LE BLOG DE FRANCK DANA

Extrait de "Ennemis de la République" (écrit en 2003)

EXTRAIT DE "ENNEMIS DE LA REPUBLIQUE".

Dépot SACD.

Les deux grands blacks qui montent la garde, Sam et LJ, se demandent ce qu’il se passe.

Kamel ordonne :

-          Sam ! Va me chercher mon frère.

Puis il se tourne vers Franck. Cet homme l’intrigue.

L’amener ici n’aboutira qu’à deux issues : Le faire entrer dans l’organisation ou le tuer.

Kamel s’assoit autour de la grande table, Franck en fait de même.

Puis s’installe un silence.

Brisé par Aziz qui n’en croit pas ses yeux :

-          T’es malade ! T’as fait entrer le Juif ici ?

Son visage se fait mauvais lorsqu’il dit :

-          A quoi tu joues, mon frère ?

Déjà qu’Aziz n’était pas emballé à l’idée que Kamel fasse un business avec ce Khan, alors le laisser entrer dans le dépôt…

… C’est une pure folie ! Kamel est habitué à l’humeur particulière de son petit frère et reste calme :

-          Assis-toi, Aziz. Je te demande de bien écouter.

Aziz s’exécute. Le respect du grand frère reste une valeur sure.

Kamel s’adresse à Franck :

-          Comme tu l’as compris, Aziz est mon frère. Par coutume, il se plie à mes décisions. Mais ce soir, c’est moi qui me plierai à sa volonté. S’il est d’accord, je serais d’accord.

Franck se demande ce qu’il fout là. Kamel poursuit :

-          Seulement, il y a un problème, Aziz déteste les Juifs. Il pense qu’ils sont la cause de tous les malheurs de ce monde. Il est même prêt à fonder une armée de combattants islamiques pour se dresser contre les sionistes et les Américains... Tu vois le genre. Moi, je ne pense pas comme lui. Par contre, je pense que si tu arrives à le convaincre, c’est que tu es prêt à aller jusqu’au bout.

Franck et Aziz se lèvent quasiment en même temps.

Ils disent simultanément :

-          C’est une plaisanterie !

-          Convaincre de quoi ?

Kamel calme son petit monde d’un signe de la main, et persiste :

-          Vas-y Franck, explique à mon frère.

Franck se rassoit. Après tout, pourquoi pas.

On ne rentre pas dans une organisation terroriste aussi facilement. Et puis ce genre de malade, il paraît que c’est de plus en plus courant dans ces cités.

Il espère juste que tout ça n’aille pas dégénérer.

Pour alourdir l’ambiance, Aziz tourne nerveusement autour de la table.

Franck se lance :

-          Je ne m’attendais pas à un entretien d’embauche.

Cette petite remarque a amusé Kamel, ce qui l’encourage un peu :

-          Voilà, Aziz, tes origines et ta religion, ce n’est pas à l’ordre du jour. Toi et moi avons un compte à régler avec la société. Kamel ne m’a rien dit, mais je pense que vous préparez un coup. Vu votre organisation, cela doit être quelque chose d'important… Alors j’aimerais me joindre à vous.

Aziz croit rêver :

-          Je savais que l’alcool qu’il s’obstine à boire allait fondre le cerveau de mon frère. Mais à ce point…

-          Pourquoi tu me rejettes d’entrée ?

Aziz s’emporte :

-          Ne te fais pas passer pour une victime ! Là bas, les tiens ont chassé nos frères de chez eux, et toi tu crois qu’on va faire comme si rien ne se passait.

Franck s’attendait à ce genre de conneries :

-          Quel rapport ?

Mais Aziz continue à réciter sa leçon :

-          Heureusement, des prophètes partout dans le monde sont chargés de nous ouvrir les yeux.

Alors Franck s’emporte aussi :

-          Tu veux parler de ces barbares qui t’ont fanatisé pour tu te fasses sauter à leur place !

Il n’en fallait pas plus pour qu’Aziz sorte un couteau de sa poche et se précipite vers Franck.

Ce dernier dégaine le pistolet de son blouson pour garder cet excité à distance !

Kamel s’interpose entre les deux hommes.

Mais garde son calme :

-          Ce n’est pas vraiment comme ça qu’on passe un entretien d’embauche. Donnez-moi vos armes, j’aimerais que ça finisse bien. Et puis cette conversation est peut être un bon moyen d’avoir une petite explication rationnelle. J’aimerais ne plus être le seul à comprendre que l’on est tous dans la même galère.

Une fois encore, par respect fraternel, Aziz confie son couteau à Kamel.

Alors Franck pose son arme sur la table.

Comment tout cela va t’il finir ?

11 septembre 2006 dans extraits de mes romans | Lien permanent | Commentaires (10)

Extrait de "Un Nouvel Ordre Mondial !"

Extrait de "Un Nouvel Ordre Mondial !".

Mon second roman (écrit en 2003).

Réunion de crise en plein milieu d'un désert...

Un silence pesant règne autour de cette grande table.

Seul le bruit du thé qui se déverse dans les tasses anime le fond sonore.

Puis les bruits de pas des fantômes gris qui ont servi le thé résonnent dans le séjour presque vide de cette grande maison en pierre. Les fantômes gris disparaissent, le silence redevient total.

C’est plutôt normal. A l’extérieur de la maison en pierre, c’est le désert.

A l’intérieur, la dizaine d’hommes assis autour de la table se regardent sans se parler.

Des hommes mûrs, qui portent la barbe, la tenue traditionnelle et le regard malicieux.

Un bruit de voiture se fait entendre.

Puis celui de quelqu’un qui en sort et se rapproche de la maison.

La porte s’ouvre et Mohamed apparaît, plutôt inquiet par cette réunion improvisée :

-          Excusez-moi ! J’ai été retenu à l’usine par des clients belges pots de colle.

Mohamed s’assoit à l’extrémité de la grande table.

En face de lui, un barbu au visage mondialement célèbre. Organisateur de cette réunion, Mohamed prend la parole :

-          Je me suis trompé ! Mon cousin français n’était pas l’homme de la situation.

Les vingt yeux tournés vers lui le mettent mal à l’aise. Il continue :

-          Il faut dire qu’à sa décharge, être catapulté contre son gré au milieu de ces abrutis était un lourd handicap… Non ?

Un lourd silence en guise de réponse.

Mohamed poursuit son monologue :

-          Mon cousin est en prison, d’accord. Mais le réseau n’est pas complètement démantelé. Il reste ce créole. Il n’est pas très malin, mais il a la volonté et la cruauté nécessaires pour prendre la direction des opérations.

Brusquement, le barbu le plus célèbre de la planète se lève.

Sous le regard inquiet de Mohamed, il entame difficilement les cents pas autour de la table, et prend la parole en grimaçant :

-          Le temps joue contre nous, Mohamed. Et tu sembles oublier l’importance de l’enjeu.

Comme par magie, les autres barbus retrouvent l’usage de la parole et approuvent bruyamment leur chef spirituel.

Mohamed a envie de se transformer en lézard pour se dévorer lui-même.

Le Guide de l’intégrisme mondial  reprend :

-          Depuis de nombreuses années, les Américains et nous jouons à un jeu sordide. Ils se servent de nous, nous nous servons d’eux. Lorsque nous dépassons les limites, ils nous rappellent à l’ordre avec leur armée. Lorsqu’ils dépassent les limites, nous les rappelons à l’ordre avec nos kamikazes. Le but du jeu est le partage du pouvoir économique dans le monde. Un jeu assez plaisant.

Mohamed tente de retrouver un peu d’importance dans cette réunion :

-          Lorsque tu parles des Américains, tu parles aussi de leurs fidèles toutous Européens !

Cette réflexion a le mérite de détendre l’atmosphère générale.

Les barbus rigolent.

Mis à part leur chef qui continue dans sa logique :

-          Mais ces derniers temps, nos adversaires sont allés trop loin. Ils ne respectent plus aucune règle. Ils ne respectent plus les conditions nécessaires pour que le jeu reste intéressant pour tout le monde. Ils ont décidé d’écourter la partie. Alors, nous allons leur donner satisfaction. Pour nous aussi, le jeu est fini !

Un sourire malicieux apparaît derrière sa barbe.

Il s’approche de Mohamed et pose ses mains sur son dos :

-          Ton cousin Aziz est venu nous apporter une formidable idée, il y a trois ans. Nous avons l’occasion de la mettre en pratique maintenant. Une réunion de nos adversaires sur le sol français, à proximité de centrales nucléaires que l’on sait comment atteindre. Ces chefs d’Etats ennemis touchés personnellement par le poison que leur civilisation a inventé. Tu imagines la confusion qu’il va régner en Occident ? Une occasion en or de renverser définitivement leur confiance insolente, de prendre le dessus psychologiquement et d’entamer le processus de la prise de pouvoir par nous ! …Des intérêts économiques dans le monde.

Y’a rien à dire, ce type parle vachement bien !

Mohamed se sent obligé de proposer :

-          Ok ! Je vais prendre mes responsabilités ! Je pars pour la France dès demain afin de terminer le travail. Tu as raison, on ne va pas laisser passer une chance pareille.

La star des barbus est satisfait.

C’est ce qu’il attendait de son bras droit.

COPYRIGHT FRANCK DANA.DEPOT SACD.

20 juin 2006 dans extraits de mes romans | Lien permanent | Commentaires (0)

Un autre extrait de "COUP D'ETAT"

Un autre extrait de "COUP D'ETAT".

Conversation entre le Président de la République Michel Bern et ses fidèles amis autour d'une partie de billard...

COPYRIGHT FRANCK DANA. DEPOT SACD.

-          Que se passe t’il Michel ?

Le Président semble étonné par cette question qui a plombé l’ambiance.

Louis Michaud réalise un très joli coup en trois bandes avant de fixer son ami de promo devenu Président de la République.

Ce dernier observe ses trois compagnons, puis se lance :

-          Qu’avez-vous entendu ?

C’est Pierre Baron qui répond :

-          Que le meurtre de Benoît ressemble à celui de Kennedy.

Chacun boit une gorgée de whisky pour se détendre.

Les mines se sont soudainement aggravées mais comme à son habitude Michel Bern tente de faire bonne figure :

-          Il y a une enquête en cours. Ce Eric Bertrand faisait partie d’un groupuscule d’extrême droite qui avait pignon sur rue dans une boite à partouze. De nombreuses arrestations ont été faites. On nage dans le glauque absolu avec ces gens la, mais le crime politique semble être le mobile.

Le Président marque une pause, son regard se fait fuyant.

Visiblement, ses trois amis ne sont pas convaincus par ses explications.

En hôte des lieus, Pierre Baron est le porte parole de la soirée :

-          Michel… si Serge avait été avec nous ce soir, tu aurais ici tous tes amis les plus proches. Et tes meilleurs partenaires.

Bern ne se sent pas très à l’aise alors Louis Michaud vient le réconforter.

Pierre Baron poursuit :

-          Serge et Bernard possèdent presque tous les médias du pays, la production de l’armement, des avions, des fusées pour aller dans l’espace. Louis tient l’une des plus grosses industries du monde… bon, d’accord, il fait seulement du pneu, mais c’est  important les pneus… non ?

Cette réflexion était faite pour détendre l’atmosphère et c’est réussi.

Pierre Baron enchaîne en souriant :

-          Quant à moi, je ne vous expliquerai pas encore ce soir ce qui me lie avec les plus grosses compagnies de pétroles et de placements au monde… mais tu sais Michel que tu peux tout me demander.

Louis prend le relais :

-          Ce que Pierre tente lourdement de te dire, c’est qu’il est temps pour toi de te soulager un peu sur nous. Nous avons compris qu’il se passait quelque chose de grave et nous voulons t’aider.

Michel Bern grimace légèrement avant de se reprendre.

Il se positionne pour jouer son coup :

-          Vous êtes sûrs que vous vous voulez savoir ?

A la surprise générale, le coup en effet rétro est d’une réussite totale.

Ce qui met Bern en confiance :

-          Je vous préviens que ce genre de confidence peut être un poids pour vous trois. Par le biais de vos activités, vous fréquentez certains milieux qui…

Le Président semble chercher ses mots.

Louis intervient :

-          Michel ? Tu nous fais confiance ?

Bern ne répond pas, préférant se concentrer de nouveau sur le billard. Tac !

Une bande, première boule touchée.

Deuxième bande et la boule rouge est tout juste frôlée.

Bern lui-même n’en revient pas.

Pierre Baron est du style à détendre l’atmosphère en toute circonstance :

-          Tu sais où est ta femme ?

Des petits sourires s’affichent sur les quatre visages.

C’est le moment que choisit le Président pour se lancer :

-          Comme vous le savez, l’Ordre est fort mécontent de la façon dont je dirige le pays.

Les trois amis du Président le fixe gravement lorsqu’il poursuit :

-          Alors ils ont organisé un… un coup d’état…

Mesurant la gravité de ses propos, Bern marque une pause.

Pierre Baron ressert du whisky, Bernard Lagarde et Louis Michaud échangent un regard halluciné.

Michel Bern semble se tenir à sa queue de billard :

-          Ils ont éliminé Benoît, mis Patelin à la place, sous protectorat américain. Mais je pense que Rick Berley est manipulé dans l’histoire. Ils l’ont persuadé que c’est moi qui ai organisé l’attentat contre lui… vous savez le gars qui a fait ça, ce Samy Mehdi. Il vient d’une bande de grands malades, mais ce sont des surdoués… enfin, Berley serait mort aujourd’hui si cela n’avait pas été un piège et…

Bern a le regard fixé dans le vide, l’émotion est palpable.

Il tente de se reprendre dans un sourire forcé :

-          Je… je ne dirige plus la France.

Impossible pour Pierre, Bernard et Louis de réagir.

Ils restent bouche bé, immobiles, tétanisés… Pierre se reprend :

-          Mais… comment ? Enfin, dans le concret…

Bern comprend la question :

-          Patelin reçoit ses directives de l’Ordre et des américains. Il charge le ministre concerné d’un projet de loi, l’assemblée suit bien sûr. Et moi je dis « Amen » à tout.

Le Président marque une pause nécessaire avant de lancer :

-          Ça fait presque un mois que c’est comme ça… C’est ce que nous faisons pour nos pays africains.

Il y avait dans la dernière phrase une pointe d’ironie, comme pour se raccrocher à quelque chose.

Bernard est anéanti :

-          Ces gens là ont la main mise sur l’armée, sur les services secrets, sur l’argent du pays…

Louis aussi :

-          Personne ne peut plus rien faire contre eux.

Michel Bern reprend du poil de la bête :

-          Mes amis. Nous sommes en pleine guerre civile. D’un coté l’Elite qui vient de prendre le pouvoir, de l’autre les extrémistes musulmans organisés politiquement grâce à ma connerie faite lorsque j’étais à l’Intérieur. Les partis politiques de droite prennent positions pour les premiers, ceux d’extrême gauche pour les seconds. L’opposition elle, est complètement larguée. Ça va bientôt éclater c’est certain…. Et la France ne s’en remettra pas.

Une pause, et le Président de la République reprend :

-          Mon job est de sauver la démocratie, et j’ai besoin de votre soutien. Les médias, et tout ce que vous pouvez m’apporter d’autre.

Bernard et Louis semblent désemparés.

Pierre se fait plus combatif :

-          C’est évident que nous sommes avec toi, mais je ne vois pas…

Michel Bern retrouve son regard de boxeur sur le retour :

-          Je ne vous donnerai pas de détails, mais j’occupe déjà le terrain pour récupérer le soutien de Rick Berley…

L’homme d’affaire Pierre Baron échange un long regard avec le fabricant de pneus Louis Michaud et l’armurier patron de presse Bernard Lagarde.

Il ne manque plus que l’autre armurier patron de presse Serge Masson pour compléter l’équipe.

Pierre se détend d’un coup en fixant Michel Bern :

-          Si tu parviens à retourner Berley, je te garantie qu’aux prochaines présidentielles tu seras réélu. Et de la façon la plus démocratique qu’il soit… on va t’aider à récupérer notre pays.

Les yeux du Président pétillent de satisfaction lorsqu’il se penche sur le billard :

-          C’est encore à moi de jouer…

20 juin 2006 dans extraits de mes romans | Lien permanent | Commentaires (0)

Extrait "COUP D'ETAT"

Voici un extrait de "COUP D'ETAT", mon troisième roman.

Conversation entre le Président de la République Michel Bern et le Président des Etats-Unis Rick Berley, au Fort de Brégançon.

Rick Berley est persuadé que Michel Bern a tenté de l'assassiner.

Rick Berley:

-          Comme je vous l’ai évoqué à Cheverny, nous suivons l’évolution de la France avec inquiétude. L’islamisation de votre pays…

-          Vous n’allez pas recommencez avec ça !

-          L’islamisation de votre pays préoccupe le monde libre ! Et elle est en partie de votre faute.

Bern a une furieuse envie de sauter à la gorge de cet abruti.

Ce dernier poursuit inlassablement :

-          C’est vous qui avez permis lorsque vous étiez ministre de l’intérieur la création d’une organisation islamique. Dans n’importe quel pays, cela aurait pu être une bonne chose. Mais ici, les intégristes en ont pris le pouvoir et créé un parti politique puissant… parti politique que vous souhaitez favoriser afin de remporter les prochaines élections. Nous ne pouvons pas vous laisser faire une erreur pareille.

Les choses se présentent de plus en plus mal…

-          Les faits contre vous monsieur Bern sont accablants, mais dans un souci d’équilibre mondial nous n’allons évidemment pas entreprendre des représailles militaires.

Bern ne peut s’empêcher d’ironiser devant l’aplomb de son interlocuteur :

-          Je dois peut être vous remercier…

Mais Berley n’a plus envie de plaisanter :

-          Non, juste vous plier à quelques exigences… dans l’intérêt de tous.

Pour échapper à la pression qui s’est abattu sur lui, Michel Bern se lève d’un coup. Il se dirige vers la fenêtre et reprend un peu d’énergie en fixant le superbe paysage ensoleillé.

Sur la plage du Cabasson, la foule de curieux ne s’est pas dispersée. Tous ces gens totalement inconscients de la tournure de cette visite…

Le Président français se donne du courage et retourne faire face à son homologue :

-          Comment vous faire entendre raison ? Vous vous trompez sur tout, monsieur Berley.

Une chose est sûre, Rick Berley est venu ici le couteau entre les dents. Passer près de la mort change un homme, surtout dans ces conditions. Il est devenu froid, presque insensible.

Si cela ne tenait qu’à lui, il aurait déjà rasé ce pays en déclin.

Sûr des preuves qu’on lui a fourni.

Ce long silence a permis à Bern de reprendre du poil de la bête, il est prêt à entendre la suite.

Alors Berley repart à l’assaut :

-          Voilà ce que vous allez faire monsieur Bern. Dès demain, vous demanderez à votre gouvernement sa démission, que vous obtiendrez. Ensuite vous nommerez comme nouveau Premier ministre votre actuel ministre de l’intérieur, Albert Patelin. Ce dernier sera chargé de former un gouvernement qui nous sera plus favorable… il a déjà reçu des instructions pour cela.

-          Quoi ! ! !

Michel Bern hallucine. C’est un complot !

Rick Berley lance le coup de grâce :

-          Gouvernement qui dirigera les affaires du pays jusqu’aux prochaines élections, auxquelles bien entendu vous ne vous représenterez pas. Vous allez être également destitué de votre grade de Chef des Armées. Nous avons décidé de vous tenir responsable personnellement du danger que représente la France mais nous avons opté pour une élimination politique plutôt que physique…   il paraît que c’est mieux ainsi.

Il y avait beaucoup d’ironies dans les derniers propos du Président américain, mais Bern n’arrive plus à relever.

Il s’était préparé à tout lorsqu’il décida plus jeune de conquérir le pouvoir, mais là… Michel Bern respire un grand coup.

Rester digne… il faut rester digne.

Il lève la tête et soutien le regard de son homologue :

-          C’est un coup d’état…

-          C’est un retour à l’ordre.

Michel Bern durcit le regard :

-          Et si je refuse…

Copyright FRANCK DANA. Dépot SACD.

14 juin 2006 dans extraits de mes romans | Lien permanent | Commentaires (1)

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