milieu des gens qui nous dirigent.

La liberté d'expression en France est un tabou.

Pour illustrer la repression sur la liberté d'information et d'expression, on nous parlera de la Russie, de la Chine ou d'un autre pays pseudo totalitaire.

Mais nous, en France... nous nous proclamons nous-même comme "irréprochables". On se croit la crême de la liberté d'expression. Alors que le pluralisme et l'indépendance de nos médias n'est qu'un mythe, un leure.
Ce n'est pas vraiment un secret d'état.
Une étude récente montre que la France n'occupe que la 35ème place dans le classement de la liberté d'expression et de l'indépendance des médias.
35ème place ! une chute d'une vingtaine de places en 5 ans.

Difficile de donner des leçons à qui que ce soit après.

Dans le domaine de l'édition, les multiples rapprochements, fusions et autres rachats ont eu pour conséquence la création de quasi monopole d'une poignée d'éditeurs. Du coup, tout le monde a la même ligne éditoriale, et les mêmes collections. Ce n'est pas moi qui le dis, mais un responsable de collection d'un important éditeur parisien : Un nouvel auteur a aujourd'hui une chance sur mille (1 sur 1000 !) de voir son premier ouvrage publié.

Par contre multiplication des essais politiques, remplis de pseudo révélations, qui tirent sur l'un parce que manipulé par l'autre. De vrais armes politiques à première vue, mais souvent des coups d'épée dans l'eau. Et même si certains de ces ouvrages sont intéressants à lire, on reste très souvent sur sa faim. Genre "c'est tout ?". Le "mon chéri" sans la cerise à l'intérieur.

Ce que je trouve effrayant, c'est la peur des rares auteurs qui s'aventurent sur le terrain de la fiction politique. Regardez en haut de la couverture de ces ouvrages : Un pseudonyme ! Ces malheureux sont obligés de publier sous couvert d'anonymat... ça fout les jetons, non ?

Concernant la télévision et la presse, c'est finallement François Bayrou qui a le mieux évoqué le malaise (comme quoi tout arrive).
Boulogne pro Sarko, Quai André Citroen pro Ségo etc... On connait la chanson.
Comme je tiens absolument à faire carrière, je ne vais pas trop dévelloper ce paragraphe et éviter le suicide en direct façon patron de l'UDF.
Et oui, la censure, ça marche sur tout le monde...

Mais il faut avouer que Canal Plus nous a offert deux ou trois bonnes surprises dernièrement. Que ce soit le téléfilm sur "Greenpeace", ou celui sur la nuit du 17 octobre 1961, certains tabous sont enfin tombés, même s'il s'agit de faits datant de plusieurs années.

Et puis il y a aussi les Guignols.
Malgré les pressions, Bruno Gaccio tient bon, et c'est tant mieux. La satyre politique survit et c'est déja ça. Peut être justement parce que ce n'est que de la (très très bonne) caricature.
Il y a une différence entre caricature et fiction ?

Enfin le cinéma.
Regardez les affiches : Que des comédies (parfois bonnes), ou des histoires banales. Les rares fois où l'on touche à la politique d'aujourd'hui, c'est en surface, et donc ce n'est pas bon.
La porte de sortie pour le cinéaste qui souhaite afficher ses opinions politiques, se trouve dans l'Histoire. Genre "Indigène" ou "Joyeux Noel". Le succés de ces (bons) films montre l'intêret du public pour une oeuvre politique. Souvent, dans les symboles de l'histoire, le public recherche des réponses aux questions posées par l'actualité.

Dans le domaine de la fiction politique, les Etats-Unis montrent le bon exemple.
Ils ont des fictions de qualité, qui vont très loin dans le politiquement incorrect, abordant sans tabou les sujets les plus sensibles avec la plupart du temps beaucoup de talents.
La démocratie américaine n'en est pas menacée pour autant.

Alors j'espère que ça viendra chez nous un jour.
Qu'"ils" lacheront un peu de lest dans le contrôle des médias, et que journalistes et auteurs pourront enfin être libres (dans la limite du respect de la personne et de l'Etat, bien sûr).

Je crois qu'on y viendra nous aussi (après tout, nous n'avons qu'une vingtaine d'années de retard sur les Etats-Unis). Et ce jour là, j'espère être dans les parrages.

20 novembre 2006 dans projets | Lien permanent | Commentaires (25)

Nicolas à Moscou

Non... il n'a pas le choix Nicolas.
Il est obligé d'aller s'excuser auprès de Vladimir pour avoir été méchant avec lui sans aucune raison.
Nicolas n'aime pas s'excuser.
Mais tout en rouspétant, il se décide à être un grand garçon responsable.
Demande de visa (facillement obtenu, comme pour tout le monde), aéroport et hop...
... direction Moscou.

La sensation d'entrer dans un autre monde est toujours étrange.
Les codes visuels ne sont pas les mêmes.
Et la première impression donnée par l'aéroport de Moscou n'est pas très encourageante.
C'est un peu triste, une foule compacte vous empêche d'avancer, la douanière qui tamponne votre visa ne vous addresse pas un sourire et des types bizarres viennent vers vous en hurlant "Taxi ?".
Nicolas a déja envie de rentrer dans son beau pays bien plus accueuillant.

Mais il a promis de faire ses excuses à Vladimir.
Alors il continue.

La très large autoroute qui part de l'aéroport ne semble mener nulle part.
Et le chauffeur de taxi a la tête du type qui va vous découper à la machette.
Recroquevillé sur la banquette de la Lada Break année 1983, Nicolas n'est pas déçu.
C'est comme ça qu'il voyait la Russie.
Comme d'habitude, il sait qu'il avait raison.

C'est alors que vient à lui sa première surprise... l'embouteillage.
"Tiens ? Y'a beaucoup de voitures en Russie ?".
Pendant les 2h30 qu'il faudra pour rejoindre le centre ville (30 minutes sans trafic), Nicolas va observer le paysage , le regard fixé derrière la vitre de la Lada. Des centres commerciaux immenses et des batiments entiers de concessionnaires automobiles longent l'autoroute. Puis cette curieuse réflexion : Une voiture sur quatre est un 4X4 de luxe, et il y a plus de Mercedes et de BMW au m2 qu'il n'en avait vues avant. Même à Neuilly.
"Pffft... tous des mafieux !" se dit Nicolas.

Le taxi arrive enfin sur Tverskaya, l'avenue principale de Moscou.
Un seul mot vient à l'esprit de Nicolas.
"Gigantesque !".
Une avenue large comme trois fois les Champs-Elysées, qui traverse deux rangées d'impressionnants buildings, et cela sur plusieurs kilomètres. Et là c'est un défilé de magasins, restaurants, hôtels et banques, qui feraient passer notre "plus belle avenue du monde" pour une impasse d'un quartier nord de Roubaix.
(Au passage, bonjour à tous ceux de Roubaix qui ne se sont pas encore pendus)

Tverskaya termine sur la Place Rouge.
C'est beau ! C'est magnifique ! et c'est... très grand.
A droite, le Kremlin jusqu'à perte de vue.
A gauche, l'hôtel Metropol dans lequel Nicolas a réservé une chambre.
Il a cassé sa tirelire, c'est l'un des plus beaux hôtels de Moscou.
Et des (très) beaux hôtels à Moscou, il y en a beaucoup.
Une fois dans sa chambre, Nicolas appelle Vladimir; Et là, mauvaise surprise.
Son "ami" russe ne peut pas le voir avant demain.
Mais que va bien pouvoir faire Nicolas pendant 24h dans Moscou ?
Contrarié, Nicolas se dit qu'il va sortir un peu.
il y a bien un ou deux endroits sympas dans le coin quand même...

Nicolas appelle un ami français dont on lui a donné les coordonnées.
Un type qui a eu l'idée bizarre de venir s'installer à Moscou.
Et il parait qu'il y en a beaucoup des comme lui.
Surement des dérangés.

La soirée s'organise, Nicolas doit s'y préparer.
Mais il est déja 20h ! Pas de panique lui dit on.

Les magasins sont ouverts jusqu'à 22h tous les jours.
Et toutes les marques que l'on connait (et que l'on ne connait pas) y sont présentes.
Des grandes chaînes de prêt à porter aux boutiques de luxe, en passant par les marques les plus branchées. Ici les boutiques sont ultra modernes et l'on y trouve des nouveautés qui ne sont même pas encore sorties en France.
Les centres commerciaux sont immenses et pleins à craquer de clients.
D'ailleurs le russe, et surtout la russe, s'habille.
Ici, peu de vulgaire Jean/pull, mais souvent de véritables défilés de mode dans les rues.

En marchant dans les rues pourtant bondées, Nicolas remarque l'incroyable propreté des lieus. Partout, des agents municipaux se tiennent prêts à ramasser le moindre papier par terre. Nicolas pense à Bertrand, qui a rendu Paris tout pourri.

Nicolas trouve sans problème sa tenue pour ce soir.
Mais il trouve qu'il a une mauvaise tête.
Il est 21h, mais l'un des salons "Tony and Guy" ou "Jean Claude Biguine" (entre autres) accueillent encore les clients avec le (joli) sourire.

22h, Nicolas rejoint ses nouveaux amis.
Pour les restaurants, c'est l'embarras du choix.
Le très chic "Café Poushkine", le tendance "Galerya" et son incroyable ambiance, les nombreux restaurants italiens, et les très nombreux japonais.
(le sushi est devenu le plat national).
Finalement ce sera le "Ayst".
Comme le "Galerya" et beaucoup d'autres, ce restaurant cultive le style jet set.
Nicolas réfléchit, il ne voit pas d'équivalent parisien à certains restaurants moscovites.
Et partout du monde, du monde et encore du monde.
Qu'est ce que c'est vivant !

Pendant le diner, Nicolas apprendra quelques trucs intéressants sur la Russie.
D'accord tous les russes ne vivent dans le luxe et ne fréquentent pas ce genre d'endroit.
Mais il y en a beaucoup, de plus en plus, ceux qui saisissent leur chance d'exploiter les nombreux marchés qui s'ouvrent dans le pays.
Ici le business peut être florissant et tout est encore possible.
Et penser encore qu'être riche à Moscou veut dire être mafieux est d'une grande stupidité.

"Et pour ceux qui n'ont pas encore eu leur chance ?" S'interroge Nicolas.
Le niveau de vie du russe moyen est très correct.
Le salaire (officiel) est encore bas ( 15 000 roubles par mois, soit environ 450 euros)
Mais les avantages sont nombreux.
Le russe est propriétaire de son appartement et de sa datcha, offertes par l'Etat après la chute du communisme. Le téléphone local est gratuit, l'essence et le gaz ne coutent pas grand chose, ainsi que les cigarettes, alcool et nourriture.
De plus, beaucoup font des extras dans les marchés le week end.
Ou s'improvisent chauffeur de taxi (En Russie, n'importe qui peut faire "Taxi").

Un grand gaillard costaud interpelle Nicolas :
"Les russes vivent bien mieux que beaucoup de français ! C'est pour ça que Poutine est super populaire ici ! Il a redonné de la fierté au peuple russe ! Nous aussi on va demander la nationalité russe ! C'est pourri la France ! "
Vue la taille du type, Nicolas préfère ne pas relever.
Même s'il insiste: "On parle de liberté d'expression ! Mais en France, c'est quoi la liberté d'expression ? Qu'on fasse d'abord le ménage chez nous avant de donner des leçons !"

1h du matin.
Nicolas se retrouve dans la boite de nuit "Le First".
Et là... on entre dans une autre dimension.
Pour faire encore une comparaison idiote, une boite de nuit française peut être confondue avec une réunion de l'UMP par rapport à ce qu'il se passe ici.
Essayez d'imaginer un magazine, mélange de Vogue et de Playboy.
Et bien là... les filles ne sont pas en photo, mais partout autour de vous.
Comme souvent dans les moments de tensions ultimes, Nicolas a la migraine.
Un petit français entre deux grandes blondes lui lance "Nico ! Un shot de vodka ?".
Un autre ironise "Si tu continues à mater comme ça, tu vas choper un cancer des yeux !".
"Faut que je rentre !" se dit Nicolas, pensant soudainement à sa femme.
Le grand gaillard de tout à l'heure "Tu restes pas avec nous ? C'est con, les filles sont pas farouches ici, même toi tu peux en embarquer une et ça va te changer de la française sans saveur".

Nicolas sourit poliment "Je préfère rentrer".

Nicolas saute dans la première voiture qui passe, pour 100 roubles (3 euros) il aura même droit à un arrêt à l'un des supermarchés ouverts 24h sur 24, avant de rentrer à l'hôtel.
Tant d'émotions, ça creuse.

Le lendemain, c'est avec un autre regard de la Russie que Nicolas va rendre visite à Vladimir.
Bien sûr il s'excuse pour ses propos stupides.
Mais surtout, il aimerait bien rester encore quelques jours.
Il n'a vu qu'une infime partie de ce qu'il y a à voir ici.

Au fait... pardon !
J'ai oublié de vous présenter Nicolas.

Nicolas est un patissier connu à Neuilly (pourquoi ? Vous pensiez à quelqu'un d'autre).
Dernièrement, il a hurlé sur tous les toits que les gateaux russes, c'est de la merde.
Et qu'il préfère manger des cookies américains.
Vladimir, plus grand patissier de Moscou, n'a pas apprécié et a invité son ami Nicolas à se rendre compte sur place de sa connerie.

Nicolas est convaincu.
A partir de maintenant, il s'inspirera d'avantage des recettes russes.
Et surtout.
Il réfléchira un peu avant de parler de ce qu'il ne connait pas.

18 octobre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (24)

Mad Sark

Je suis entré à l'UMP en février 2006.
C'était à l'époque pour soutenir Pierre Lellouche dans les primaires en vue des municipales.
J'aime beaucoup Lellouche... franc, direct, grognon, lunatique, et ce petit coté juif tunisien sympathique et soupe au lait en même temps. On dirait mon père.
J'espère qu'il sera ministre des affaires étrangères ou de la défense en 2007.

L'UMP, pour moi, c'était la droite.
Ancien chef d'entreprise, fils d'ancien chef d'entreprise, c'est tout naturellement que mes idées se sont orientées vers une idéologie de droite.
Supprimer les 35h, alléger les charges sociales, ne plus surtaxer l'argent, mettre en place la flexibilité du travail, ouvrir les commerces le dimanche, rendre notre pays plus attractif pour les investisseurs au lieu de leurs faire peur.
Et d'une façon générale, faciliter la vie aux créateurs d'emplois.
Bref, tout pour relancer l'économie, l'emploi, donc la baisse de la précarité, la possibilité pour tous de tenter sa chance et d'espérer mieux que les 1500 euros par mois que la gauche nous souhaite à tous.

Et puis, il faut remplir les caisses des organismes de solidarité, pour ceux qui ne s'en sortent pas (et ça peut arriver à tout le monde).
Et si on ne crée pas de richesses...

Il est temps que la France devienne enfin libérale, au lieu de s'enfoncer petit à petit dans sa destinée de futur pays du tiers monde que lui promet la gauche.

Le discours de Sarkozy était vraiment séduisant.
Enfin un homme politique qui brisait les tabous et faisait les bonnes propositions.
Et surtout, enfin un candidat vraiment à droite.
Ce qui, pour les déçus de Chirac comme moi, relançait un peu l'espoir de ne pas être obligé d'aller vivre dans un pays plus moderne.

Fin juillet, j'achète son livre, que je lis tranquillement pendant mes vacances.
Livre qui me conforte dans mes positions : Sarkozy est l'homme de la situation.


Et puis... sont arrivées des choses pas jolies jolies.

D'abord la violence de Cachan et l'inhumanité de retirer toute dignité à des êtres humains.
Cachan qui relève plus du problème de logement dans notre pays que de celui de l'immigration.
Ces familles entières que l'on laisse vivre dans des conditions abominables, juste pour montrer l'exemple. "J'ai appliqué une décision de justice, j'ai fait mon travail, que le maire de Cachan se débrouille avec eux"... Ca fait peur un peu... Non ?

Ensuite la rencontre avec Bush, alias le plus grand looser du monde.
Celui qui a achevé notre planète en destabilisant tout le moyen Orient dans la guerre la plus stupide de l'histoire récente.
Celui qui a menti devant le conseil de sécurité de l'ONU.
Et surtout celui qui a permis à l'Iran de devenir super puissante.
Je n'arrive pas à comprendre quelle message voulait envoyer Sarkozy en s'affichant avec ce débile mental inculte et sanguinaire.
Avec en prime des propos sur l'arrogance de la France.
L'arrogance face à qui ?
Jamais notre pays n'a été aussi populaire que pendant la crise irakienne et le comportement magnifique de Chirac et de Villepin.
Ca fait de plus en plus peur... non ?

Et cette phrase désormais culte "Ca me fait doucement rigolé car ceux qui me critiquent sont ceux qui serrent la pogne (?) de Poutine" "Poutine qui a du sang sur les mains".
Propos quand même répétés plusieurs fois.
Ca y'est... vous la sentez la peur ?

D'abord j'aimerais savoir qui, sur cette planète, a plus de sang sur les mains que la famille Bush.
Ensuite, je conseille vivement à mon candidat de se rendre le plus vite possible à Moscou.
Histoire de voir à quoi ça ressemble... On en reparlera après.
Losrque je suis revenu de Moscou, mon sentiment était très clair : Paris est un village du Cantal en comparaison. Je peux même vous dire que l'on a un sacré retard sur eux.
Si le peuple russe pousse Poutine à se représenter en 2008, ce n'est pas pour rien.

Et puis surtout quel manque de diplomatie !!!
La diplomatie, rappelons le, est tout de même le fond de commerce d'un Président de la République.

Je sais pas vous, mais moi j'ai carrément la frousse là.

Car j'ai un vrai problème.
Mon candidat à l'élection présidentielle (c'est pas que l'on n'ait franchement le choix) est devenu fou.
Il chasse sur les terres du FN.
Et pire... il fait du Bush.
C'est quoi la prochaine étape ?

Alors moi qui suis de droite, tout simplement de droite, et quand je dis moi je sais que nous sommes nombreux, je fais quoi ?
Je ne veux pas devenir d'extrême droite et encore moins bushiste.
(j'aime beaucoup les Etats-Unis, mais faut pas déconner...)

Alors, je suis bien emmerdé.

Je pense que Sarkozy est parfait dans son rôle de ministre de l'intérieur.
Malgré quelques violences condamnables, il a su moderniser ce poste délicat.
Je pense aussi qu'il est un formidable patron de l'UMP.
Il a fait de son parti une machine puissante entièrement acquise à sa cause.
Et enfin je pense qu'il aurait été un excellent locataire de Matignon.

Mais pour être Président de la République...
Ce n'est pas rien, Président de la France. Il faut avoir une certaine hauteur.
Et pour reprendre les termes de Chirac "Il n'est pas fini".

Aller... ce n'est pas trop tard, Monsieur Sarkozy pour transformer notre peur en espoir.
Et par la force des choses, je vais voter pour vous, vous soutenir et continuer à vous défendre auprès de mes amis du Bondy Blog qui vous détestent.
(je ne vais pas finir à gauche quand même, et voter pour "jolies jambes")
Mais s'il vous plait, please, lorsque vous serez à l'Elysée, lorsque vous aurez enfin réaliser votre rêve de gosse, merci de mettre Borloo à Matignon histoire de rassurer tout le monde.

Parce que franchement, là, on a vraiment peur.

27 septembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (21)

5 ANS...


On a déja dit tout et n'importe quoi sur le 11 septembre 2001.
Alors ma petite opinion n'ajoutera rien de nouveau au débat.

J'ai juste l'impression que l'on est les spectateurs, et les victimes à la fois, d'un jeu sordide entre la famille Bush et la famille Ben Laden.
Et je ne peux pas croire que c'est le fruit du hasard que le Saoudien ait lancé son attaque alors que son "associé" Américain se trouvait à la Maison Blanche.
Enfin, on devient tous parano ces temps-ci.

Ce qui est bizarre, c'est que chacun se rappelle très exactement ce qu'il faisait ce jour là.
Chaque mémoire individuelle s'est fondue dans une gigantesque mémoire collective.

Ce qui est bizarre aussi, c'est que ce drame m'a fait pensé à un autre.
Le Titanic.
Ces hommes et ces femmes, avocats, financiers, modelés dans leur monde dans lequel ils se pensent intouchables et tout puissants, se retrouvent brutallement confrontés à leur propre mort.
Les puissants donc, qui vont mourir avec leur personnel de toutes origines travaillant dans ces gigantesques constructions. Ce mélange sociale et ethnique confronté à la même réalité.
C'est l'heure.
Après le crash du 1er avion, quoi qu'il puisse arriver, les personnes qui se trouvaient au dessus ne pouvaient plus échapper à la mort.
Comme dans le Titanic, entrain de couler inexorablement au milieu de nulle part.
Que peut-il se passer dans la tête à ce moment là ?


Quoi qu'il en soit, nous sommes entrés ce mardi 11 septembre 2001 dans une longue guerre.
Celle des extrémistes de tout bord contre les modérés.

12 septembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (13)

Extrait de "Ennemis de la République" (écrit en 2003)

EXTRAIT DE "ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE".

Dépot SACD.

Les deux grands blacks qui montent la garde, Sam et LJ, se demandent ce qu’il se passe.

Kamel ordonne :

-          Sam ! Va me chercher mon frère.

Puis il se tourne vers Franck. Cet homme l’intrigue.

L’amener ici n’aboutira qu’à deux issues : Le faire entrer dans l’organisation ou le tuer.

Kamel s’assoit autour de la grande table, Franck en fait de même.

Puis s’installe un silence.

Brisé par Aziz qui n’en croit pas ses yeux :

-          T’es malade ! T’as fait entrer le Juif ici ?

Son visage se fait mauvais lorsqu’il dit :

-          A quoi tu joues, mon frère ?

Déjà qu’Aziz n’était pas emballé à l’idée que Kamel fasse un business avec ce Khan, alors le laisser entrer dans le dépôt…

… C’est une pure folie ! Kamel est habitué à l’humeur particulière de son petit frère et reste calme :

-          Assis-toi, Aziz. Je te demande de bien écouter.

Aziz s’exécute. Le respect du grand frère reste une valeur sure.

Kamel s’adresse à Franck :

-          Comme tu l’as compris, Aziz est mon frère. Par coutume, il se plie à mes décisions. Mais ce soir, c’est moi qui me plierai à sa volonté. S’il est d’accord, je serais d’accord.

Franck se demande ce qu’il fout là. Kamel poursuit :

-          Seulement, il y a un problème, Aziz déteste les Juifs. Il pense qu’ils sont la cause de tous les malheurs de ce monde. Il est même prêt à fonder une armée de combattants islamiques pour se dresser contre les sionistes et les Américains... Tu vois le genre. Moi, je ne pense pas comme lui. Par contre, je pense que si tu arrives à le convaincre, c’est que tu es prêt à aller jusqu’au bout.

Franck et Aziz se lèvent quasiment en même temps.

Ils disent simultanément :

-          C’est une plaisanterie !

-          Convaincre de quoi ?

Kamel calme son petit monde d’un signe de la main, et persiste :

-          Vas-y Franck, explique à mon frère.

Franck se rassoit. Après tout, pourquoi pas.

On ne rentre pas dans une organisation terroriste aussi facilement. Et puis ce genre de malade, il paraît que c’est de plus en plus courant dans ces cités.

Il espère juste que tout ça n’aille pas dégénérer.

Pour alourdir l’ambiance, Aziz tourne nerveusement autour de la table.

Franck se lance :

-          Je ne m’attendais pas à un entretien d’embauche.

Cette petite remarque a amusé Kamel, ce qui l’encourage un peu :

-          Voilà, Aziz, tes origines et ta religion, ce n’est pas à l’ordre du jour. Toi et moi avons un compte à régler avec la société. Kamel ne m’a rien dit, mais je pense que vous préparez un coup. Vu votre organisation, cela doit être quelque chose d'important… Alors j’aimerais me joindre à vous.

Aziz croit rêver :

-          Je savais que l’alcool qu’il s’obstine à boire allait fondre le cerveau de mon frère. Mais à ce point…

-          Pourquoi tu me rejettes d’entrée ?

Aziz s’emporte :

-          Ne te fais pas passer pour une victime ! Là bas, les tiens ont chassé nos frères de chez eux, et toi tu crois qu’on va faire comme si rien ne se passait.

Franck s’attendait à ce genre de conneries :

-          Quel rapport ?

Mais Aziz continue à réciter sa leçon :

-          Heureusement, des prophètes partout dans le monde sont chargés de nous ouvrir les yeux.

Alors Franck s’emporte aussi :

-          Tu veux parler de ces barbares qui t’ont fanatisé pour tu te fasses sauter à leur place !

Il n’en fallait pas plus pour qu’Aziz sorte un couteau de sa poche et se précipite vers Franck.

Ce dernier dégaine le pistolet de son blouson pour garder cet excité à distance !

Kamel s’interpose entre les deux hommes.

Mais garde son calme :

-          Ce n’est pas vraiment comme ça qu’on passe un entretien d’embauche. Donnez-moi vos armes, j’aimerais que ça finisse bien. Et puis cette conversation est peut être un bon moyen d’avoir une petite explication rationnelle. J’aimerais ne plus être le seul à comprendre que l’on est tous dans la même galère.

Une fois encore, par respect fraternel, Aziz confie son couteau à Kamel.

Alors Franck pose son arme sur la table.

Comment tout cela va t’il finir ?

11 septembre 2006 dans extraits de mes romans | Lien permanent | Commentaires (10)

Votez Chirac !

Après quelques mois de débats souvent agités au sein du Bondy blog, après l'expérience d'un petit parcours dans un parti politique, et au vue des réactions surprenantes sur mon blog à moi, je commence enfin à réaliser l'état de la démocratie française.
C'est plutôt une confirmation.
J'ai écrit trois romans dans lesquels je croyais avoir imaginé un contexte politque qui en fait existe déja. D'où leur non publication...
Bon, ce n'est pas le sujet.
Je ne sais pas si je dois me qualifier de naïf, d'utopique ou plus simplement d'idiot profond, mais j'ai cru un instant qu'il était possible d'exprimer librement ses idées et de les confronter avec d'autres, dans un respect mutuel et une réelle volonté de faire bouger notre vieux pays.
J'ai cru que je pouvais discuter librement des erreurs de la gauche avec la gauche, et des erreurs de la droite avec la droite.
J'ai cru que je pouvais, en France, en 2006, être fier de mon identité politique sans être confronté aux moqueries, insultes et autres caricatures débiles.
Enfin j'ai cru que nous pouvions (avec ma partenaire de choc) marquer nos différences, persuadés que ces différences seraient un atout pour la famille politique que nous voulions rejoindre.

Ahahahah !!! (c'est le rire à la fin de "thriller" de Michael Jackson).

Je peux dire maintenant, sans aucun doute, que la France est constituée de petites cases dans lesquelles il faut impérativement rentrer pour se faire accepter.

Et pourtant.

Je déteste le Sarkozy de Cachan autant que j'admire celui de l'université d'été de Marseilles.
Je déteste l'immobilisme de Chirac autant que j'admire ses prises de position et son envergure au sein de l'ONU, à commencer par le dossier irakien.
Je déteste le Villepin de Clearstream autant que j'admire son courage face à l'adversité.
Je déteste la gestion de Jospin premier ministre autant que j'admire l'homme de conviction.
Je déteste le vide absolu de Ségolène Royal autant que j'admire sa formidable campagne de communication.
Je suis déçu du fonctionnement de l'UMP autant que je suis heureux d'y avoir rencontré des gens formidables.
Je déteste l'abus du système par les grands patrons autant que je suis un fervant défenseur du libéralisme économique.
Je prie pour la survie d'Israël autant que je prie pour la création d'un Etat Palestinien, et surtout l'application du Pacte de Genève.
Je soutiens évidemment le droit d'Israël à se défendre autant que je condamne son intervention au Liban.
Je déteste la stupidité de Bush autant que j'admire son... sa... non, rien.
Ca marche pas avec lui.

La liste pourrait être encore longue, mais je ne veux décourager les quelques lecteurs qui sont arrivés à ce niveau de l'article.

Alors d'accord !
Je vais moi aussi rentrer dans une case (je sais pas encore laquelle) et accepter que la France soit ainsi ancrée dans ses certitudes.
Dans cette perspective, je préfère alors que nous gardions notre système monarchique.
Gardons aussi notre Roi (car Chirac président est plutöt moyen, mais il est un excellent Roi) et laissons-le à l'Elysée en 2007, jusqu'à qu'il désigne enfin son dauphin pour 2012.
Je vais stopper ma participation à un débat démocratique imaginaire, au Bondy blog, mon blog va devenir un recueil de poèmes et je ne vais plus écrire que des histoires d'amour à deux balles ou des romans de torturé comme ceux qui sont édités toute l'année.

Alors vive la monarchie et vive le Roi.


Non, je déconne.
Tant que je serais en vie, je continue à dire ce que je pense.
Et vos commentaires sont les bienvenues (c'est sincère).

04 septembre 2006 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (14)

CACHAN NOUS !

Je ne sais pas si comme moi vous avez eu la chance de voir à la TV le discours de cloture de l'université d'été du parti socialiste, mais ça donne à réflechir.

D'abord sur la forme.
Coluche étant particulièrement indisponible ces 20 dernières années, c'est François Hollande qui s'y colle. Faut avouer que la ressemblance est troublante.
François, qui, quoi qu'il arrive, aura déja ses phrases cultes.
Du genre "les mesurettes de la droite sont au pouvoir d'achat ce que les apéricubes sont à la gastronomie" ou "le 16 novembre prochain, ce qui est sûr, c'est qu'un socialiste gagnera".
Le 16 novembre étant comme vous le savez la désignation du candidat à l'élection présidentielle (j'espère du candidat et non de la candidate, sinon ces idiots de français vont voter pour elle tout simplement parce que c'est une jolie femme. Arrêtons d'être hypocrite...).

Puis viennent ensuite les réflexions sur le fond.
Et là... le constat est terrible... rien. Mais alors rien du tout.
Pour citer un grand penseur du dimanche, les propositionnettes de la gauche sont au sauvetage de la France ce que les quelques barques à bord ont été au sauvetage du Titanic.
Ou alors si vous préferez, ce qu'un tendre bisou est au dernier film de Rocco Sifredi.
Avec en guest star, le maintien, pire le dévellopement, de ce qui est la plus grosse catastrophe humanitaire en France depuis Edith Cresson : Les 35h.

Donc Coluche... pardon, François, pour combler son manque de programme, s'est très vite rendu sur le terrain de la critique. Et son spectacle... pardon, son discours, est devenu une longue attaque contre la droite en général, et contre Sarkozy en particulier.
Et le pire, c'est que ça marche !
Et pourquoi ça marche ?
Mettons de coté le domaine de l'économie, dans lequel la gauche est ultra à coté de la plaque, et qui fera de notre pays en cas de victoire du PS en 2007, un futur pays du tiers monde.
La gauche va gagner les élections sur un facteur auquel apparemment personne ne pense au sein de l'UMP... le facteur humain.
C'est con non ? Le facteur humain.

Alors devant l'urgence de la situation, et quitte à ce que, tel un banquier coupant devant vous votre carte bleue avec un air sadique, un responsable de la rue de la Boétie détruit ma carte de l'UMP, je vais me permettre de m'adresser directement à notre Président de Parti (que Dieu le bénisse comme on dit là bas en baissant la tête), Monsieur Sarkosy.

Monsieur Sarkosy.
L'électorat de l'extrême droite est acquise toute entière au vieux borgne, et cela jusqu'à sa mort.

Monsieur Sarkozy.
Les banlieues sont remplies de jeunes complètement perdus qui par désespoir se rabattent sur la délinquance ou pire, sur l'extrême gauche.
Il suffit de renouer le dialogue démocratique avec eux, arrêter de les provoquer en jouant les gros bras, leur expliquer clairement le paysage politique français et les y inclure.
Et le tout avec respect et pédagogie.
Et là, peut être, nous nous apercevrons que c'est à un électorat de droite que vous avez tourné le dos durant toutes ces années.

Monsieur Sarkozy.
Votre politique d'immigration est nécessaire pour notre pays, mais ce n'est pas en collectionant les coups médiatiques façon "Cachan" que les français vont le comprendre.
En d'autres termes, cette politique ne doit pas se faire en dépit de la dignité humaine.
Comme on dit aux "Guignols" : "Pardon aux familles et tout ça...".

Monsieur Sarkozy.
J'ai lu votre livre.
C'est probablement le meilleur programme présidentiel de ces dernières années.
Mais votre image nuit à vos idées, nuit à la droite, et si la gauche l'emporte, à la France entière.
Peut être est il encore temps de lever les malentendus.
Moi je pense que vous êtes ni raciste, ni méchant, ni encore moins dangeureux.
Je suis persuadé, j'insiste là dessus, que vous êtes l'homme de la situation.
Mais pour celà, il faut gagner.
Et pour gagner, il faut dévelloper un peu plus son facteur humain.
Ou avoir de jolies jambes...

28 août 2006 dans politique | Lien permanent | Commentaires (20)

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