LE BLOG DE FRANCK DANA

Mais ça siffle là...

Ballon_foot_monde

L'équipe de France de football à joué vendredi 16 novemvre 2007 un match amical contre l'équipe du Maroc. Rencontre à l'extérieur pour les Bleus... mais au Stade de France.

La nuit qui a suivi, j'ai fait un rêve.
J'ai révé que j'étais le Président de la République.
Je viens soutenir l'équipe nationale de football, nos vice-champions du monde, comme d'habitude. Ce soir, c'est contre la très belle équipe du Maroc que la rencontre va se jouer. La partie va probablement être superbe, l'équipe du Maroc possède des joueurs de grandes qualités.
Arrivée dans la tribune présidentielle... Le premier choc vient dès ce moment.
Du rouge, du rouge et encore du rouge. Le stade est complètement rouge.
Et déja, un terrible pressentiment m'envahit.
Personne ne me fera croire que des dizaines de milliers de marocains sont venus à Paris spécialement pour assister à une rencontre de football amicale, aussi prestigieuse soit-elle.
Aucun doute dans mon esprit, les supporters marocains sont en grande majorité des français.
Légèrement véxé au fond de moi, je médite sur la raison qui peut pousser autant de jeunes à soutenir le pays d'origine de leurs parents, plutôt que leur propre pays.
La partie de foot prend une tournure de politique intérieur.
Et le souvenir terrible d'octobre 2001 et un certain France-Algérie revient à moi.
La suite n'était pas très difficile à deviner, et ce qui devait arriver arriva.
La Marseillaise est sifflée !
Je me souviens de la noble réaction de mon prédécesseur Jacques Chirac lorsqu'il fût confronté à la même situation. Il avait à l'époque retardé le coup d'envoi du match et largement marqué le coup.
Mais ce soir, je trouve la situation encore plus grave.
L'hymne national n'est pas terminé lorsque je quitte la tribune présidentielle, et que je descends vers la pelouse. Mes gardes du corps commencent à sinquiéter pour ma sécurité. Mais le plus important n'est pas là. La République a été insultée par ses enfants. Et je suis bien décidé à taper du poing sur la table.
Pour de bon.
L'éducation de nous n'avons pas su leur donner, le patriotisme que nous n'avons pas voulu leur transmettre, car c'est nous, l'Etat, qui sommes responsables de cette débacle, je vais commencer à m'en charger dès ce soir.
Je m'approche des officiels, je demande à parler aux arbitres qui étaient sur le point de siffler le début de ce match qui pour moi ne veut plus rien dire.

Et je lance sans hésiter : "Je demande l'annulation du match".

Tous me regardent comme l'on regarde un gosse qui fait un caprice.
Mais j'enlève immédiatement le doute sur ma réelle motivation :
" Je suis le Président de la République, j'ai le pouvoir d'arrêter cette partie par la force, n'en venons pas à cet extrême".
Llian Thuram s'approche de nous, comprenant qu'il se passe quelque chose :
" Monsieur le Président, si c'est à cause des sifflets je vous soutiens. Ce match ne doit pas avoir lieu". Tout est dit. Lilian Thuram a toujours été un grand patriote.
Je vais moi même à la rencontre des joueurs de l'équipe de France et leur explique ma décision. Tous me soutiennent.
Quelques mots avec les joueurs marocains. Les pauvres ne sont pas responsables, mais ils ont tous l'intelligence de respecter ma décision. L'un d'entre eux me dit même "Si c'était l'hymne national du Maroc qui avait été sifflé, nous aurions quitté la pelouse".

Dans les tribunes, les sifflets montent. L'impatience et l'incompréhension se mélangent.

Pour la symbolique, l'équipe de France quitte le terrain en même temps que moi.

Mais je dois être responsable dans cette histoire, et m'assurer d'abord que tout se passera en totale sécurité pour les spectateurs. Je convoque alors les responsables de la sécurité du Stade, ainsi que les reponsables de la police locale. Des renforts sont immédiatement demandés. Le plan d'évacuation des spectateurs s'organisent rapidement. Surtout, je ne veux pas d'incidents.

Je veux que mon geste reste gravé comme un geste Républicain.

Dernière précaution, la diplomatie. J'appelle le Roi du Maroc, qui attendait le début du match, comme tout le monde devant sa télévision. Et je tombe sur un homme déçu (son équipe contre la France, l'affiche était belle) mais le Roi me donne son feu vert "J'aurais fait pareil...".

Nous sommes désormais 20 minutes après ce qui aurait dû être le coup d'envoi.

Les joueurs marocains sont encore sur la pelouse, l'équipe de France est rentrée aux vestiaires depuis quelques minutes déja. Les sifflets grondent, puis se calment. Dans ce grand couloir qui mène à la pelouse, tout le petit monde qui m'entoure m'interroge du regard. Officiels, arbitres, sécurité, policiers, entraineurs des deux équipes, et Thuram qui est resté. Tous attendent la confirmation de ce geste qui risque d'être très impopulaire... Une minute de réflexion, l'hymne national insultée revient à mon esprit.

Puis je lance l'ordre : "Annoncez l'annulation du match".


Samedi matin, lorsque je me réveille, je reviens à la réalité. Evidemment, je ne suis pas Président de la République. Et malheureusement, le match a bien eu lieu.

Je me demande ce qu'aurait fait Sarkozy... peut être n'est-il pas venu justement parce qu'il redoutait un tel scénario. Mais le fait est, on peu arrêter de parler des banlieues et de nos jeunes dans les médias, les problèmes ne sont toujours pas arrangés. Ils ne s'arrangeront pas tout seul.

Le France Maroc du 16 novembre était bien plus qu'un match de foot... c'était un signal d'alarme.

18 novembre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent

Lettre d'un bloqueur

Martine



Bon... en attendant le jour révé où l'abolition du droit de grève (tel qu'il existe aujourd'hui) sera enfin prononcé dans notre pays (par notre Président, où celui qui en aura le courage) , mettant fin aux chantages diverses de minorités sur la majorité, et respectant enfin notre démocratie, voici un peu d'humour pour faire passer la pillule de l'égoïsme de certains.
Merci à celui qui m'a envoyé ce texte...

LETTRE D'UN BLOQUEUR.

Ma petite maman chérie, et vous Joseph, Léon, Ernesto, Hugo et Mao, mes tous
petits poissons - rouges évidemment ! - adorés.

Croyez-moi, j'ai essayé de suivre la voie que vous m'aviez tracée. Quand
j'ai entendu le mot réforme, comme vous l'aviez déjà fait, mes camarades, en
2006 contre le CPE, en 2005 contre la réforme du bac, en 2004 contre la
réforme LMD, en 2003 contre celle de Ferry - enfin comme vous l'aviez
toujours fait - j'ai bloqué ma fac.

Avec un peu de retard, je vous l'accorde, la loi ayant été adoptée au mois
de juillet, mais que voulez-vous l'arrière saison étant tellement plus
agréable sur la côte, j'ai prolongé mes vacances.

Aujourd'hui, je sais que je vais mourir. Oh non ! Ce n'est pas des CRS que
j'ai peur. Cela fait bien longtemps que j'ai appris à aimer l'odeur des gaz
lacrymogènes. Ils ont l'avantage de couvrir les odeurs.

C'est la loi LRU qui va me tuer !

Avec cette loi, les présidents d'universités auront la responsabilité de
l'entretien des bâtiments. Certains n'hésiteront pas à les repeindre. Tu
sais, toi ma petite maman chérie, comme l'air me manque à chaque fois que
j'entre dans une pièce propre.

Si les facs sont rénovées et nettoyées, où vais-je pouvoir me cacher ?
C'est sûr, je vais mourir !

Plus dangereux encore. La loi va permettre aux universités de créer des
bureaux des stages et une aide à l'insertion professionnelle.

C'est sûr, ils veulent que l'on trouve du boulot ...

Mon petit papa adoré, tu sais, toi, comme mes camarades et moi sommes
réfractaires à toute forme de travail.
Il est trop tard, je vais mourir.

14 novembre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent

Je vous avais prévenus...

Terrible et triste... voilà la conséquence de la dénégation totale de toutes mesures de sécurité à Paris. Lacher des vélos comme ça au milieu de la circulation était stupide. Faut arrêter ça au plus vite. Stop aux vélos dans Paris.


Une femme est morte à Paris jeudi soir après avoir été renversée par un camion.

C'est le premier accident mortel d'un Vélib', depuis le lancement de ce dispositif le 15 juillet. Une femme d'une soixantaine d'années est décédée jeudi soir à la suite d'un accident avec un camion à Paris. Elle a été renversée dans le 12e arrondissement, à l'angle du boulevard Morland et du boulevard de la Bastille, et est décédée des suites de ses blessures.
Denis Baupin, adjoint Verts chargé des transports du maire de Paris, a fait part vendredi de sa «grande tristesse».

«Une fois encore - pour la troisième fois cette année - une cycliste paie de sa vie la difficile cohabitation dans la ville entre poids lourds et cyclistes»
, a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de remédier au problème de l'«angle mort» des camions qui «porte bien son nom et ne peut être accepté comme une fatalité.»

Une réunion de travail doit être consacrée à cette question dans les semaines à venir dans le cadre du Club des Villes cyclables.

19 octobre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent

L'écologie... une belle arnaque ?

La_terre Lors d'un récent sondage LCI, 54% des personnes qui se sont exprimées considèrent que l'écologie est une arnaque... et s'ils avaient raison.


Le créneau des arnaques, voilà un marché qui s'est toujours bien porté.

Et ce n'est pas Julien Courbet qui va nous dire le contraire. A chaque époque, une poignée d'hommes se font experts en manipulation intensive de nos pauvres cerveaux atrophiés. Pêle-mêle : Le communisme, la démocratie, la liberté d'expression, le diesel, le suicide d'anciens premiers ministres, les couples présidentiels, les dictateurs africains, l'ONU, les banques, les assurances, les produits "light", l'industrie pharmaceutique, les banlieues, Delanoë... Autant de mirages dans lesquels nous avons bien voulu croire en l'authenticité, mais qui ne sont que poudre au yeux. Il y a eu des experts en arnaques (Mitterrand), d'autres qui ont voulu le devenir (Chirac), mais qui, trop humains, ont manqué de talent, et d'autres encore qui sont sur la bonne voie pour s'imposer comme référence (je laisse libre court à votre imagination). La dernière arnaque à la mode est la plus vicieuse de toute. Car elle part d'une terrible réalité, celle d'une menace qui pèse sur chacune de nos têtes, à nous tous, les 6 milliards d'énergumènes qui squattons cette planète qui ne nous appartient pas.

Cette nouvelle arnaque, c'est l'écologie.

Je ne dis pas que certains ne sont pas sincères dans leur combat pour l'écologie. Le Grenelle de l'Environnement à réuni une palette de personnalités de bonne foi, y compris le ministre et la secrétaire d'état. Mais j'ai bien peur que les vrais décideurs, ceux de tout en haut (plus haut que le Président), se foutent de nouveau de nous. Une fois les caméras éteintes.

Car pour le moment, quelles sont les premières indications que l'on nous vend pour sauver la planète ?

Eteindre la veilleuse de votre TV... Pensez très fort au développement industriel de la Chine, de la Russie, et d'autres, avec leurs millions d'usines, et méditez sur ce minuscule point rouge en bas de votre écran.

Faire du vélo... Alors là, la plus belle des arnaques. N'importe quel médecin vous dira que le vélo dans une grande ville augmente vos chances de mourir prématurément (et je ne parle pas du danger, juste de vos pauvres petits poumons et de ce qu'ils ingurgitent). Remarquez, je devrais me satisfaire que le vélocipérator soit une espèce menacée, mais voire ces pauvres êtres se suicider sans le savoir, c'est triste...

Réduire la vitesse des voitures... Comme pour les accidents, elle a bon dos la vitesse. Le problème de l'automobile, dont la pollution n'est pas négligeable, mais pas la plus importante non plus, est industriel. Ces 15 dernières années, les constructeurs ont préféré nous refiler leur diesel, très (très) polluants, au lieu de revoir entièrement leur politique produit. Et oui, c'est bien plus rentable... La solution la plus évidente pour rendre la voiture plus propre est d'une extrême simplicité : L'alléger. Plus elle est légère, moins elle nécessite de matériaux pour la construire, moins elle nécessite de puissance pour la faire avancer, et donc moins elle consommera de tout. Suffit juste de s'y mettre. Le moteur électrique, ou hybride, peut être aussi une bonne voie. Mais pour le moment rien de concluant, la seule voiture produite en grande série, la Toyota Prius, s'avère très polluante à la fabrication, donc un coup d'épée dans l'eau (ou une arnaque...).

On peut faire comme ça une longue liste.

Les OGM ? Personne n'en sait rien... La fonte des glaces ? Pourquoi le Mont Blanc vient-il de battre son record de hauteur ? ... La météo capricieuse ? Il y a toujours un expert pour nous donner un antécédent historique... Le trou dans la couche d'ozone ? Miraculeusement rebouché... Le désastre sanitaire aux Antilles ? De l'alarmisme délibéré... La culture bio ? Rien ne prouve qu'elle soit moins polluante ni meilleure pour la santé.

Le prix nobel de la paix pour Al Gore est une avancée positive. Lier paix et écologie ouvre de nouvelles perspectives. Par exemple l'écologie source de meilleures répartitions des cultures, et donc du combat contre la misère, à l'origine de nombreuses guerres. Mais il n'empêche que ses "Vérités qui dérangent" ne sont pas toutes des vérités. Des scientifiques anglais ont relevé plusieurs erreurs, dont celles-ci : L’élévation du niveau des océans est jugée « trop alarmiste », le lien entre le réchauffement climatique et l’ouragan Katrina n’est pas avéré, la fonte des neiges du Kilimandjaro n’est pas due au réchauffement climatique et aux activités humaines, les ours polaires ne se noient pas en raison de la fonte de la banquise ; les quatre ours retrouvés morts ont été en réalité victime d’une tempête... 

Et  d'autres points encore.  Alors,  juste  quelques bourdes ou volonté d'amplifier la peur ?

Attention ! Je ne dis pas qu'il n'y a pas danger... Il y a sans aucun doute une évolution inquiétante de notre monde.

Mais la nature n'y est-elle pas aussi pour quelque chose dans la dégradation générale que subit la planète ? Et ne vaut-il pas mieux poursuivre des études sérieuses sur le rôle de l'homme avant de sortir tout azimut des contres vérités et de lancer les populations dans de fausses craintes ou de faux espoirs ?

Comme toutes les arnaques, l'écologie est en voie de passer d'une noble cause à un mauvais business. Le fameux business de la peur... C'est à nous tous d'être plus vigilants et moins naïfs.

16 octobre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (21)

Faut arrêter la Boule Rouge...

Couscous Couscous présidentiel pour Nicolas Sarkozy, Enrico Matias et les autres, pour fêter la victoire des Bleus face au All Blacks, à la Boule Rouge (restaurant symbole de mon enfance). La fête a duré jusqu'à 5 h du matin !

Il faut avouer un truc : Notre Président, il a quand même une belle tête de chez nous (comme on dit). Des gênes qui ressortent plus que d'autres... Et si en plus, lorsqu'il fait la fête, c'est avec Enrico à la Boule Rouge (si ma mère avait pu voir ça...), alors il ne faut pas s'étonner que quelques esprits malades partent en vrille. La preuve :

Un article du Figaro.fr (oui, je sais, pas très inspiré ces temps-ci... ou plutôt manque de temps) :

La PJ enquête sur un courriel envoyé durant la présidentielle à cent hauts responsables de la police. Il affirmait que Sarkozy, comme Balkany, Lellouche, Devedjian et Aeschlimann, étaient liés au Mossad.

UNE OFFICINE a-t-elle voulu déstabiliser Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle ? Une enquête confiée à la Direction centrale de la police judiciaire doit l'établir. Fin mars 2007, dans la dernière droite de l'élection, tous les directeurs départementaux de la sécurité publique, soit une centaine de hauts fonctionnaires, ont été destinataires d'un étrange courriel. Le futur président y était taxé, ni plus ni moins, d'avoir été recruté dans les années 1980 par le Mossad, le service secret israélien.
Le texte envoyé se présente sous la forme d'une « note de synthèse » de deux pages. Son titre : « L'infiltration du Mossad israélien dans l'UMP. Nicolas Sarkozy : le quatrième homme. » Au-dessus, un pseudo-logo de la « DGSE ». « Tout cela respire la manip à plein nez, avec des relents d'extrême droite », prévient un cadre dirigeant au ministère de l'Intérieur.
Selon l'auteur du message, en 1978, le gouvernement de Menahem Begin aurait commandité l'infiltration du parti gaulliste pour en faire une sorte de partenaire d'Israël. L'opération aurait été montée par Rafael Eytan, maître-espion israélien. « Trois citoyens français prédisposés à collaborer » auraient donc été ciblés : Patrick Balkany, Patrick Devedjian et Pierre Lellouche. Balkany est présenté comme le chef du « réseau ».
En 1983, Patrick Balkany aurait recruté le « jeune et prometteur » Sarkozy, le « quatrième homme du Mossad ». Une cinquième recrue serait venue compléter le dispositif dans les années 1990 : Manuel Aeschlimann, député-maire d'Asnières (Hauts-de-Seine). Le cybercorbeau affirme que ce proche de Sarkozy est « chargé d'établir des contacts avec des responsables iraniens en France ». Une assertion d'autant plus perfide que sa ville d'Asnières accueille effectivement une forte communauté iranienne.
Aucune empreinte
Embarrassé, l'état-major policier d'alors a dû rapporter en haut lieu le contenu de ce courriel farfelu et la qualité de ses destinataires. Aussitôt, une enquête a été diligentée, confiée à la PJ. Les policiers ont découvert que le message est parti d'un cybercafé du Val-d'Oise.
Mais le corbeau a bien choisi le lieu de ses persiflages : dans ce commerce où l'anonymat est la règle, puisque la loi n'impose pas de présenter ses papiers pour accéder aux ordinateurs, il n'y avait pas de vidéosurveillance. Aucune empreinte, aucune trace d'ADN n'a pu être exploitée. L'expertise des machines n'a rien donné. Pas plus que l'analyse sémantique du texte.
Et l'enquête se poursuit à la demande du parquet. Au risque de donner à cette affaire une importance qu'elle ne méritait pas.

12 octobre 2007 dans média | Lien permanent

Who whants to be the opposition leader ?

Casting "Qui veut devenir le chef de l'opposition", le nouveau jeu de téléréalité qui cartonne.


Des membres de l'opposition sont dans le gouvernement, une grande figure de la majorité est presque désignée chef de l'opposition, l'ouverture de Sarkozy a-t'elle définitivement détruite des frontières politiques qui n'avaient plus de sens ? Visiblement, les médias cherchent la réponse.

Il fut un temps où le monde de la politique suivait des règles simples, presque naïves. Un grand parti au pouvoir, un autre grand parti dans l'opposition, et quelques (plus ou moins) petits partis satellites pour pimenter un peu le jeu. Dans le parti au pouvoir, on s'étripait joyeusement en interne. Dans le parti de l'oppostion, on s'auto flagoelait méthodiquement en attendant la chute du parti au pouvoir. Et le rythme était donné par des électeurs qui n'y croyaient pas franchement, ni dans l'un, dans l'autre. Un membre de la majorité défendait sans aucun scrupule, et quoi qu'il arrivait, chaque fait et geste de son gouvernement. Un membre de l'opposition avait le devoir de critiquer en réponse, parfois frisant le ridicule. Bref, c'était claire, facile à suivre et à analyser... et puis, il y a eu Nicolas Sarkozy.

Inutile de revenir sur la situation, on la connait. Les membres du PS qui ont rejoint le gouvernement se sont largement expliqués, et ceux qui s'apprêtent à le faire préparent le terrain depuis 6 mois (pitié monsieur le Président, pas Jack Lang !).

Ce qui est intéressant, c'est l'effet pervers de l'ouverture : L'opposition s'ouvre également. En l'absence d'un chef du PS crédible, les personnalités se bousculent. Et selon un sondage récent, celles qui sont perçues comme "opposantes au gouvernement" sont en premier Ségolène Royal et... Dominique de Villepin. Une (pseudo) socialiste, certe, mais qui n'a concrètement aucune légitimité (ni présidente du PS, ni parlementaire) et un ancien premier ministre de droite (qui a, il est vrai, quelques raisons personnelles de s'opposer à Sarkozy). L'épisode du dépistage ADN montre que les parlementaires ne sont pas en reste lorsqu'il s'agit de s'opposer à une mesure soutenue par le gouvernement, et le parti de la majorité lui même fait tout pour exister face à son "ancien" dirigeant de prestige (Devedjian et Copé titillant régulièrement le grand patron pour se venger de ne pas être au gouvernement a quelque chose de savoureux).

La démocratie en sort elle renforcée ? Trop tôt pour le dire, mais je le pense... L'omniprésence de Sarkozy, qui sucite chez beaucoup une impression de méga puissance, voir d'une puissance impériale, n'est en fait que médiatique. Et donc plus virtuelle que réelle...

Les médias justement. Ils donnent l'impression de chercher eux même une opposition à Sarkozy, après en avoir fait un hyper Président tout l'été. Défilent ainsi sur les écrans, parfois sous prétexte de promotion de livre, les Dominique (très en forme), Lionel, Marine, Olivier, François (Bayrou), Bertrand, Ségolène... lequel sera le plus crédible, le plus courageux, celui qui ne baissera pas la tête face au maître tout puissant ? Evidement celui qui passe le mieux à l'image.

Les médias tentent-ils de structurer l'opposition en leur trouvant un chef ? ... Le casting semble grand ouvert.


10 octobre 2007 dans média | Lien permanent

Un bel exemple pour ouvrir la catégorie "média"

Ce n'est pas trop mon habitude de reprendre un article déja tout fait. Mais celui là, du Figaro.fr, résume en quelques lignes, le lavage de cerveau auquel on est tous confronté. Bien plus grave que les bourellets présidentiels, digne d'un numéro de l'émission "Le droit de savoir", le reportage de Paris Match trafiqué à la sauce propagande relève le profond malaise dans lequel sombrent les médias de notre pays, comme chacun le sait, grand pays de liberté d'expression...

Paris Match condamné pour une "photo arrangée"

C. M. (lefigaro.fr) avec AFP.
Publié le 03 octobre 2007
Actualisé le 03 octobre 2007 : 15h49

logo FIGARO Fermer le fenêtre
Légende de la photo : «Sur les portables, la musique ­ du rap ­ joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
Légende de la photo : «Sur les portables, la musique ­ du rap ­ joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
DR
logo FIGARO Fermer le fenêtre
Légende de la photo : «Sur les portables, la musique ­ du rap ­ joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
Zoom +
Légende de la photo : «Sur les portables, la musique ­ du rap ­ joue à fond. La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture et n'en sort pas.» La passagère s'appelle Mélanie Merlin.
DR.

Le magazine devra payer une amende de 5.000 € pour avoir faussé la légende de la photo d’une enseignante de Clichy-sous-Bois.

En mars dernier, Mélanie Merlin, une enseignante d'économie-gestion originaire de Bordeaux, a la surprise de se reconnaître sur une photo de Paris Match dans un reportage intitulé "Retour à Clichy-sous-Bois". Sous la photo, où elle lit un livre dans un RER entourée de quatre jeunes hommes noirs, elle découvre la légende : "La passagère, pas rassurée, se plonge dans sa lecture, et n'en sort pas".
Peu de temps après, elle attaque l’hebdomadaire pour préjudice lié à son travail. "Je n’ai pas plus peur des jeunes dans le RER ou dans ma classe" affirme la jeune femme.
Mardi, Paris Match a été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à 5.000 euros d'amende pour avoir publié ce qui a été reconnu comme "une photo arrangée".
Outre l'amende, l'hebdomadaire devra publier "au même endroit, c'est-à-dire au milieu de la revue, une photo légendée de même format", précisant que Mélanie Merlin "qui est enseignante à Clichy-sous-Bois, n'a nullement peur de prendre les transports en commun".

04 octobre 2007 dans média | Lien permanent

La transition de Nancy.

Univ_pr07

La France sait réserver de belles surprises. Premier déplacement pour moi dans cette partie de notre pays, le grand est. Nancy, plus précisément. La seule chose que je connaissais de Nancy, c'était son Maire, André Rossinot, co président du plus vieux parti politique de France, le Parti Radical Valoisien. Un homme qui symbolise à lui seul la tradition républicaine. Sa ville est à son image. Avec cette Place Stanislas tout en dorures, superbe, royale, on a l'impression de plonger dans l'histoire. Les restaurants et l'hôtel autour de la place sont figés eux aussi dans le passé, mais là ce n'est pas forcement une bonne chose... passons. Le cadre est idéal pour accueillir les université d'été du parti radical, version 2007.

Le PRV dégage une sorte de sérénité, propre aux vieilles familles qui ont traversé les époques et les tendances. Le PRV, c'est un peu le grand frère de l'UMP et de l'UDF. Parfois amusé, parfois inquiet des agitations permanentes qui secouent ses cadets politiques. Mais toujours là lorsqu'il le faut. Même lorsque l'UDF est dirigé par un homme contesté de tous. Même lorsque l'UMP est devenu cette incroyable machine de guerre. Le Parti Radical a toujours fait preuve de sagesse et de continuité. Avec cette philosophie intacte : L'humanisme avant tout.

Comme l'année dernière, lors du congrès du 16 décembre, la star du Parti reste incontestablement l'autre co président, Jean Louis Borloo. A mon avis présidentiable l'année dernière, il reste la locomotive du Parti, celui que l'on voit, suivant les tables lors du diner, à Matignon, à la Mairie de Paris, à l'Elysée un jour. Et chose qui n'est pas fréquente pour ce vieil appareil politique, des jeunes hystériques en tee shirt avec logo hurlent son nom à son passage, tel de vulgaires militants UMP. Borloo, géné, mais amusé, joue le jeu des photos, des "Jean Louis !!!" , se mettant l'espace d'un week end dans la peau d'un Sarkozy lors d'un meeting UMP.

Sur le fond de ces Universités d'été, pas vraiment de surprises. L'écologie, domaine d'activité du ministre d'état, a fait une entrée fracassante en tête des travaux. La solidarité, ou plutôt le solidarisme, reste le fond de commerce du Parti Radical. Les débats autour de Martin Hirsh et Xavier Emmanuelli sont poignants, à la limite de l'émotion. L'idéologie est toujours la même. L'économie de marché, mais sans oublier le social. La prévention, plutôt que la répression. L'homme au centre de la société, et non pas la société écrasant l'homme. La tradition républicaine, la laïcité. Tout ce qui fait du Parti Radical à la fois un parti historique et un Parti d'avenir.

C'est surtout sur le plan politique que l'intéret du week end se jouait. Même dans les familles les plus unies, des divergences peuvent apparaitre. Quelques mois auparavant, il s'agissait de tempérer les tensions entre les pro Sarko et les anti Sarko. Inutile de revenir là dessus, entre temps le candidat UMP est arrivé à ses fins et le débat est clos. D'autant que la position privilégiée de Borloo dans le gouvernement actuel a calmé les plus nerveux et rassemblé tout le monde autour du ministre d'état.

Le nouveau débat consiste désormais à peser le pour et le contre d'un rapprochement entre le Parti Radical Valoisien, et le Parti Radical de Gauche, dont les universités d'été se déroulaient en simultané. Pour schématiser, les dirigeants sont pour, les militants beaucoup moins. Il est vrai que les deux ex n'ont pas soutenu le même candidat à la présidentielle. Le PRV s'installant un peu plus à droite, et le PRG un peu plus à gauche. Difficile en effet, lorsque l'on a voté Nicolas Sarkozy, d'accueillir à bras ouvert des militants ayant voté Ségolène Royal. Et inversement... Autant dire que 35 ans après la rupture, la réconciliation n'est pas gagnée. Même si elle est voulue par Sarkozy lui-même.

Car l'UMP est venu à Nancy pour activer les choses. Patrick Devedjian en personne... Après un discours bien écrit, mais surréaliste sur l'ouverture (Devedjian défendeur de l'ouverture, c'est mon rabbin qui défend le cassoulet), le message était clair. Le Président s'impatiente et souhaiterait assister au remariage des anciens époux au plus vite. Histoire sans doute de piquer un allié au parti socialiste, créer un autre grand parti de centre et isoler le pauvre Bayrou un peu plus.

Les phrases chocs de dimanche ? "Le score de Bayrou à la présidentielle a été une surprise" , une autre façon de dire que l'avenir politique du pouvoir se joue au centre. Et un étrange hommage de Borloo à son collègue à la présidence du Parti, Rossinot : "Merci André d'avoir gardé la lumière". Une autre façon de lui dire qu'il est temps de lui laisser désormais la boutique à lui tout seul ? A voir...

Terminons sur un mauvais point... La communication. Tout militant du Parti Radical est habitué à la même question "C'est quoi le Parti Radical ? " et à la même réponse " Le Parti de Borloo". Il est temps que ça change et que le Parti Radical prenne la place qu'il mérite dans le paysage politique français. Ce ne sera pas pour cette semaine. Quasiment aucun média sur place, et très peu de retombées dans la presse le lendemain des universités d'été. La famille est belle, mais doit s'aggrandir. Pour cela, il va falloir se livrer un peu plus et se faire connaitre d'avantage...

20 septembre 2007 dans politique | Lien permanent | Commentaires (23)

Ah... elle est belle l'Europe...

Drapeau20europe_2

Même si l'idée d'une grande communauté européenne est une belle idée historique, garante de la paix, le résultat frôle le grand n'importe quoi. La communauté européenne aurait dû sortir LA gagnante de la fin de la guerre froide entre les deux grands blocs Etats-Unis / Russie au début des années 90. En 2007, elle est ridicule.

Il y a de ces petits symboles qui en disent long. Une petite ballade sur le Port de Saint Tropez, un soir d'été. A ma gauche, des Yachts gigantesques peuplés de russes, de pakistanais, d'indiens, de sud américains et encore de quelques américains US. A ma droite, ceux que l'on appelle "les suceurs de glace". Allemands, belges, italiens, espagnols et bien sûr français, plantés ébahis devant cet étalage de luxe qui restera pour eux dans le domaine de l'intouchable. Même en travaillant beaucoup plus... C'est un fait, l'argent fuit la vieille Europe. Le pouvoir d'achat des Européens se transvase inexorablement vers leurs voisins des pays dit émergeants (la Chine en tête). Bien sûr, il s'agit encore là d'une caricature. Les peuples des pays émergeants sont toujours en grande majorité dans une grande pauvreté. Mais... si la tendance se confirme, on en reparlera dans 50 ans. 2% de croissance d'un coté, entre 5 et 10% de l'autre, nous sommes bien partis pour être les futurs pays du tiers monde, juste derrière l'Afrique dont tout le monde se fout.

Comme la France, l'Europe a loupé son virage dans les années 80. C'est lorsqu'elle était composée de 10 ou 12 membres qu'elle aurait dû consolider sa politique, son économie, s'instaurer d'une Constitution, établir clairement ses bases de fonctionnement. Et la France, alors omnibulée par le rapprochement avec l'Allemagne, a raté l'occasion d'être le moteur de la construction européenne.

Mais pour moi, l'erreur historique restera l'élargissement du 1er mai 2004. Alors que les bases européennes ne sont pas solides, alors qu'il n'existe aucune Constitution, alors que les effets pervers de l'Euro sont encore frais, voici l'arrivée de dix nouveaux pays d'un coup, et quels pays... La Pologne reste la tête de gondole des pays qui n'ont rien à faire là, défiant ses ainés européens à la première occasion, se mettant systématiquement du coté des américains (la guerre en Irak, les installations anti missiles...). La cacophonie en devient irrémédiable.

Une preuve du disfonctionnement européen ? La crise financière de cet été. Une Europe plus forte et mieux construite n'aurait-elle pas protégé nos places boursières des bétises de nos amis américains ? Lorsque, alors qu'il se trouvait aux Etats-Unis, le Président Sarkozy envoit une lettre à Angela Merkel sur la nécessité de réguler les marchés, il a raison. L'Europe doit savoir se mettre à l'abris des prises de risques insensées de la bourse américaine. La BCE doit avoir une autre utilité que celle de renflouer les trous et de persister dans l'erreur d'un euro trop fort. Quand l'Europe aura t'elle le courage d'une vraie politique économique, orientée comme le font toutes les grandes puissances, vers un minimum de protectionnisme ?

Et puis, comment ne pas évoquer l'incompatibilité de certains peuples. Jamais le nationalisme n'a été aussi présent dans les pays européens. Plus l'élite nous bassine avec la construction européenne, plus les populations se replient sur elle même, le faisant cruellement ressentir à leurs voisins (ceux qui ont fait un tour en Pologne ou en Grèce savent de quoi je parle...). Moi même, j'avoue que j'échangerais bien les dix arrivants de 2004 (gardons les 2 de cette année) contre la Turquie (on a besoin d'un grand pays musulman) et la Russie (locomotive économique) par exemple.

Le 6 mai 2007 au soir, Sarkozy clame que la France est de retour en Europe. Mais l'Europe, elle ? Elle est de retour dans quoi ? Pour le moment dans pas grand chose. Là où je suis d'accord avec notre Président, c'est que la France doit être le pays qui sauvera la communauté européenne. Elle a déja commencé, lorsque étanche aux discours de l'élite, le peuple français a tapé violement du poing sur la table, estimant qu'il ne fallait plus continuer sur cette voie. C'était le 29 mai 2005. L'histoire retiendra peut être que cette date aura sauvé une construction européenne en perdition.

Passons de la symbolique de St Tropez à celui de Paris. La capitale française, qui devrait se doter des atouts pour se battre à armes égales avec New York, Londres, Moscou, Shangaï, New Delhi... Paris, qui devrait dévelloper son économie, renforcer son social afin d'établir les bases d'une sortie de crise (Paris a l'un des plus fort taux de chômage), redevenir attractif pour les investisseurs, et non plus seulement pour les touristes. Et bien non... On s'extasie sur un maire (même à droite !), quasiment reélu d'avance, parce qu'il a intallé... les Vélibs ! Consternant... Bientôt, si ce n'est déja fait, Paris sera aussi attractif pour le business que Rome, Amsterdam ou Liège, c'est à dire une ville musée de plus en Europe. Musées visités par des touristes fortunés du monde entier, étonnés de voir que les autochtones de la vieille Europe ne peuvent plus s'offrir les spécialités locales (Vuitton, Dior, Chanel...).

02 septembre 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (30)

Paris hit tone.

Interdit_velo_2Le vélo... le meilleur ennemi de l'homme ?

On vit vraiment dans une époque de foutage de gueule intense, surtout en matière de transport et de pollution. Et dans ce domaine, comme dans bien d'autres, Paris donne le ton.

Au début, je les regardais d'un air amusé. Quels êtres étranges, capables de pédaler au coeur d'une circulation intense, respirant à plein nez le gaz des pots d'échappement, risquant leur vie à chaque carrefour, frisant le ridicule dans leur tenue de travail dégoulinante de sueur, affichant des rictus affreux, témoins de l'effort fourni pour accomplir ce qui représente seulement quelques stations de métro. Je cherchais une explication psychologique à cette auto flagellation stupide qui consiste à faire d'un vélo un moyen de locomotion... Je ne suis pas anti vélo. Le vélo, c'est un sport fantastique, pour le week end, dans un bois. Je ne suis pas un fan de cyclisme comme notre Président, mais ces sportifs du Tour de France (même dopés) sont impressionnants, ce qu'ils font est incroyable... bref, je salue la beauté du sport. Mais là, en plein Paris... quelle connerie insondable.

Et puis le vélo est devenu un objet politique.

Se déplacer en vélo dans Paris, ça se veut écolo. Donc politiquement correct. En quelques années, Jean Tibéri d'abord, puis l'infame Delanoë ensuite, ont ravagé ma ville, la plus belle ville du monde, à coups de pistes cyclables, de voies de bus (comme chacun le sait, c'est écolo le bus, avec son gros vieux moteur diesel), de quais fermés le dimanche pour les quelques "pecnos" qui s'y aventurent, de rues détournées, de sens de circulation modifiés, de places de stationnement supprimées pour y mettre les fameux "Vélib" (ces vélos à louer, fabriqués en Roumanie et qui j'espère vont bientôt y retourner). Que du bonheur ! Le résultat, prévisible pour n'importe quelle personne disposant d'un cerveau qui fonctionne dans le bon sens, n'a pas tardé à se faire sentir : Une circulation infernale, des automobilistes au bord du suicide collectif, et surtout une pollution qui monte en flèche (la polémique sur les chiffres de pollution ne fait que commencer). Et c'est logique que Paris sombre ainsi dans la pollution, les voitures ne roulent plus, elles sont immobiles dans le flots de circulations, mettant beaucoup plus de temps pour effectuer le même trajet. Ceux qui pensent que les gens ne prendront plus leur voiture n'ont rien compris. Cet extrémisme ayatollah écolo qui consiste à nous ramener à l'age de pierre est dangeureux et doit être combattu.

Le vélo pour lutter contre la pollution : La plus grosse hypocrisie de ce début de siècle.

Mais ce n'est pas la seule... Le diesel en est une autre. En quelques années, La France est devenue le pays champion du monde du diesel (80% des voitures neuves !). Les français ont été victimes d'un marketing efficace leur faisant croire que le diesel est propre (!), économique (vrai seulement si on roule énormément) et même sportif (là, je ris... puis je pleure, puis je ris de nouveau... non, finallement j'ai de la peine pour celui qui pense avoir acheté une voiture de sport siglée d'un... TDi). Je vous signe un papier aujourd'hui qu'un jour on dévoilera la vérité à nos descendants : Le diesel est dangereux pour la santé et n'a été développé dans notre pays qu'à des fins industriels.

Revenons à Paris.

De toute évidence, la pédale est la plus mauvaise des solutions pour sortir Paris du chaos, de la pollution, et de l'immobilisme. Car il s'agit de définir les priorités. Soit Paris devient une aire de jeu pour pseudo sportifs baba écolos, soit elle devient la grande capitale mondiale qu'elle aurait dû être si elle était mieux dirigée. Il faut y relancer l'économie, la consommation, l'emploi, le bien être. Et ce n'est pas en l'immobilisant dans des embouteillages monstres que Paris sera attractif et compétitif. Ce n'est pas en rendant le stationnement rare et cher que le commerce et le business redémarreront.

Des solutions ? ... bien sûr !

Je suis loin d'avoir la vérité absolue, mais voici quelques pistes:

Au niveau national, priorité doit être donnée à la voiture propre. Les constructeurs français ont pris un retard lamentable dans ce domaine, préférant (j'insiste) refourguer leur diesel. Les voitures hybrides sont une formidable avancée technologique et écologique.

Développer la micro car aussi, façon Smart. Avec des aides de l'état, ou de la municipalité, à tous ceux qui achètent des voitures de petites cylindrées essence (très peu polluantes). En plus, gain de place garanti.

Permettre aux 2 roues à moteur (scooter, moto) de circuler avec plus de sécurité (en modifiant certaines infrastuctures, c'est possible).

Construire des voies autour de Paris qui éviteront aux automobilistes de traverser la capitale pour se rendre d'une banlieue à une autre (une voiture sur deux !)

Interdiction totale des bus à moteur diesel. Supprimer évidemment ces voies de bus de 4m de largeur. Développer le métro (le rendre plus attratactif). D'une façon générale, tout le fonctionnement des transports en commun est dépassé.

Bon, et si c'était moi le futur maire : Interdiction totale et définitive des vélos et des diesels à Paris.

Justement, niveau politique... qui pour s'opposer à Delanoë ?

Qui pour faire de notre capitale une capitale moderne et influente dans le monde ?

La championne de la droite est à ce jour Françoise de Panafieu... Bon, je ne veux pas être indélicat... c'est une dame respectable... mais elle m'incite plus à l'imaginer troner en bout de table en grand mère de famille plutôt que de diriger la première puissance économique municipale du pays. Qui d'autre ? Pierre Lellouche ? Lui, va falloir de toute façon lui trouver un boulot avant qu'il ne finisse quelqu'un à la machette... Qui d'autre ? Goasquen ? Debré ? Des personnalités compétentes, mais dont la popularité s'arrête aux portes du 16ème arrondissement... Qui d'autre alors ? Quelqu'un qui n'a pas de cheveux blanc, pour contrer le roi des nuits parisiennes, dont le concept a fait la gloire de la gauche : Fabriquer des pauvres, les amuser ensuite... Qui alors ?

Un homme qui dirigerait déja le pôle écologie de l'Empire Sarkozy, dont la popularité reste sans faille malgré les "up and down", qui a toujours su jongler entre social et économie de marché, humanisme et modernité... Non, personne ne voit ?

Allons... cherchez un peu.

25 juillet 2007 dans billet d'humeur | Lien permanent | Commentaires (35)

« | »
Ma Photo

À propos de l'auteur

Les notes récentes

  • Détestons nous les uns les autres.
  • ça fait cher l'écharpe blanche...
  • Paris Save Paris, opération réussie, espoir politique.
  • Soutenez notre candidature. Line Stambouli Paris 8ème.
  • Nous sommes candidats dans le 8ème arrondissement de Paris !
  • Chirac... Le dernier Président Radical ?
  • Paris Hilton à la Mairie de Paris !
  • L'Histoire en marche.
  • Sébastien Loeb... héros oublié
Abonnez-vous à ce blog (XML)
Blog powered by Typepad

Archives

  • mars 2010
  • décembre 2008
  • mars 2008
  • février 2008
  • janvier 2008
  • décembre 2007
  • novembre 2007
  • octobre 2007
  • septembre 2007
  • juillet 2007
Abonnez-vous à mon Podcast

Catégories

  • Actualité (7)
  • billet d'humeur (27)
  • extraits de mes romans (4)
  • média (3)
  • politique (11)
  • projets (2)
  • présentation (1)
See More

mars 2010

lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim.
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 31